« Ces lambeaux de murs déchiquetés, torturés, qui ne protègent
plus personnes ; ces fils électriques qui ne servent plus à rien ; ces rails de
tramway qui ne mènent nulle part ; ces enseignes de magasins fantômes, font
d'Oradour-sur-Glane une ombre oppressante. Quel rapport y a-t-il entre ces
vestiges de désolation et un bourg plein de vie ? Aucun sinon le résultat de la
folie meurtrière de l'homme. »
« La folie meurtrière de
l’homme », c’est bien l’expression qui convient pour parler du massacre
d’Oradour-sur-Glane le 10 juin 1944.
Afin de ne pas semer la panique,
les SS annoncent aux villageois un simple contrôle d’identité. Tout le monde se
rassemble sur la place principale du village, le Champ de foire. La plupart
pense que tout va vite rentrer dans l’ordre et que chacun pourra vite reprendre
ses activités. Mais les SS ont décidé de faire d’Oradour-sur-Glane un exemple.
642 personnes sont lâchement
assassinées.
Femmes et enfants sont enfermés
dans l’église du village pour y être gazés. Les hommes, eux, sont parqués dans
des cours, des granges, pour y être mitraillés. Seuls une seule femme et cinq
hommes vont en réchapper.
Robert Hébras, auteur de ce petit livre, est un de ces survivants.
Il a vécu ce drame de l’intérieur. Il nous fait le récit heure par heure de
cette boucherie. La barbarie nazie dans toute son horreur. Le récit poignant d’un drame révoltant.
A lire pour ne jamais oublier…
Les Chemins de la Mémoire
ISBN 2 84702 005 5
36 pages
5€
Ton billet me donne des frissons ! Quelle horreur ! Oradour-sur-Glane c'est la barbarie, l'inhumanité et la haine. Ce bouquin doit être très difficile à lire...
RépondreSupprimerLe livre ne fait pas dans la surenchère, la réalité se suffit à elle-même...
SupprimerJe le lirai, c'est un livre qui m'intéresse et c'est un sujet important !
RépondreSupprimerUn sujet qu'il ne faut pas oublier...
SupprimerLecture trop éprouvante pour moi, mais je peux de certifier que je pense souvent à toutes ces personnes qui sont mortes sous l'ignominie de l'homme...
RépondreSupprimerJe n'en doute pas une seconde...
SupprimerLa dernière fois, j'ai failli boire une Paulaner... Mais pas sûr que cela aurait bon genre de la prendre en photo à coté de ce livre... Mais de fait. A ne pas oublier, donc. Une Paulaner m'attend.
RépondreSupprimerPas sûr en effet...
SupprimerJe me suis toujours demandée comment on arrivait à appréhender le quotidien ayant survécu à un choc post traumatique aussi grand. On doit forcément trainer en soi des images assez horribles pour déformer à jamais notre regard sur le monde actuel, d’autant plus que les guerres n’ont jamais cessées, ni « la folie meurtrières des hommes ».
RépondreSupprimerÀ lire pour ne jamais oublier, tout à fait d’accord…
Comment vivre après ça ? une question que je me pose souvent...
Supprimerça ma rappelle le très beau roman jeunesse "Oradour la douleur", indispensable pour faire découvrir ce drame aux enfants.
RépondreSupprimerMerci pour le conseil !
SupprimerBonjour manU, c'est bien d'évoquer encore cette tragédie. Il ne faut pas oublier. Je suis allée il y 5 ou 6 ans à Oradour (ce n'était pas le première fois), C'est poignant. En revanche, le village s'abîme de plus en plus 70 ans après. Bonne journée.
RépondreSupprimerC'est le but de ce billet Dasola, ne pas oublier...
SupprimerCher ManU
RépondreSupprimerJ'ai lu ce livre il y a longtemps. Je n'ai plus été la même après. Il m'a tellement marquée que, justement, j'en parlais avec Cristina. Nous évoquions les livres qui nous ont bouleversés. Celui-ci m'a enlevé une partit de ma naïveté et m'a mise en face de la monstruosité humaine. Merci pour ce billet.
Lydie de la médiathèque de Mours
Merci pour ces quelques mots Lydie !
SupprimerC'est effectivement un livre bouleversant. La barbarie humaine n'a pas de limite...
J'ai eu l'occasion de me rendre à Oradour-sur-Glane et la lecture de ce livre a ravivé des images. J'y pense tous les jours depuis...
La mémoire et l'oubli... C'est tellement simple. Mais aussi tellement douloureux de se souvenir. Mais il ne faut pas oublier, jamais. Les atrocités ont détruit trop de vies, même parmi les vivants.Mon père était un fils de Boche, et ça l'a dévasté...
RépondreSupprimerJe connais bien le sujet pour l'Espagne qui essaye de taire les morts de la guerre civile et du franquisme et qui n'arrive pas à se réconcilier avec son passé. Avec un tel frein, un tel boulet au pied, comment avancer?
Rien n'est jamais simple quel que soit le côté duquel on se trouve et le poids du passé est parfois bien lourd à porter...
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