samedi 27 février 2021

Le Juke-box du samedi - Veridis Quo - Daft Punk

 


 

Il y a vingt ans, deux hommes casqués armés de séquenceurs, de synthétiseurs, de computeurs, débarquaient sur notre planète bleue avec pour mission de nous magnétiser, de nous hypnotiser, de nous lobotomiser. Et pendant vingt ans, c’est ce qu’ils ont fait minutieusement, consciencieusement, scrupuleusement… Aujourd’hui, les Daft Punk se séparent et nous avons des rires jaunes, des bleus à l’âme, du rouge aux yeux… Les Daft Punk retournent dans leur planète : comme je les comprends et si j’en avais la possibilité, j’en ferais tout autant ! Bye bye Les Daft Punk

Daft Punk, Veridis Quo (2001)

 

samedi 20 février 2021

Le Juke-box du samedi - P-Machinery - Propaganda

 


J’ai beaucoup écouté cette chanson du groupe allemand « Propaganda » ! Ce que j’aimais, je crois, c’était la voix chaude de la chanteuse qui contrastait avec la froideur des synthétiseurs. Dans le clip, je voyais une critique contre le conformisme ou quelque chose comme ça…

Sans doute avais-je aussi perçu ce cri d’alerte contre l’instrumentalisation, mais sans savoir que nous en serions un jour les victimes désignées, quelques décennies plus tard. N’est-ce pas ce qu’on appelle une prémonition ? Ce groupe avait tout prévu : nous sommes devenus des pantins à la merci des actionnaires, des algorithmes, des GAFAM. Et comme, ils ne servent plus à rien, nos dirigeants s’amusent à vider les bars, les restaurants, les salles de spectacles…. Ce qui leur garantit une paix royale pour finir de détruire ce qui reste à détruire. Ils ont les coudées franches pendant que nous ne pouvons même plus lever le coude sur le zinc d’un troquet bondé en devisant sur le monde…

P-Machinery sonne aujourd’hui comme le tocsin du monde d’avant. P-Machinery est une sorte d’hymne à l’apocalypse…

Propaganda, P-Machinery (1985)

 

lundi 15 février 2021

Une Sacrée mamie - Yoshichi Shimada & Saburô Ishikawa

 

"- Tant que les hommes éprouveront des sentiments de jalousie, de peur ou de discrimination, l'injustice continuera de frapper au hasard.
- Hélas..."

Même si je n’ai pas encore lu la totalité des 11 tomes qui composent cette série, il me reste encore à découvrir les tomes 7, 8, 10 & 11, j’aime beaucoup l’ambiance bienveillante et les valeurs portées par ce manga qui raconte les souvenirs d’enfance du petit Akihiro.

L’histoire se passe au Japon dans les années 50. Peinant à subvenir à ses besoins, sa mère décide d’envoyer Akihiro vivre chez sa grand-mère à la campagne près de la petite ville de Saga. Auprès de son aïeule, Akihiro va être confronté à la rudesse d’un nouveau monde et d’un mode de vie bien éloigné de ce qu’il a connu jusque-là.

Chaque tome se compose de petites histoires, récits d’apprentissage ou mésaventures avec les garnements de son âge, qui lui arrivent comme autant de petites leçons de vie.

Si cette « sacrée mamie » ne manque ni d’espièglerie, d’énergie ou d’humour malgré les conditions de vie relativement difficiles. Un terrible manque d’argent fait que l’un et l’autre s’endorment bien souvent le ventre vide. Au menu, on retrouve souvent du riz aux œufs sans œufs et comme elle dit « il suffit d’imaginer qu’il y en a » ! Une façon de faire la nique aux difficultés et une belle philosophie de vie !

Outre le confort matériel, Akihiro souffre surtout de ne jamais voir sa mère qui, par manque de moyens, est souvent contrainte d’annuler ses visites à son jeune fils. Les crises de larmes sont nombreuses et on compatit à sa douleur.

Enfin, je crois que jamais je n’oublierai le premier tome et la façon, entre chagrin et maladresse, sa mère le pousse dans le train pour Saga sans lui avoir expliqué au préalable ce qu’elle prévoyait pour lui. Une scène dont on imagine sans mal la violence morale pour un enfant de cet âge…

Le dessin est simple mais agréable, les visages et les regards très expressifs. Je ne le savais pas en débutant ma lecture mais ce manga est l’adaptation d’un roman autobiographique.

 


 

Thème de février : Souvenirs d'enfance 
 
Les billets de Nadège, NadineanthO

ISBN 97827566015163
224 pages 
2009
7,99€
 

L'Été diabolik - Thierry Smolderen & Alexandre Clérisse

 

"- Hé ! M'sieur ?? L'Aston, c'est la vraie, au moins ? Elle a le siège éjectable ?
- Non, c'est le modèle français. Elle a une cave à vin."

Vingt ans après, Antoine se remémore l’été 1967, un été chaud, mystérieux, diabolique… Du haut de ses 15 ans, il avait eu l’impression de faire de nouvelles expériences en cet été diabolik, mais il lui faudra 20 ans pour faire de véritables découvertes, 20 ans pour faire la lumière sur son passé, 20 ans pour recoller les pièces du puzzle. Un puzzle qui mêle l’adolescence, les relations père-fils, l’espionnage, la littérature, le tout rondement mené par le scénario haletant de Smolderen et magnifié par le dessin de Clérisse. Cette association entre les deux hommes est un alliage en béton armé, en acier trempé. Les deux artistes nous font plonger dans les années 1960 fantasmée mêlant les univers de James Bond, des bandes dessinées italiennes des sœurs Giussani et des dessins du peintre britannique David Hockney. C’est prenant, étonnant, chatoyant !

 


Thème de février : Souvenirs d'enfance 
 
Les billets de Nadège, Nadine & manU
 
ISBN  9782205073454
168 pages
2016
21€

samedi 13 février 2021

Le Juke-box du samedi - Ashes to ashes - David Bowie

 


Pour le plaisir : une de mes chansons préférées de Major Tom, enfin David Bowie ! Encore un artiste à l’univers bien affirmé qui nous a quitté beaucoup trop tôt !

“Ashes to ashes, funk to funky 
We know Major Tom's a junkie 
Strung out in heaven's high 
Hitting an all-time low”
 
David Bowie, Ashes to ashes (1980)
 

samedi 6 février 2021

Le Juke-box du samedi - Ella, elle l'a - France Gall

 


« Elle a
Ce tout petit supplément d'âme
Cet indéfinissable charme
Cette petite flamme
Tape sur des tonneaux, sur des pianos
Sur tout ce que Dieu peut te mettre entre les mains
Montre ton rire ou ton chagrin
Mais que tu n'aies riens, que tu sois roi
Que tu cherches encore les pouvoirs qui dorment en toi
Tu vois ça ne s'achète pas
Quand tu l'as, tu l'as… »
 
France Gall, Ella, elle l'a (1987) 

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