"Je suis la fille d'une dépression post-partum et d'un raté
démissionnaire. Je suis la sœur d'un clone paternel et d'un monstre
répugnant."
Quelle claque !
Roman après roman, Estelle Tharreau construit un intéressant
parcours avec une production aussi marquante que singulière. Des histoires toujours
sombres mais chaque fois différentes, une écriture accrocheuse, une tension
insidieuse qui tenaille le lecteur, un art maitrisé du suspense.
Commencer un roman d’Estelle Tharreau en fin de soirée,
c’est prendre le risque de passer une nuit blanche…
Cette fois, elle choisit de nous faire
pénétrer l’esprit, tortueux, d’une tueuse en série. La narration de son point
de vue, à la première personne, l’utilisation du « je », ajoutent à
l’identification et donc au malaise du lecteur.
Oscillant entre scènes du présent et
flashbacks du passé, on suit l’évolution de cette enfant pas comme les autres,
le mal incarné sous les traits d’un petit ange blond, au-dessous de tout
soupçon. On peine parfois à imaginer qu’une enfant puisse être aussi fausse,
manipulatrice, malveillante, déterminée
et pourtant. L’âge n’arrangera rien à l’affaire…
Comme pour tout bon thriller, mieux
vaut ne pas trop en dire et laisser au maximum le plaisir de la découverte au
lecteur. Sachez seulement que quand le roman commence, Nadège, l’héroïne vient
de commettre un nouveau meurtre qui pourrait bien être celui qui va la perdre
définitivement.
Une des bonnes idées de l’auteure est
d’avoir situé l’enfance de son héroïne en Provence. Pas une Provence de carte
postale, entre champs de lavande et chant des cigales, mais dans une nature
particulièrement rude, aride, poussiéreuse, rocailleuse, perpétuellement
fouettée par les vents, un environnement hostile qui a fait sortir de ses
entrailles, une créature non moins hostile…
Quand l’ombre monstrueuse d’une meurtrière psychopathe se
superpose insidieusement à la vôtre, Mon
Ombre assassine, d’Estelle Tharreau, un roman glaçant…
ISBN 978 2 37258 050 2
227 pages
2018
9,99€
(Livre reçu en service de presse)
Une Provence à la Ugolin !... :-)
RépondreSupprimerLe côté glaçant, c'est pour inciter à mettre des glaçons dans l'anisette ?
Pour la Provence à la Ugolin, tu repasseras là !!
SupprimerFais gaffe à l'anisette, Nadège y a sans doute glissé du poison... ;)
227 pages qui doivent te prendre aux tripes. J'aime ce côté "glaçant".
RépondreSupprimerMerci pour la découverte, FLaure
Laisse-toi tenter FLaure, tu ne le regretteras pas !
SupprimerBonne semaine.
Un grand merci de me suivre depuis bientôt quatre ans et de m'adresser une si belle chronique. A bientôt pour de nouvelles sombres aventures. Estelle
RépondreSupprimerDepuis le premier, c'est vraiment chaque fois un plaisir, sans flatterie aucune.
SupprimerA bientôt, j'attends le prochain avec impatience...
Si tout va bien, je vous dis à l'année prochaine. Si tout va bien...
SupprimerJ'espère que tout ira bien... Si je peux vous aider, faites-moi signe ! ;)
SupprimerFlippant tout ça ! Je suis un lecteur trop peureux pour me lancer dans une telle lecture.
RépondreSupprimerJe sais que ce n'est pas un genre que tu affectionnes particulièrement Jérôme mais il plairait peut-être à ta femme...
SupprimerAvec «Quelle claque » tu me happes, mais avec « Tueuse en série » tu me perds.
SupprimerJe suis mitigée entre l’envie de plonger dedans et le côté sérial killer qui me fait peur !
RRRRRRAAAAAAAaahhhhhhhhhh
Tu m’énerves ;-)
Fillette !! ;)
SupprimerJ’adore les pages turner qui nous tiennent éveillés toute la nuit, surtout avec un bon suspense… même pas peur! ^^
RépondreSupprimerUn jour je découvrirai cette belle auteure que tu adores… je serai charmée, c’est certain :-*
Estelle Tharreau, elle est terrible... ;)
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