C’est une chanson sur la rupture. C’est une chanson sur la fin d’un
amour. C’est aussi une chanson sur la métamorphose. Comment Gotye est-il
né ? Le petit flamand Wouter s’est installé en Australie et il est
devenu Walter en anglais, la langue parlée dans sa nouvelle patrie.
Puis, pour la postérité il est devenu Gauthier, en français, la langue
utilisée par sa maman comme une marque d’affection. Dommage que cet
auteur-compositeur-interprète ait reconnu un plagiat sur ce titre, car
je l’écoute avec plaisir encore aujourd’hui.
"L'endroit était chaleureux, rustique, empreint de l'âme bretonne que reflétait la musique celtique diffusée en sourdine. Nulle autre table autour d'eux n'aurait osé imaginer que ressurgirait
bientôt la mémoire d'un passé tourmenté. Non pas à la manière d'une
légende, mais d'une réalité capable de faire taire tous les esprits
errants de Bretagne et d'ailleurs, pour le peu qu'il leur soit donné
l'occasion de l'entendre."
Après une précédente enquête
éprouvante dans Les galeries Hurlantes,
Alan Lambin a raccroché sa tenue d’enquêteur du paranormal. 15 années ont
passé, il mène désormais une vie de couple paisible aux côtés de sa fidèle
collaboratrice Mina Arletti.
Quand son ami Paul Belvague vient
lui raconter les effroyables suicides qui ont entrainé la fermeture du Foyer
des Galibots, maison de retraite totalement désaffectée depuis, il ne compte toujours
pas reprendre du service. Mais sur l’insistance de ses proches, il se laisse
convaincre d’emprunter Les Couloirs
démoniaques pour une ultime enquête…
Morts sanglantes, phénomènes
étranges, fantômes du passé, moments de tension paroxystiques, humour et
émotion, avec en prime quelques règlements de compte avec l’ennemi de toujours,
l’arrogant charlatan Erwan Diwen, tout est réuni pour passer un ultime bon
moment. Mais quelque chose me dit que la relève, jeune, belle et intelligente,
n’est pas loin d’être assurée.
Envie d’en savoir plus ? Une
seule solution, allez faire un tour à vos risques et périls dans Les Couloirs démoniaques…
Les autres avis sur les romans de Jean-Marc Dhainaut sur le blog en cliquant ICI !
Liquido est un groupe allemand qui a connu le succès en 1998 avec «
Narcotic ». 1998, c’est l’année de la coupe du monde de foot, la France
qui gagne, la France « Black, blanc, beur », tout ça…1998, c’est aussi
la pire année de ma vie. De vilaines mésaventures eurent sur moi des
conséquences en cascades, des répercussions dévastatrices, des
cicatrices béantes que je lèche encore aujourd’hui, tapi au fond des
bois tel un ours blessé… 1998, c’est l’année « Liquide », l’année «
Narcotic », l’année de trop…
2020 – 2040. L’intensité des catastrophes naturelles ne va faire
qu’augmenter ces 20 prochaines années.
Damon Gameau, australien, papa d’une petite Velvet de 4 ans, est inquiet pour l’avenir de la planète et par
ricochet pour celui de sa fille. Ildécide
donc de se consacrer à un exercice d’imagination basé sur des faits.
Montrer ce qui existe aujourd’hui et qu’il est possible de développer
pour pouvoir véritablement envisager un avenir meilleur.
Il part à la rencontre de la
génération qui va partager l’avenir de sa fille, nous montre ses rêves, ses
envies et ses craintes.
Le dérèglement climatique, la fonte glaciaire, les émissions de carbone,
la pollution des océans ne sont pas une fatalité. Des solutions existent,
souvent créatrices d’emplois, comme ces installations énergétiques au
Bangladesh à base de panneaux solaires et batteries qui permettent un partage
d’énergie entre les habitants de villages et qui en plus tissent du lien social.
En 2040, il pourrait y avoir 1 milliard de voitures
supplémentaires !Comme on consomme désormais des contenus à la
demande, musique, vidéos, on doit
maintenant envisager le partage de véhicules. Certains arriveront-ils à
oublier le marqueur social que représente la possession de sa voiture, sa
marque, sa puissance ? Je suis un peu dubitatif sur le sujet…
À partir d’exemples concrets, de solutions viables et de
schématisations aussi ludiques que pertinentes, Damon Gameau réussit
brillamment son exposé.
De plus, il
invite à se méfier des sites d’intoxfinancés par des grands groupes qui
fleurissent sur le net et des dérives de
l’agriculture industrielle, pollution, maladies, obésité…
Dans sa version française, ce
film bénéficie de la voix du comédien Kyan
Khojandi(Bref.) dont on retrouve
une interview dans les bonus dans lesquels coexiste également la genèse du film
par son auteur Damon Gameau
également à l’origine du documentaire Sugarland.
En parallèle à ce documentaire, Damon Gameau a aussi écrit un livre
d’accompagnement disponible ici : https://amzn.to/3kvcC0v
Si comme moi l’avenir de notre planète vous inquiète mais que vous
n’êtes pas à la pointe de ce qu’il est encore possible de faire, ce
documentaire est fait pour vous.
Dès l’ouverture, on sonne les
trois coups, le rideau peut se lever.
Les coups se révèlent finalement
être dus à un gamin qui lance son ballon sur les parois d’un hangar agricole.
Le père du gamin n’est plus. L’oncle incarné par Niels Schneider rentre au bercail après 12 ans d’absence. Le retour
du fils prodigue ? Pas si sûr.
Drame du monde paysan, on est
chez des taiseux, on fronce les yeux, on parle peu. Mais on transpire beaucoup.
