Quatrième de couverture:
C’est un jour comme les autres que le monde bascula. Un message
apocalyptique annoncé à la télévision. Une prédiction qui se réaliserait
un an plus tard, jour pour jour. Une pluie de feu qui balaya
l’humanité pendant vingt-quatre heures. À leur réveil, les hommes
s’attaquèrent les uns les autres avec une sauvagerie sans pareille. Une
nouvelle race d’humains était née: les chimères, douées de capacités
extraordinaires. Le milliardaire Michael Landman parvint à canaliser les
pouvoirs de certains et à les contrôler pour sauvegarder l’espèce
humaine. Le monde était désormais divisé de manière arbitraire en deux
clans: les Peacekeepers et les autres, semant le chaos et la mort sur
leur passage. Erik Fenton Tyler, lui, échoua aux tests pour accéder à la
première catégorie. Mais son destin lui dévoilerait le rôle capital
qu’il aurait à jouer dans le devenir de l’humanité…
Mariant clins d’œil aux comics et dimension mystique,
Nicolas Arthur signe une fresque apocalyptique captivante et
imprévisible où s’entredéchirent anges et démons au cours d’une
gigantesque guerre civile. Un cocktail détonnant sans le moindre temps
mort pour une réussite du genre.
Mes impressions:
Une annonce étrange faite par un présentateur de journal télévisé à la voix déformée sur le devenir des hommes. Un an après jour pour jour, la prédiction se révèle exacte. Une fine pluie d’étincelles tombe du ciel. Les humains s’écroulent les uns après les autres. La plupart se réveille vingt-quatre heures plus tard dans cet univers post-apocalyptique.
Certains sont morts, d’autres sont transformés à jamais.
Des mutations qui vont faire de certains d’entre eux des créatures d’un nouveau genre dotées de multiples capacités et de pouvoirs surnaturels. Force surhumaine, télékinésie, téléportation, télépathie, pouvoir de maîtriser le temps en sont un échantillon.
Ces nouveaux êtres sont nommés « chimères » à la suite d’une déclaration du Premier Ministre alors que d’autres avec encore plus de capacités et chargés de maintenir un semblant d’ordre sont qualifiés de « peacekeeper ».
Le héros Erik Fenton Tyler, aussi appelé Fenrick ou encore Darklight, n’est pas d’un seul bloc comme les superhéros des années quatre-vingt. C’est un être complexe à la psychologie fouillée. Il est torturé par ses doutes sur l’usage qu’il fait de ses pouvoirs et ses inquiétudes quant à la sécurité de ses proches. Il est tourmenté par ses sentiments pour ceux qu’il aime et pour une femme en particulier ce qui n’est pas sans conséquence sur ses choix.
A l’aspect féerique de l’ensemble s’ajoute le côté chevaleresque d’Erik qui n’hésite pas à se battre pour sa belle, même en la sachant indifférente, et qui surgit toujours au bon moment pour lui venir en aide, quel qu’en soit le prix à payer…
Un univers de comics et des personnages aux multiples facettes donnent une véritable épaisseur à ce récit.
Nicolas Arthur réussi à surfer avec un certain talent sur la vague des héros torturés. On pense forcément au côté sombre des X-Men ou encore à Batman version dark knight. Le dénouement totalement inattendu de cette histoire a achevé de me séduire grâce à un message positif. Message d’Amour universel amené plutôt habilement et bien plus profond qu’il n’y paraît. Je dois bien admettre qu’en ce qui me concerne, ce n’était pas gagné d’avance. En effet, je ne suis pas particulièrement friand de ce genre de récit et j’ai eu un peu de mal à entrer dans l’histoire. Mais la psychologie travaillée des personnages et les différents rebondissements toujours bien amenés ont eu raison de mes réticences. Avis aux amateurs du genre !
Un grand merci à Janyce des Editions Publibook
pour l'envoi spontané de ce livre !
Extraits:
"Dans
les semaines qui suivirent, des événements étranges commencèrent à
apparaître. Des rumeurs folles sur des hommes qui ne seraient plus tout à
fait humains. Des agressions auraient été perpétrées par des hommes qui
auraient des pouvoirs surnaturels.
Les autorités nièrent en bloc toutes allégations sans fondements. "Des chimères", cria le premier ministre à un parterre de journalistes alors que les rumeurs se faisaient plus insistantes. Et, quelques semaines plus tard, alors que les preuves s'accumulaient en faveur de cette théorie, un journaliste reprit ironiquement le terme. C'est depuis ce jour que les nouveaux humains furent baptisés
Les autorités nièrent en bloc toutes allégations sans fondements. "Des chimères", cria le premier ministre à un parterre de journalistes alors que les rumeurs se faisaient plus insistantes. Et, quelques semaines plus tard, alors que les preuves s'accumulaient en faveur de cette théorie, un journaliste reprit ironiquement le terme. C'est depuis ce jour que les nouveaux humains furent baptisés
les "chimères"."
"J'avais enfin l'impression de faire quelque chose de bien. Ma vie avait enfin un sens. J'avais forgé ma destinée au feu de ma volonté. J'avais enfin fini par trouver mon chemin moi le garçon insignifiant, le plus commun des mortels, j'étais devenu l'exception."
"J'avais enfin l'impression de faire quelque chose de bien. Ma vie avait enfin un sens. J'avais forgé ma destinée au feu de ma volonté. J'avais enfin fini par trouver mon chemin moi le garçon insignifiant, le plus commun des mortels, j'étais devenu l'exception."
ISBN 978-2-7483-6676-1
287 pages