« Mon père est un super-héros. Et pas le tien. »
Pour un petit garçon, son père est un toujours un super-héros. Enfin, presque toujours. Et puis, il y aura toujours un autre petit garçon pour trouver que son papa à lui est un super-héros et pas le tien. L’homme, petit déjà, aime se mesurer à ses comparses…
Le chirurgien ou le Président de la République sont-ils davantage des super-héros que l’architecte, que le restaurateur ? La question a le mérite d’être posé…
Être un super-héros n’empêche pas de ramener les soucis à la maison et qua nd il s’absente pour une mission, son petit garçon est inquiet. Et si être simplement « super-normal », autrement dit être soi-même, était la solution la plus épanouissante ? La question a le mérite d’être posée…
Un album sur les aspirations de l’enfance derrière lesquelles se cachent peut-être celles du petit Arnaud Cathrine. Si je connaissais déjà la plume sensible de ce dernier, je découvre les illustrations tendres et colorées de Charles Berberian. Un petit régal dès la couverture au rouge intense et à la douceur veloutée, avec quelques touches de blanc et de bleu, telle la tenue d’un certain Superman…
C est vrai que la couverture est magnifique
RépondreSupprimerMagnifique oui.
SupprimerLes enfants, les petits garçons sans doute davantage, ont besoin de croire que leur papa est un super-héros. Mais ils finissent vite par comprendre qu'il n'est en réalité qu'un modèle d'admiration. Le charme se brise souvent avec l'âge, c'est que l'enfant devenu grand réalise que son papa est en fait "super-normal". Et c'est souvent une immense désillusion.
RépondreSupprimerEst-ce une expérience positive pour l'enfant?
La question a le mérite d’être posée...
Parfois le charme se brise avec l'âge parfois le charme se brise avant même d'avoir opéré...
SupprimerBien trop vrai....
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