Martine Delerm (Photographies)
Livre de Poche N°30054
ISBN 2 253 07259 1
157 pages
2002
(acheté dans un vide-grenier)
Quatrième de couverture:
"Il y avait quelque chose dans l'air, ce matin-là. Ça ne s'explique
pas. Ça vient deux fois par an, peut-être, au début du printemps
souvent, et quelquefois à la fin de l'automne. Le ciel d'avril était
léger, un peu laiteux, rien d'extraordinaire. Les marronniers ne
déployaient qu'avec parcimonie leurs premières feuilles sucrées. Mais
elle l'avait senti dès les premiers pas sur le trottoir, avant même
d'enfourcher sa bicyclette. Une allégresse. Pas le jaillissement de la
joie, pas le battement de coeur toujours un peu anxieux du bonheur."
Ph. D.
Mes impressions:
Un vieil encadrement de fenêtre, la plaque d’un nom de rue, un tag sur mur, un égout, l’étal d’un brocanteur, un bouquiniste, des feuilles mortes, un bistrot de quartier, le reflet d’un immeuble dans un rétroviseur, les toits de Paris, des bonbons dans les bocaux d’un confiseur, la cathédrale Notre-Dame, les bouquinistes des bords de Seine et bien d’autres sujets encore ont inspiré la photographe Martine Delerm au hasard de ses flâneries dans la ville lumière. Ville lumière mais aussi ville d’ombres, de reflets, de miroitements, d’ambiance, de vie, au singulier comme au pluriel.
Un vieil encadrement de fenêtre, la plaque d’un nom de rue, un tag sur mur, un égout, l’étal d’un brocanteur, un bouquiniste, des feuilles mortes, un bistrot de quartier, le reflet d’un immeuble dans un rétroviseur, les toits de Paris, des bonbons dans les bocaux d’un confiseur, la cathédrale Notre-Dame, les bouquinistes des bords de Seine et bien d’autres sujets encore ont inspiré la photographe Martine Delerm au hasard de ses flâneries dans la ville lumière. Ville lumière mais aussi ville d’ombres, de reflets, de miroitements, d’ambiance, de vie, au singulier comme au pluriel.
A partir de ces instantanés, Philippe Delerm, son mari,
laisse sa prose s’évader de son porte-plume pour mieux nous inviter à savourer ces
furtifs petits moments saisies dans la capitale. On reconnait sa patte, son
goût pour le charme d’antan, pour les petites choses du quotidien, pour les
petites phrases et son sens de la formule. Il parvient quasiment chaque fois à magnifier
ces petits riens et à nous les faire découvrir sous un jour nouveau.
En dépit de son indéniable talent, je dois reconnaitre que j’ai
été davantage séduit par les photographies que par les textes qui les
accompagnent. Un livre véritablement sympathique même s’il n’est pas un des
meilleurs de l’auteur.
A votre
tour, laissez-vous guider dans Paris et savourez l’instant…
♣ ♣ ♣
ça relève un peu de l'exercice de style ou du travail de commande, non ? Sans doute pour cela que les textes ne t'ont pas plus convaincu que cela...
RépondreSupprimerC'est bien possible, je n'ai fait aucune recherche sur ce livre, ce serait en effet une explication.
SupprimerOn sent, c'est vrai, un peu ta déception, en revanche je ne doute pas que les photos doivent être magnifiques......Une belle photo qui capte et saisi l'instant...j'adore cette idée...;)
RépondreSupprimerBelle et douce nuit :D
Un plaisir en demi-teinte... :)
SupprimerCommande ou pas, l'exercice me parait quand même intéressant.
RépondreSupprimerJe ne pourrais juger les écrits - je n'ai jamais lu Delerm - mais les photos pourquoi pas. ça me plait de regarder les photographies, d'une ville, d'un rien, d'un tout, anonyme ou pas. La photographie est un grand art, et les sujets variés.
J'ai commencé Delerm en 1998 avec "La première gorgée de bière et autres plaisirs minuscules" que je ne peux que te conseiller.
SupprimerIl demeure mon préféré et j'adore la notion de plaisir minuscule...
et moi, j'adore la notion de gorgée de bière...
SupprimerJe me doutais bien que tu serais interpelé par ce titre !! :D
SupprimerDe temps en temps se laisser bercer seulement par de belles photos et rêver peut-être dessus cela fait du bien.
RépondreSupprimerBon dimanche, FLaure