Je dois bien le confesser, je garde une certaine distance avec la
musique anglo-saxonne actuelle. Même si certains morceaux aiguisent ma curiosité,
j’ai souvent de l’indifférence, voire du mépris pour la musique Yankee.
D’une part, l’Amérique n’a pas besoin de moi pour faire vivre ses artistes. D’autre part, j’aime bien l’idée de sauvegarder
mon patrimoine culturel dans cette marée anglophone, un peu comme un
irréductible gaulois se protégeant des assauts romains.
Partant de ce
postulat, les chansons australiennes ont peu de chance d’arriver jusqu’à
mes oreilles. Pourtant, une habitante du pays des kangourous de 19 ans a
relevé le défi. Toni Watson a lancé son « Dance Monkey », à 15 000
kilomètres de chez moi et je me suis laissé séduire par le son, la voix,
le rythme. Ce morceau me plait, surtout cette version live. Serait-ce donc cela la magie de la
mondialisation ?
Tones and I, Dance Monkey (2019)
Moi, c'est l'inverse... J'ai toujours été baigné de musique anglo-saxonne, et doit représenter 85% de mes écoutes chantées...
RépondreSupprimerPar contre s'il faut aller chercher le son jusqu'au pays des kangourous, si mon adolescence me renvoie à INXS et Midnight Oil, maintenant c'est Nick Cave et AC/DC...
Par contre, un deuxième par contre, dans un même commentaire, ça l'enrichit de contrariété, si les grenouilles peuvent faire bon ménage avec les marsupiaux, tu peux jeter une oreille ou les deux, vers Angus et Julia Stone...
En fait, je disais ça pour faire l'intello franchouillard... J'ai beaucoup écouté aussi INXS, Midnight Oil pour l'Australie. A la même période, il y avait R.E.M. et Nirvana du côté des States...
SupprimerJe ne connais pas les Stones d'Australie mais je vais creuser la piste...