Comme dans le vieux sud cher à Tennessee
Williams. La moiteur ambiante ou sa lourdeur plutôt. On a le cheveu qui
colle au front, presque un peu gras.
La mère est mourante. Le père en
colère. La belle-fille débordée, même un peu négligée face à son beau-frère. Et
pourtant, il y a des regards qui ne trompent pas. Ils vont finir ensemble ces
deux-là. Un semblant de reconstruction de cellule familiale ? Mais qu’ils
allaient faire ça dans la boue, je ne l’avais pas vu venir.
Les paysans, en plus d’être mal
fagotés, auraient-ils tous le cheveu gras, la peau huileuse et pour habitude de
forniquer dans la boue ? Comme des pourceaux ? Allez savoir… Mais c’est
sans doute la représentation que s’en fait la réalisatrice Jessica Palud.
Palud signifie marécage en vieux français. Sans doute une
explication à son goût pour l’élément liquide, l’humidité, la transpiration, la
boue, la fange, la faïence sale de la salle de bain… N’oubliez pas, on est chez
des pourceaux !
Tout cela me laisse une désagréable
impression d’un théâtre de la vie un peu bancal. Mais peut-être est-ce le but
recherché après tout.
Revenir. Pour réécrire une histoire familiale plus belle peut-être.
Un film sur la perte, aussi bien à travers le deuil que l’effondrement du monde
paysan porté par des comédiens plutôt justes dans l’ensemble.
Oubliez le Niels Schneider Apollon grec des Amours imaginaires de Dolan.
S’il est toujours aussi beau, il a pris en maturité et il a une petite barbe de
3 jours légèrement négligée. N’oubliez pas, il incarne un fils de paysan ! Adèle Exarchopoulos(La Vie d’Adèle) oscille entre la fille
de cité et la fille de ferme, le tout avec des yeux qui sentent le cul. Hélène Vincent qu’on ne présente plus
est toujours parfaite en dépit de la brièveté de son rôle. Patrick d’Assumçao(L’inconnu
du lac) se sort plutôt pas mal d’un rôle bien ingrat pour lequel on lui a
essentiellement demandé de faire la gueule et d’avoir le cheveu gras. Il y
parvient sans se forcer.
Kate Bush est une auteure-compositeure-interprète, musicienne et
danseuse britannique. Kate Bush est tout entière expression artistique,
son corps est art : sa voix, ses yeux, ses bras… Tout en elle sert son
art. Kate Bush est singulière, étrange, inclassable. Kate Bush est un
phénomène qui lève chaque année des hordes de fans à travers le monde
pour un flash mob en son honneur. Il faut les voir ces femmes, ces
hommes vêtus d’une robe rouge, reproduisant la chorégraphie de «
Weithering heights ». Kate Bush est envoûtante. C’est une fée, une
jeteuse de sort, la « sorcière du son ». Kate Bush est immortelle…
Indochine va bientôt fêter ses 40 ans et avec cette chanson « Nos
célébrations », le groupe nous invite à célébrer la longévité, la leur,
la nôtre, à célébrer la vie. Le groupe nous rappelle qu’il nous a
accompagné dans nos petites histoires de vie, de l’enfance ou
l’adolescence jusqu’à la maturité. Indochine est le symbole de toute une
génération qui a grandi dans les années 1980.
Nous ne sommes pas des
anciens combattants mais depuis que « L'Aventurier » a retenti sur les
ondes, depuis que Bob Morane est le « vrai héros de tous les temps », on
en a vu des événements : la chute du mur de Berlin, la révolte des
chinois sur la place Tian Anmen, l’élection de Mitterrand, de Mandela,
d’Obama. On en a vu des artistes atteindre le firmament de l’immortalité
: Gainsbourg, Higelin, Bowie…
On en a vu des luttes pour la
reconnaissance des exploités, des enchainés, des opprimés… On en a vu
des luttes contre les pandémies…. On en a vu oui… C’est tout cela que
montre le clip réalisé par High Scream !
Un petit bijou à regarder sans
modération, à écouter sans restriction !
« Les chemins de traverse
parcourent les marges du social, on y voit ce qui demeure invisible si l’on
reste sur la route. On entre dans les arrière-cours, les arrière-mondes, ce qui
est dissimulé par les écrans de l’ordinaire ou des façades officielles. »
Quel bonheur de prendre la route
avec David Le Breton!
Dans ce nouveau livre consacré à
la marche, l’auteur-marcheur se fait sociologue de cette pratique ancestrale et
pourtant de plus en plus oubliée. On ne marche plus autant que nos grands-parents,
loin, très loin s’en faut.
À partir d’anecdotes personnelles
ou de grands marcheurs, l’auteur redonne ses lettres de noblesse à la marche.
Les citations d’écrivains célèbres sont légions. Tantôt elles nous rappellent
une lointaine lecture, tantôt elles nous en font noter une prochaine.
Je n’ai pas été surpris de voir
surgir au fil des pages des mentions aux Rêveries
du promeneur solitaire de Rousseau,
lointain bon souvenir de fac. Thoreau,
Kerouac, Sylvain Tesson ou Simone de
Beauvoir sont également de la partie.
Envie d’ailleurs, besoin de se
ressourcer, les bienfaits de la marche sur le corps et l’esprit, la marche
comme facteur d’intégration ou de réintégration, ses aspects religieux et
philosophiques. Un livre petit par la taille mais grand par la portée qu’il a
en nous.
Glissez-le dans votre sac à dos
et profitez de l’été pour explorer les sentiers d’un monde qui reste à explorer…