samedi 12 décembre 2020

Le Juke-box du samedi - Boys don't cry - The Cure

 


À l’adolescence, je n’ai pas eu besoin de traitement contre l’acné, ni contre l’anémie, ni contre la mononucléose… J’ai vécu une adolescence parfaite, ou plutôt parfaitement ennuyeuse ! Un jour, j’ai découvert The Cure et c’était le traitement à tous les maux dont je souffrais.

Robert Smith était si décalé, sa musique si étrange et sa voix si unique que ça ne pouvait que plaire à l’adolescent que j’étais : décalé, étrange et forcément unique. A cet âge, on y croit…

J’ai suivi mon traitement assidument pendant dix ans et ça m’a plutôt réussi ! Certains de mes camarades de lycée ont adopté son look déjanté, certains se sont crêpés les cheveux au sucre. Mais ce n’était pas les plus anticonformistes. Pour ma part, j’ai adopté ce brin de folie… qui ne m’a jamais quitté depuis… 

 

The Cure, Boys don't cry (1986)

 

1 commentaire:

  1. Joli témoignage ! 🤗
    Dans mon collège, un gars assumait parfait son look "The Cure" et on lui foutait la paix, proviseur y compris... Mais c'était avant !

    Sinon, rien (ou juste un petit peu) à voir mais à lire le roman jeunesse portant le même titre, de Malorie Blackman, une magnifique histoire de paternité et avec un poignant témoignage d'homophobie. (Prix des Incorruptibles 2013) 🙏

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