Une des premières chansons que je savais chanter en anglais dans le texte. Mais ça, c’était avant ma mue…
Eurythmics, There must be an angel (1985)
Impressions de culture...
Une des premières chansons que je savais chanter en anglais dans le texte. Mais ça, c’était avant ma mue…
Eurythmics, There must be an angel (1985)
Tiens, un groupe élégant, un son séduisant, un clip alléchant et surtout une chanson qui commence par ces mots : « Je suce » … Tout un programme. Je suce, tu suces, il ou elle suce, nous suçons, vous sucez, ils ou elles sucent…Tout le monde suce, c’est le Bescherelle qui le dit…
Le comte Dracula doit se retourner dans son cercueil. On lui vole la vedette de suceur de sang… Les temps changent… Au moyen âge, Vlad empalait ses victimes. Aujourd’hui, il les suce, suce, suce… jusqu’à la moelle… jusqu’à la dernière goutte… Comme si c’était le dernier jour du reste de sa vie… Carpe Diem… avant de sucer les pissenlits par la racine…
Traduit de l'américain par Sidonie Van Den Dries
Tous ses beaux projets, son bel avenir tout tracé, semblent irrémédiablement compromis. Elle va donc prendre la décision la plus importante de sa courte existence. Accompagnée d’une improbable comparse, elle va parcourir les 1627 kilomètres qui la séparent d’une clinique, dans l’état voisin, où elle pourra se faire avorter.
Avec un sujet aussi grave que l’avortement, on se dit qu’on ne va pas s’amuser et pourtant. Ted Caplan et Jenni Hendriks ont réussi un road-movie pétillant et plein d’humour.
Ceci grâce à un savant dosage alliant l’humour à la gravité et à des personnages incarnés et attachants, Veronica bien entendu mais aussi Bailey, la compagne de cette incroyable galère. Ajoutez à cela une écriture accrocheuse, un style fluide et vous obtenez une histoire qui se dévore quasiment d’une traite tant on veut savoir comment tout cela va se terminer. Un roman sur les choix et leurs conséquences, sur l’amitié, sur la famille, la vie quoi !
“In think I’m paranoid, and complicated...” Voilà, en quelques maux, c’est tout moi ! ^^
Garbage, I think I'm paranoïd (1998)
Mon jeu préféré ? J’ai beaucoup joué mais je ne peux pas dire que j’ai eu un jeu favori. Mon enfance a été traversée par les miniatures Norev, les Lego, les Playmobil, les Big Jim, les flippers, le billard… et j’ai passé ensuite beaucoup de temps à jouer au docteur, comme une partie de Docteur Maboul sans fin.
Eh non, la Suède n’a pas généré que l’incontournable groupe Abba ! The Cardigans est un groupe 100% suédois, 100% rock et 100% désabusé. « My Favourite Game » est une chanson sur un amour qui dérape et que dire du clip sinon qu’il décape !
The Cardigans, My Favourite Game (1998)
Un imprévu survient pendant le trajet et Julien en profite pour disparaitre, se volatiliser, s’octroyer un sursis. Il choisit de se cacher dans une maison abandonnée, au cœur de son village natal ce qui lui permet de surveiller ce qui s’y passe, les actes de résistance comme les délations des collaborateurs. Mais cette maison est vide, cette maison se transforme en prison, cette maison n’est pas la sienne… Va-t-elle le protéger ? Va-t-elle le trahir ?
Vous le saurez en lisant « Le Sursis » de Gibrat !
Thème de mars : La Maison
On nous promettait un « monde nouveau » et nous a servi du réchauffé, du prémâché, du dégueulis dans des assiettes en porcelaine de Limoges… En fait, l’ancien monde avançait masqué pour mieux nous absorber, nous abrutir, nous lobotomiser depuis le « serveur central »…
Ça y est ! Ça fait déjà un petit moment que je suis de loin ce groupe prometteur sans adhérer vraiment. Il me manquait pour me faire chavirer, un « je ne sais quoi » de chavirant. Le virage électro mais pas trop, une mélodie propre et planante, des paroles amères sur l’avenir de l’humanité… Tous les ingrédients sont réunis pour ravir mes oreilles fichues et mon cerveau tordu !
Feu Chatterton, Monde nouveau (2021)
Mikado, Naufrage en hiver (1985)
D’un joli coup de crayon, Léonie Bischoff retrace la vie d’une auteure mystérieuse, aventureuse, sulfureuse : Anaïs Nin. Tout est dans le titre : « La mer des mensonges ». Je ne sais pas si Anaïs avait le pied marin mais elle avait un goût avéré pour dissimuler la vérité.
Menteuse invétérée, Anaïs rechigne à blesser son entourage mais elle confie la vérité dans son œuvre la plus célèbre : son « journal ». Elle aurait d’ailleurs dit : « la seule personne à laquelle je ne mente pas est mon journal. Et même à lui, par tendresse, il m’arrive de mentir par omission ».
D’aucuns diraient que cette femme est immorale. Elle est simplement un être de chair et de sang qui a vécu comme bon lui semblait, sans jamais se soucier des conventions sociales, légère comme l’air, tellement vaporeuse qu’elle a fini en cendres, éparpillée dans la baie de Santa Monica.
Pour cet album étonnant, Léonie Bischoff a obtenu le prix du public au festival d’Angoulême en 2021.
