Quelle merveille ce
livre et quel bonheur de lecture ! Pis, l’est ben trop cute ce petit
gars sur la couverture, là !
« Momaaan…
-Toi, quand tu me parles comme ça, c’est parce que tu veux savoir
quelque chose…
-C’est juste une question que je veux te poser… »
Et il en pose en masse des questions, le bougre !
La religion, ses incohérences,
ses contradictions, est sans doute un de ses sujets favoris, mais tout y passe,
les programmes « au radio », « les vus » au cinéma (Ah, le
traumatisme de la mort de la mère de Bambi), l’arrivée de la télévision qui
change les comportements, les bons petits plats, la lecture, Jules Verne ou Peter Pan plutôt que Berthe
Bernage et très tôt le goût pour raconter des histoires, déjà.
Évidemment dans son entourage, sa
mère, sa grand-mère, ses tantes, on n’en peut plus de toutes ses questions, de
sa malice, de son côté espiègle, son envie de prendre les adultes en défaut n’est
jamais loin. On lit tout ça le sourire aux lèvres. On imagine bien comme ça doit être usant ses incessants pourquoi.
Pourquoi toujours pourquoi ? L’est dont ben tannant, là !
Enfin, on s’attendrit devant ce
petit Michel qui ne comprend pas
pourquoi on lui a offert un beau garage en tôle pour jouer aux petites voitures
alors qu’il avait bien plus envie de poupées en cartons à découper, qu’il
aurait pu habiller, déshabiller, un jeu bien plus créatif en somme... Et puis sa
réaction quand sa mère lui fait comprendre qu’elle n’y verrait pas vraiment
d’inconvénient mais que ce serait plus difficile pour son père…
« -Dis-moi rien, j’ai compris. J’ai compris, maman. J’vas
remercier papa pour le beau garage, pis quand y va être là, j’vas jouer avec.
Pis j’vas avoir l’air d’avoir ben du fun. »
L’est dont ben fin, ce petit Michel, là!
Conversations avec un enfant curieux, c’est un peu comme feuilleter
un album de souvenirs, des souvenirs qui ont l’accent québécois, ceux de
l’enfance de Michel Tremblay dans le
Montréal des années 50. On se régale de la pertinence et de la drôlerie de ses
réflexions frappées du sceau du bon sens, une intelligence et une vivacité d’esprit
à l’origine d’une œuvre incroyable qui a fait de lui un des plus grands auteurs
québécois.
© manU_Bouquins |
Un coup
de cœur et un cadeau que je dois à mon adorable Nad
à qui je souhaite une "Bonne Fête" !
à qui je souhaite une "Bonne Fête" !
ISBN 978 2 330 07383 1
169 pages
2016
18€
oui, une très bonne fête !
RépondreSupprimerMerci mon sweet Bison, toé aussi j't'aime ben fort xxx
SupprimerC'est toi qui es ben trop sweet, merci mon adorable kinG adoré, j't'aime fort fort fort fort xxx
RépondreSupprimerGros becs
<3
Pantoute ! C'est toé qu'est ben trop sweet et ben cute !!
SupprimerJ'taime ben ben gros !! ^^
Petit Michel était définitivement choupinou!!
RépondreSupprimerCarrément oui !
SupprimerDire que je n'ai jamais lu Michel Tremblay...
RépondreSupprimerJe ne te félicite pas Jérôme...
SupprimerUn vrai délice cet opus autobio (bien meilleur que le dernier en date)
RépondreSupprimerC'est ça, un vrai délice ! Ah, mince pour le dernier...
SupprimerEn as-tu parlé ?
Oui, il s'agit de "Vingt-trois secrets bien gardés", que j'ai trouvé bien moins savoureux. Mais j'attends beaucoup de son dernier roman paru au Québec en octobre dernier : "Le cour en bandoulière", qui clôt la "trilogie des cœurs"
RépondreSupprimerJe suis allé lire ton billet du coup. Je comprends ta déception, quand on aime un auteur, on en attend beaucoup...
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