"- Tant que les hommes éprouveront des sentiments de jalousie, de peur ou de discrimination, l'injustice continuera de frapper au hasard.
- Hélas..."
Même si je n’ai pas encore lu la totalité des 11 tomes qui composent cette série, il me reste encore à découvrir les tomes 7, 8, 10 & 11, j’aime beaucoup l’ambiance bienveillante et les valeurs portées par ce manga qui raconte les souvenirs d’enfance du petit Akihiro.
L’histoire se passe au Japon dans les années 50. Peinant à subvenir à ses besoins, sa mère décide d’envoyer Akihiro vivre chez sa grand-mère à la campagne près de la petite ville de Saga. Auprès de son aïeule, Akihiro va être confronté à la rudesse d’un nouveau monde et d’un mode de vie bien éloigné de ce qu’il a connu jusque-là.
Chaque tome se compose de petites histoires, récits d’apprentissage ou mésaventures avec les garnements de son âge, qui lui arrivent comme autant de petites leçons de vie.
Si cette « sacrée mamie » ne manque ni d’espièglerie, d’énergie ou d’humour malgré les conditions de vie relativement difficiles. Un terrible manque d’argent fait que l’un et l’autre s’endorment bien souvent le ventre vide. Au menu, on retrouve souvent du riz aux œufs sans œufs et comme elle dit « il suffit d’imaginer qu’il y en a » ! Une façon de faire la nique aux difficultés et une belle philosophie de vie !
Outre le confort matériel, Akihiro souffre surtout de ne jamais voir sa mère qui, par manque de moyens, est souvent contrainte d’annuler ses visites à son jeune fils. Les crises de larmes sont nombreuses et on compatit à sa douleur.
Enfin, je crois que jamais je n’oublierai le premier tome et la façon, entre chagrin et maladresse, sa mère le pousse dans le train pour Saga sans lui avoir expliqué au préalable ce qu’elle prévoyait pour lui. Une scène dont on imagine sans mal la violence morale pour un enfant de cet âge…
Le dessin est simple mais agréable, les visages et les regards très expressifs. Je ne le savais pas en débutant ma lecture mais ce manga est l’adaptation d’un roman autobiographique.
Je suis heureuse qu'AnthO et toi nous rejoignez sur le Transat(lantique)!! Tu attises ma curiosité, cette mamie me plairait bien, je pense!!
RépondreSupprimerContent de vous rejoindre toutes les deux dans cette aventure !
SupprimerC'est un manga vraiment sympa et qui peut plaire à toute la famille.
Ah la richesse des liens avec les grands-parents <3
RépondreSupprimer« il suffit d’imaginer qu’il y en a », ça en effet c'est une magnifique philosophie de vie...
Pauvre enfant qui s'ennuie de sa mère... cette scène du premier tome doit être déchirante.
J'ai une envie folle de découvrir cette sacré mamie.
T'es un amour d'avoir participé!!! Je t'aime fort et ça tu le sais, han?
Gros becs xxx
Tu as raison, des liens uniques...
SupprimerLaisse-toi tenter !
Je me le demandais justement... ;)
Gros becs sucrés ! :*
J'adore ce manga qui trône dans ma bibliothèque depuis sa parution. Certains tomes sont devenus difficiles à trouver il me semble, j'espère que tu.pourras compléter la série !
RépondreSupprimerBien aimé ce manga sans trop de "baston" (les mésaventures du gamin quand il se lance dans un concours de Sumo ou un concours de gloutonnerie...), la présence récurrente des voleurs et autres arnaqueurs de tous poils, l'instituteur...
RépondreSupprimerOn aimerait bien en savoir davantage sur ce qu'il y a eu après cette "tranche de vie" de l'enfance, un aimant attaché à la ceinture...
Pour ma part, c'est par emprunt à deux bibliothèques parisienne différentes que j'ai pu lire tous les tomes. Désormais, je vais les guetter d'occasion (dans le désordre, forcément!), pour les proposer éventuellement au Circul'livres de mon AMAP...
(s) ta d loi du cine, "squatter" chez dasola