Quatrième de couverture:
"- Ça s'appelle "la nature" frangin... Jadis,
les hommes vivaient dans la nature où
ils chassaient pour se nourrir...
- J'aurais pas pu."
Mes impressions:
Toute ressemblance avec des
personnes existant ou ayant existé est totalement…PAS fortuite du tout ! Surtout
quand Ferri scénarise et que Larcenet dessine, en s’inspirant de la vie de
Larcenet. Vous suivez toujours ? La mise en abyme vous connaissez ? Vous
allez voir, c’est tout simple !
Manu Larssinet, auteur de bandes
dessinées, quitte Juvisy avec Mariette, sa compagne, pour s’installer aux
Ravenelles, « un petit coin de nature qui est le cadre idéal pour la
lessive Le Chat Machine »… Euh, je m’égare, je voulais dire un cadre
enchanteur pour eux et leur chat Speed. Finis les rythmes urbains trépidants,
vive la sérénité de la vie à la campagne. Mais quand on est un indécrottable citadin,
l’adaptation s’avère finalement un peu plus compliquée que prévue, ce qui
entraine une multitude de scénettes drôlissimes.
De la difficulté à lâcher le PC et le
téléphone portable, à l’adaptation aux voisins et locaux plus pittoresques les
uns que les autres, sans parler de leur dialecte, tout y passe. Du propriétaire
M. Henri, toujours à guetter derrière leur fenêtre, en passant par l’ancien
maire, plus ou moins ermite qui vit dans les bois, à Madame Mortemont, la
vieille voisine plus qu’inquiétante, qui reste ma préférée, ils sont tous plus amusants
les uns que les autres. Les inquiétudes, les terreurs nocturnes, les petites lâchetés
de ce froussard de Manu et les affres de la création, font tout le sel de cet
album véritablement drôle et touchant de sincérité.
La parenté avec "Le Combat
Ordinaire", l’aspect social en moins, est évidente. On se sent d’emblée en terrain
connu. Conçu pour être publié dans un format à l’italienne, on a, le plus
souvent, deux scénettes par page, ce qui donne un vrai rythme à l’ensemble. L’apparente
naïveté du dessin appuie encore l’aspect délibérément simple et normal de l’histoire.
"Le Retour à la terre", un grand
bol d’air ! Karoutcho !
C'est bien simple : j'adore ! J'ai lu cette série je ne sais combien de fois, piochant des petites scènes ici et là. Une de mes préférées : Manu sous son carton parce qu'autour de lui, c'est trop grand.
RépondreSupprimerDans le même genre d'idées, as-tu lu la série "Toxic Planet" de David Ratte ?
Oui, c'est vraiment excellent ce gag aussi ! :D
SupprimerNon, je ne connais pas "Toxic Planet" mais merci pour le conseil, je vais aller voir ça.
Larssinet, Larcenet...Il se prend pas au sérieux et j'adore.
RépondreSupprimerMoi je suis une petite rate des villes et rate des champs.J'ai des inconvénients mais surtout tous les avantages.
Pourtant que la campagne est belle.....:D
Merci pour ce doux billet qui sent bon le printemps ;)
Je pensais plutôt à une fouine moi.... ;D
SupprimerCa marche pour une petite fouinasse des champs ;)
SupprimerJ'ai l'intégrale au format à l'italienne. C'est un incontournable de ma bédéthèque !
RépondreSupprimerJ'ai moi aussi l'intégrale mais en format classique et c'est devenu un des bijoux de ma toute jeune bédéthèque ! :)
SupprimerJe l'ai noté, encadré, surligné !!!
RépondreSupprimerExcellente initiative !!!
SupprimerQuestion d'un inculte naïf : c'est quoi le format à l'italienne ?
RépondreSupprimerLe format à l'italienne, c'est quand la largeur du livre est plus grande que la hauteur.
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