« L’Albatros », « Correspondances », « la Chevelure », « l’Horloge »… La lecture des Fleurs du mal m’a flanqué une claque ! Je me suis volontiers laissé enivrer par leur parfum nocif, toxique, maléfique. Leur parfum m’a subjugué. J’ai eu cette chance inouïe de lire le poème de Baudelaire avant qu’il soit interprété par Mylène Farmer. Tic tac,tic tac... Un texte sur le temps qui passe, inexorablement. C’est beau, c’est sombre, c’est grandiose !
« Horloge ! dieu sinistre, effrayant, impassible,
Dont le doigt nous menace et nous dit : « Souviens-toi ! »
Les vibrantes Douleurs dans ton cœur plein d’effroi
Se planteront bientôt comme dans une cible »
Trente ans après, force est de constater que le temps ne m’a pas épargné… En plus de l’horloge, les miroirs ne se lassent pas de me le rappeler. A contrario, il semble que le temps n’ait pas eu de prise sur Mylène Farmer…
« Souviens-toi que le Temps est un joueur avide
Qui gagne sans tricher, à tout coup ! c’est la loi »
Mylène Farmer, L'Horloge (1988)
cette version live est bouleversante !
RépondreSupprimerSon costume de scène me fait penser à Lady Oscar ou à Albator : tu connais ?
SupprimerEt son entrée dans les flammes : c'est magistral !