Quatrième de couverture:
Lorsque
le RMS Titanic quitte le port irlandais de Queenstown (aujourd’hui
Cobh) le jeudi 11 avril 1912, il emmène avec lui 2228 hommes, femmes et
enfants de toutes conditions sociales. Le dimanche 14 avril 1912 à 23 h
40, il heurte un iceberg et coule deux heures et quarante minutes plus
tard. 1523 personnes disparaissent dans la catastrophe. 705 d’entre
elles se retrouveront, toutes barrières sociales effacées, dans de
petits canots dérivant en plein Atlantique nord.
À travers les destins d’une trentaine de personnes, passagers et membres d’équipage, la courte existence du Titanic est reconstituée de l’intérieur. En se basant sur leurs témoignages et sur celui de ceux qui les ont côtoyés, la parole a été donnée à quelques-uns des acteurs du drame pour mieux le comprendre et revivre les derniers moments du majestueux paquebot. Certains ont disparu avec le Titanic, d’autres ont survécu.
Un ouvrage vivant et vibrant, qui fait revivre avec intensité et précision les derniers jours du Titanic.
À travers les destins d’une trentaine de personnes, passagers et membres d’équipage, la courte existence du Titanic est reconstituée de l’intérieur. En se basant sur leurs témoignages et sur celui de ceux qui les ont côtoyés, la parole a été donnée à quelques-uns des acteurs du drame pour mieux le comprendre et revivre les derniers moments du majestueux paquebot. Certains ont disparu avec le Titanic, d’autres ont survécu.
Un ouvrage vivant et vibrant, qui fait revivre avec intensité et précision les derniers jours du Titanic.
Gérard Piouffre est écrivain, journaliste et historien spécialisé dans la marine et l'aviation. Passionné par le Titanic depuis son enfance, il est l'auteur de nombreux ouvrages sur le sujet, dont Le Titanic ne répond plus (Larousse, 2009).
Mes impressions:
Tout d’abord, je tiens à adresser
un grand merci à Manon du blog Les lectures de Manon
pour l’envoi de ce livre qui, lui, est arrivé à bon port, contrairement au
paquebot dont il raconte les derniers jours, le tristement célèbre Titanic.
Personnellement, le naufrage du Titanic
m’a toujours intéressé. J’ai lu beaucoup de choses à son sujet. J’ai même
trouvé, un jour dans une foire aux puces des exemplaires de journaux de
l’époque relatant la tragédie. Quand le film de James Cameron est sorti, je me
suis régalé de la reconstitution de
l’époque, du bateau, des décors, plus que de l’histoire d’amour entre Rose et
Jack même si je n’ai pas boudé mon plaisir, on ne se refait pas. Et puis, ils
étaient tellement mignons tous les deux…
Gérard Piouffre, l’auteur de ce Nous
étions à bord du Titanic : du 27 mars au 15 avril 1912, nous livre
donc les vingt ultimes jours du fameux « insubmersible ». Je dois
bien admettre que le premier tiers du livre est particulièrement indigeste. Que
d’informations, que de détails techniques, mécaniques, bref que de
lourdeurs ! J’ai bien souvent reposé ce livre en ayant pas une grande
envie de le reprendre et pourtant le sujet m’intéresse. Toute cette mine d’informations n’est pas
inintéressante mais ça fait beaucoup, vraiment beaucoup, voire trop ! A mon avis certains lecteurs risquent de saturer rapidement et de le reposer à
jamais.
J’ai malgré tout poursuivi ma
lecture et me suis finalement laissé prendre à la démarche de l’auteur. J’ai
suivi l’évolution des uns et des autres avec intérêt. Son trait de génie est de
nous donner la vision de chacune des personnes évoquées par le biais de ce qui
pourrait être leur journal intime. Ces « journaux intimes »
constituant au final une sorte de journal de bord de l’avant tragédie puis de
la tragédie elle-même. Le fait que chacune de ces personnes semblent s’exprimer
de la même façon ne m’a pas du tout gêné, au contraire, ça concourt plutôt pour
moi à donner de la cohésion et donc de la force à l’ensemble du récit.
On frémit bien souvent en lisant
les décisions et les motivations du Commandant Smith. De même, les anecdotes de
certains passagers font froids dans le dos : les intuitions des uns, les
prémonitions des autres, le sarcophage maudit qui se serait trouver à bord (les
spécialistes s’accordent cependant à dire qu’il n’en fût rien et J.J. Astor,
paix à son âme, n’a pas pu confirmer ou infirmer). De même, la chatte mascotte
du Titanic qui aurait quitté le navire avec ses petits juste avant le départ
(ah, l’instinct des animaux…). Autant de rumeurs qui contribuent à alimenter la
légende selon laquelle le Titanic aurait été maudit. Une chose est bien certaine, la chance
n’était pas avec lui…
Bref, une lecture qui m’a
vraiment enthousiasmée, une fois le premier tiers du livre évacué. Une lecture
qui donne envie de lire tout ce qu’on peut trouver sur le sujet et de revoir
les films et documentaires tournés sur cette tragédie.
" Une lecture qui donne envie de lire tout ce qu’on peut trouver sur le sujet et de revoir les films et documentaires tournés sur cette tragédie. "
RépondreSupprimerCe qui tombe bien, puisque Titanic va ressortir en 3D. Cela dit, je comprends que cela passionne. Il y a la Mer, les naufrages, ces 'monstres' insubmersibles, l'aventure et le drame. Tout pour plaire, tout pour fasciner...
S'il repasse vers chez moi, j'irai peut-être le revoir.
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