J’ai beaucoup écouté cette chanson du groupe allemand « Propaganda » ! Ce que j’aimais, je crois, c’était la voix chaude de la chanteuse qui contrastait avec la froideur des synthétiseurs. Dans le clip, je voyais une critique contre le conformisme ou quelque chose comme ça…
Sans doute avais-je aussi perçu ce cri d’alerte contre l’instrumentalisation, mais sans savoir que nous en serions un jour les victimes désignées, quelques décennies plus tard. N’est-ce pas ce qu’on appelle une prémonition ? Ce groupe avait tout prévu : nous sommes devenus des pantins à la merci des actionnaires, des algorithmes, des GAFAM. Et comme, ils ne servent plus à rien, nos dirigeants s’amusent à vider les bars, les restaurants, les salles de spectacles…. Ce qui leur garantit une paix royale pour finir de détruire ce qui reste à détruire. Ils ont les coudées franches pendant que nous ne pouvons même plus lever le coude sur le zinc d’un troquet bondé en devisant sur le monde…
P-Machinery sonne aujourd’hui comme le tocsin du monde d’avant. P-Machinery est une sorte d’hymne à l’apocalypse…
Propaganda, P-Machinery (1985)