Il y a vingt ans, deux hommes casqués armés de séquenceurs, de synthétiseurs, de computeurs, débarquaient sur notre planète bleue avec pour mission de nous magnétiser, de nous hypnotiser, de nous lobotomiser. Et pendant vingt ans, c’est ce qu’ils ont fait minutieusement, consciencieusement, scrupuleusement… Aujourd’hui, les Daft Punk se séparent et nous avons des rires jaunes, des bleus à l’âme, du rouge aux yeux… Les Daft Punk retournent dans leur planète : comme je les comprends et si j’en avais la possibilité, j’en ferais tout autant ! Bye bye Les Daft Punk !
Daft Punk, Veridis Quo (2001)
J’ai beaucoup écouté cette chanson du groupe allemand « Propaganda » ! Ce que j’aimais, je crois, c’était la voix chaude de la chanteuse qui contrastait avec la froideur des synthétiseurs. Dans le clip, je voyais une critique contre le conformisme ou quelque chose comme ça…
Sans doute avais-je aussi perçu ce cri d’alerte contre l’instrumentalisation, mais sans savoir que nous en serions un jour les victimes désignées, quelques décennies plus tard. N’est-ce pas ce qu’on appelle une prémonition ? Ce groupe avait tout prévu : nous sommes devenus des pantins à la merci des actionnaires, des algorithmes, des GAFAM. Et comme, ils ne servent plus à rien, nos dirigeants s’amusent à vider les bars, les restaurants, les salles de spectacles…. Ce qui leur garantit une paix royale pour finir de détruire ce qui reste à détruire. Ils ont les coudées franches pendant que nous ne pouvons même plus lever le coude sur le zinc d’un troquet bondé en devisant sur le monde…
P-Machinery sonne aujourd’hui comme le tocsin du monde d’avant. P-Machinery est une sorte d’hymne à l’apocalypse…
Propaganda, P-Machinery (1985)
"- Tant que les hommes éprouveront des sentiments de jalousie, de peur ou de discrimination, l'injustice continuera de frapper au hasard.
Même si je n’ai pas encore lu la totalité des 11 tomes qui composent cette série, il me reste encore à découvrir les tomes 7, 8, 10 & 11, j’aime beaucoup l’ambiance bienveillante et les valeurs portées par ce manga qui raconte les souvenirs d’enfance du petit Akihiro.
L’histoire se passe au Japon dans les années 50. Peinant à subvenir à ses besoins, sa mère décide d’envoyer Akihiro vivre chez sa grand-mère à la campagne près de la petite ville de Saga. Auprès de son aïeule, Akihiro va être confronté à la rudesse d’un nouveau monde et d’un mode de vie bien éloigné de ce qu’il a connu jusque-là.
Chaque tome se compose de petites histoires, récits d’apprentissage ou mésaventures avec les garnements de son âge, qui lui arrivent comme autant de petites leçons de vie.
Si cette « sacrée mamie » ne manque ni d’espièglerie, d’énergie ou d’humour malgré les conditions de vie relativement difficiles. Un terrible manque d’argent fait que l’un et l’autre s’endorment bien souvent le ventre vide. Au menu, on retrouve souvent du riz aux œufs sans œufs et comme elle dit « il suffit d’imaginer qu’il y en a » ! Une façon de faire la nique aux difficultés et une belle philosophie de vie !
Outre le confort matériel, Akihiro souffre surtout de ne jamais voir sa mère qui, par manque de moyens, est souvent contrainte d’annuler ses visites à son jeune fils. Les crises de larmes sont nombreuses et on compatit à sa douleur.
Enfin, je crois que jamais je n’oublierai le premier tome et la façon, entre chagrin et maladresse, sa mère le pousse dans le train pour Saga sans lui avoir expliqué au préalable ce qu’elle prévoyait pour lui. Une scène dont on imagine sans mal la violence morale pour un enfant de cet âge…
Le dessin est simple mais agréable, les visages et les regards très expressifs. Je ne le savais pas en débutant ma lecture mais ce manga est l’adaptation d’un roman autobiographique.
"- Hé ! M'sieur ?? L'Aston, c'est la vraie, au moins ? Elle a le siège éjectable ?
Vingt ans après, Antoine se remémore l’été 1967, un été chaud, mystérieux, diabolique… Du haut de ses 15 ans, il avait eu l’impression de faire de nouvelles expériences en cet été diabolik, mais il lui faudra 20 ans pour faire de véritables découvertes, 20 ans pour faire la lumière sur son passé, 20 ans pour recoller les pièces du puzzle. Un puzzle qui mêle l’adolescence, les relations père-fils, l’espionnage, la littérature, le tout rondement mené par le scénario haletant de Smolderen et magnifié par le dessin de Clérisse. Cette association entre les deux hommes est un alliage en béton armé, en acier trempé. Les deux artistes nous font plonger dans les années 1960 fantasmée mêlant les univers de James Bond, des bandes dessinées italiennes des sœurs Giussani et des dessins du peintre britannique David Hockney. C’est prenant, étonnant, chatoyant !
Pour le plaisir : une de mes chansons préférées de Major Tom, enfin David Bowie ! Encore un artiste à l’univers bien affirmé qui nous a quitté beaucoup trop tôt !