vendredi 2 mars 2012

L'Ombre du vent - Carlos Ruiz Zafon


 


Quatrième de couverture:


Dans la Barcelone de l'après-guerre civile, " ville des prodiges " marquée par la défaite, la vie est difficile, les haines rôdent toujours. Par un matin brumeux de 1945, un homme emmène son petit garçon - Daniel Sempere, le narrateur - dans un lieu mystérieux du quartier gothique : le Cimetière des Livres Oubliés. L'enfant, qui rêve toujours de sa mère morte, est ainsi convié par son père, modeste boutiquier de livres d'occasion, à un étrange rituel qui se transmet de génération en génération : il doit y " adopter " un volume parmi des centaines de milliers. Là, il rencontre le livre qui va changer le cours de sa vie, le marquer à jamais et l'entraîner dans un labyrinthe d'aventures et de secrets " enterrés dans l'âme de la ville " : L'Ombre du Vent. Avec ce tableau historique, roman d'apprentissage évoquant les émois de l'adolescence, récit fantastique dans la pure tradition du Fantôme de l'Opéra ou du Maître et Marguerite, énigme où les mystères s'emboîtent comme des poupées russes, Carlos Ruiz Zafon mêle inextricablement la littérature et la vie.


 

Mes impressions

Je n’avais jamais entendu parler de Carlos Ruiz Zafon avant de le découvrir partout, sur tous les blogs et c’est une citation affichée sur mon site adoré www.pochetroc.fr qui a achevé de me convaincre. Je me suis donc intéressé à ce livre, son sujet, son ambiance. Il a donc fini par arriver dans ma boite à lettre, je me suis lancé, j’ai lu L’Ombre du vent.

Sur mon édition, de poche bien sûr, on peut lire « Si vous avez le malheur de lire les trois premières pages de ce roman, vous n’avez aucune chance de lui échapper». La citation est extraite du magazine Lire. Je l’ai commencé un soir en allant me coucher. Avant de m’en être rendu compte, j’avais déjà lu quarante pages et quand j’ai éteins la lumière, j’en avais lu cent.

En même temps que Daniel Sempere, le héros accompagné par son père, j’ai découvert le cimetière des livres oubliés. Cet endroit poussiéreux et encombré duquel Daniel va devoir sauver un livre, oublié, bien sûr. De là va partir toute l’histoire, de cette rencontre du jeune homme avec ce livre et de l'intérêt que va susciter en lui son auteur, Julian Carax… 

Cette découverte va également mettre sur son chemin Fermin Romero de Torres et toute une galerie de personnages tous plus pittoresques et attachants les uns que les autres. Chaque personnage est prétexte à l’évocation de son histoire, de sa vie, de ses particularités. Ces petites histoires enrichissent la grande, la nourrissent sans jamais en ralentir ou en alourdir le rythme malgré moult détails. On suit ces différents personnages à travers une succession de péripéties, de rebondissements, de coups de théâtre à travers une Barcelone d’ombres, nombreuses, et de lumières, plus rares, en cette période assez trouble de son histoire…

Sans rien dévoiler de l’intrigue, pour ne pas gâcher le plaisir des futurs lecteurs, on peut tout de même dire qu’il est question de quête de vérité et de quête d’identités au pluriel…

C’est foisonnant et rocambolesque comme un roman feuilleton,  c’est parfois drôle, souvent émouvant notamment grâce au truculent Fermin Romero de Torres. Personnage secondaire plein d’humour et de spontanéité, il finit par voler la vedette aux personnages principaux, grâce à sa personnalité, sa délicatesse, sa prévenance, sa folie et ses fêlures qui en font le personnage le plus attachant du roman mais aussi le plus mémorable. Pour ma part, s’il me reste en mémoire un personnage de ce roman ce sera lui et pas le tourmenté Daniel Sempere, l’énigmatique Julian Carax ou le terrifiant policier Francesco Javier Fumero…

 Pour moi, L’Ombre du Vent de Carlos Ruiz Zafon est un roman friandise à déguster, comme Fermin dégusterait un sugus, c’est-à-dire avec gourmandise…

 
 

 Carlos Ruiz Zafon


Quelques phrases:

"Les cadeaux sont donnés pour le plaisir de celui qui les offre, pas pour les mérites de celui qui les reçoit."

"Jacinta ne dit jamais à Pénélope qu'elle l'aimait. La gouvernante savait qu'aimer vraiment c'est aimer en silence, avec des actes et non des mots."

Le Livre de Poche 30473
ISBN 978 2 253 11486 4
637 pages
(échangé via www.pochetroc.fr)

6 commentaires:

  1. Je ne connaissais pas le site de troc de poches, je vais m'inscrire, j'ai des livres à échanger. L’ombre du vent comme je te le disais dans mon commentaire sur Marina, est mon favori. C'est un auteur qui a un style bien personnel. Je ne sais pas si je vais me lasser de ces aventures complètement rocambolesques, je n'ai pas beaucoup avancé "le palais de minuit".

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    1. Il faut parfois n peu de temps pour entrer dans une histoire...

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  2. C'est un super roman qui est dans mes coups de cœur !

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  3. Un de mes coups de coeur de tous les temps ! Quelle merveilleuse histoire.

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    1. Tout à fait d'accord !
      Les Manus sont réputés pour leur bon goût, c'est bien connu !!^^

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