Voilà ça y est, j’y suis arrivé !
Je suis enfin venu à bout de ce pavé indigeste ! Je mentirai en disant que
je n’ai pas sauté quelques passages. Qui a dit quelques pages ?!...
Tout commence quand Hadiyyah, la
fille d’Azhar, le meilleur ami de
Barbara Havers, est enlevée par sa mère. Tout se complique quand la jeune fille
disparait étrangement sur un marché de Toscane. L’angoisse et les tensions plus
que légitimes entre les parents vont mener à bien des déboires.
Havers va souvent manquer de
discernement au cours de son enquête, aveuglée qu’elle est par les sentiments
qu’elle ressent à l’égard de son ami. Sentiments dont elle ne semble elle-même
pas vraiment consciente. Entre l’amitié et l’amour, la frontière est parfois
bien ténue.
Seul Lynley va être dépêché à
Lucca en Toscane pour faire la lumière sur cette affaire tandis qu’Havers sera
pieds et poings liés à Londres. Mais elle n’est pas du genre à se laisser
dicter sa conduite surtout quand un de ses amis a besoin d’elle. Quand un effroyable
meurtre est commis, toutes ses
certitudes s’effondrent…
Dix-huitième enquête du détonnant
duo composé de l’aristocratique inspecteur Thomas Lynley et du sergent Barbara
Havers, Juste une mauvaise action,
pourrait être un polar passionnant. Pourrait.
Même si j’ai eu un immense
plaisir à retrouver Lynley et Havers, tellement différents et pourtant tellement
proches, mon plaisir a été sérieusement entaché par l’accumulation de descriptions
en tous genres.
Elizabeth George décrit, détaille, dépeint, énumère tout ce qu’il
est possible de décrire, de détailler, de dépeindre, d’énumérer. Les
personnages, les personnalités, leur psychologie passent encore mais on a aussi
droit en long, en large et en travers à la campagne, aux multiples décors, aux
variétés de fleurs, d’arbres, au style des vêtements, aux types de menus, aux
meubles, aux motifs des tapisseries, à la couleur des rideaux… C’est long, c’est
lourd, ça n’en finit pas, trop, c’est trop ! Le délayage est rarement
payant et encore moins dans un roman policier…
Juste une mauvaise action n’est pas un mauvais livre mais un livre
qui aurait été deux fois plus efficace s’il avait été deux fois moins long !
Elizabeth George |
Merci à Babelio et aux Presses de la Cité
ISBN 978 2 258 08510 7
699 pages
Ce que vous faites est très louable, en revanche seules les grandes maisons d'édition sont capables d'envoyer gracieusement des centaines d'exemplaires aux blogueurs. En revanches vous passez sous silence les petits qui enx ont besoin de promotion, c'est une spirale perverse...
RépondreSupprimerJean-François Gaubert
SupprimerGaëlle Moreau
Antoine Gouguel
Géraldine Munch
Lorenzo Chiavini
Arthur Nicolas
Anne-Marie Molinié
Colette Dufour
Frédéric Martineau
Liste non exhaustive d'auteurs peu ou pas connus dont j'ai parlé sur ce blog !
Et je me ferai un plaisir de parler de vos livres. :)
Mêmes sentiments après la lecture de ce livre et probablement aussi mêmes pages sautées! :)
RépondreSupprimerNos ressentis sont en effet très proches, on a bien lu le même livre ! :)
SupprimerOuille... Un pavé ou on saute des passages? Je vais passer mon tour je pense, parce que moi aussi je serais capable de sauter plein de pages...
RépondreSupprimerTout ça n'est que mon avis bien personnel....
Supprimer"C’est long, c’est lourd, ça n’en finit pas, trop, c’est trop !"...je te cite...
RépondreSupprimerC'est souvent aussi ce "qu'elles" disent à mon sujet...je ne sais pas pourquoi d'ailleurs...ah Elisabeth, toi et moi sommes des incompris....
;-)))))
PS:z'avez vu la tête du toutou à Liz...il fait un peu peur quand même...
Bon il faut faire quelque chose Jacques, je suis assailli de messages de femmes en délires qui exigent la publication d'une photo ! ^^
SupprimerJe le trouve mignon moi son toutou à Liz, il est coiffé comme elle en plus...
Tu nous épargnes un gros pavé bien lourd alors !!! Rôhhh ;-)
RépondreSupprimerJuste une mauvaise action ! juste une mauvaise pioche ! ^^ qui a dit mauvaise pioche ??? ;-)
Slurpppp
J'avais l'envie de retrouver Lynley et Havers mais les 700 pages auraient dû me retenir. Mais parfois, 1000 pages se lisent quasiment d'une traite !
SupprimerSlurppp dans ton... Tu choisis l'endroit ! ;)
Eh ben voila, une tentation de moins ;)
RépondreSupprimerJe plaide coupable... ;)
SupprimerUn polar indigeste, où tu as sauté quelques pages, voire plusieurs, ce n’est pas très tentant ;-)
RépondreSupprimerSi en plus il est entaché par des descriptions qui n’en finissent plus, il y a très peu de chance que j’y pose les pieds. 700 pages en plus, tu as dû trouver ça pénible… Mais tu l'as fait :-)
Grouik
Et en plus, je te fais économiser 23,50€, de quoi t'acheter un ou deux autres livres plus prenants ! :)
SupprimerBzZz BzZz
Voilà qui a le mérite d'être clair ! ^^ Au moins grâce à toi, je ne taperai pas un pavé indigeste et je ferai des économies ! Merci manU :)
RépondreSupprimerQuand on peut rendre service... ;)
SupprimerCela dit, j'aurai préféré être davantage séduit.
"la couleur des rideaux" ... Beige saumoné, je suppose, pour aller avec la coiffure du chien ?
RépondreSupprimerVa savoir ! :)
SupprimerEt tu en as lu beaucoup d'autres d'Elizabeth et de George. Parce qu'après ça, je me pose des questions sur l'avenir de cette auteure dans ma bibliothèque. Pour le moment, un zéro pointé et je ne crois pas changer d'idée d'ici peu même si tu refais ses louanges ou tu accordes de nouveau les yeux fermés ton soutien à George...
RépondreSupprimer"Soutien à George..." Voilà donc où tu voulais en venir, tout ça pour ça !!...
SupprimerSacré toi ! :)
Sinon, pour répondre à ta question, j'ai lu au moins 4 de ses livres dont le tout premier "Enquête dans le brouillard" et son livre sur l'écriture "Mes secrets d'écrivain".
Par goût et choix, je ne lis quasiment jamais de polars mais je crois que le rythme est très important dans ce style là.
RépondreSupprimerCertains auteurs arrivent à captiver avec des pavés et des longues descriptions, mais ils sont rares et la mode est au texte court...
Bienvenue ici Mind The Gap !
SupprimerLe rythme est vraiment ce qui manque à cette histoire, dommage...