"La frontière entre la réalité et l’imaginaire, quand on est au bout de tout, est plus fragile qu’on ne le pense."
Une couverture magnifique, un
titre plein de poésie, après La Surface de réparation, également proposé
par Babelio, c’est avec un immense plaisir
que j’ai replongé dans l’univers d’Alain Gillot.
L’écriture est toujours aussi
accrocheuse, le style toujours aussi plaisant. L’histoire, elle, ne laissera
personne indifférent.
Dani est un père de famille qui a
laissé sa vie de famille de côté au profit de sa réussite professionnelle. Mais
quand il reçoit un coup de fil lui annonçant le décès par noyade de Tom, son
fils de sept ans, tout bascule.
"Son visage était massacré par la peine et j'ai pris conscience que nous
ne nous étions pas touchés, comme s'il y avait quelque chose de
douloureux à le faire. Parce que nous étions trop à vif ? Parce que nous
n'avions plus le droit de nous aimer ? J'ai cherché sa main qui fuyait
et je l'ai attirée contre moi. Une plainte est sortie de son corps, je
n'avais jamais rien entendu d'aussi déchirant."
Il quitte la Chine et rejoint la
France pour assister aux funérailles. Colère, regrets et remords l’envahissent.
Comment affronter son épouse, l’entourage, leur peine, leurs regards ? Sa femme
et lui ne réagissent évidemment pas de la même façon face au drame et comme
souvent dans ces cas-là, le couple se délite.
Contre toute attente, Tom finit
par apparaître à son père. Visions, hallucinations ? Rejetant dans un
premier temps, ce « fantôme », le père défait finit délibérément par
se prendre au jeu. On ne réécrit pas l’histoire mais pourquoi ne pas tenter d’y
croire et de se retrouver une dernière fois ? Ensemble, ils vont tenter de
S’inventer une île…
Malgré son douloureux sujet, la
perte d’un enfant, S’inventer une île est un roman sur le deuil tout
en délicatesse, une histoire empreinte d’une incroyable douceur…
Merci à Babelio et à
Flammarion !
ISBN 978 2 0814 18370
208 pages
2019
17€
Malgré la douleur du sujet, cela a l'air d'être un très beau roman, tu en as fait une très belle chronique. La couverture est magnifique mais ta perception de ce roman semble l'être aussi.
RépondreSupprimerUn très beau roman, vraiment...
SupprimerQuestion subsidiaire, tu vas garder tes décorations de Noël tout au long de l'année ?
RépondreSupprimerC'est Noël toute l'année dans mon marais...et j'aime bien les boules !
SupprimerMdr ...
SupprimerBoules à part, couverture, billet, sujet tout pour me plaire ;-)
SupprimerUn très beau livre dont je ne doute pas qu'il te plaise...
SupprimerOh là là. Il me semble trop triste pour moi. J'ai l'impression que je serais en apnée ou en larmes tout au long de l'histoire.
RépondreSupprimerPour la déco, t'inquiète ! On a encore le sapin....
Pas larmoyant du tout pourtant, tout en pudeur...
SupprimerC'est original au moins ! ;)
Le titre et l'histoire résonnent de l'écho de la résilience, non ?
RépondreSupprimerBelle chronique, toute en finesse, merci :)
On peut dire ça oui... Merci Lup !
SupprimerAvec un titre pareil... <3
RépondreSupprimerMais quelle histoire triste...
Quoi de plus beau que de s'inventer une île pour survivre à l'inimaginable.
Quel beau livre!
BB mon sweet kinG xxx
C'est ça, s'inventer une île pour survivre à l'inimaginable...
SupprimerPas de "Masse critique" pour moi ce mois-ci. Je n'avais pas noté ce livre, peut-être a-t-il été ajouté après, je regarde rarement les rajouts.
RépondreSupprimerUn sujet délicat mais qui semble bien traiter.
Belle semaine, FLaure
C'était une Masse Critique Privilège FLaure, il n'était pas dans la dernière sélection.
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