Phébus
ISBN 978 2 7529 0760 8
296 pages
(reçu dans le cadre de l'opération Masse Critique de Babelio)
Quatrième de couverture:
Quand Greg, un adolescent féru de photographie, découvre les ruines de
l’ancienne demeure de Graveney Hall, il sait tout de suite qu’il tient
un beau sujet. Épaulé par Faith, la fille d’un bénévole restaurant la
propriété, il va tenter de percer le secret de cette mystérieuse bâtisse
et de son dernier habitant, Edmund Pearson, disparu dans d’étonnantes
circonstances pendant la Première Guerre mondiale. Une enquête qui va
révéler bien plus de choses sur lui-même qu’il n’aurait pu l’imaginer.
Décidément, Linda Newbery, auteur très remarqué du roman De pierre et de cendre,
n’a pas son pareil pour recréer l’atmosphère et les mentalités d’hier,
cerner les interrogations et les idéaux d’aujourd’hui, rendre haletant
et émouvant un récit où se mêlent l’étrange, le poids de l’Histoire, la
violence et le désir, tous les désirs…
Née dans l’Essex, Linda Newbery, digne héritière de William Wilkie
Collins, est l’auteur de plusieurs romans destinés aux adolescents et
qui ont conquis un lectorat de tous âges tant ils sont universels par
leurs thèmes et leur traitement. Après De pierre et de cendre (Éditions Phébus, 2008 ; Livre de poche, 2009), qui a connu un vif succès, Graveney Hall est le deuxième livre de Linda Newbery à être traduit en français.
Traduit de l'anglais (Royaume-Uni) par Joseph Antoine.
Mes impressions:
Mes impressions:
Autrefois superbe demeure
bourgeoise fourmillant de domestiques, Graveney Hall n’est plus que l’ombre
d’elle-même. Dévorée par les flammes d’un incendie, il n’en reste plus qu’une
ruine éventrée, envahie par le lierre et les ronces, à laquelle une équipe de
bénévoles tente de redonner vie. C’est dans ce contexte que Greg et Faith, deux
jeunes adolescents, vont se rencontrer et devenir amis, amitié renforcée par
leur intérêt commun pour les vestiges de cette maison nimbée d’une aura de
mystère.
En parallèle à leur histoire,
l’auteur nous replonge en pleine Première Guerre, à la rencontre d’Edmund Pearson,
héritier du domaine, qui se trouve sur le front français en compagnie d’Alex,
jeune homme dont il est passionnément épris, en secret, l’époque et les
circonstances n’étant guère favorables à ces amours-là.
Greg et Faith vont donc mener
deux quêtes qui vont s’entremêler, une quête de vérité et une quête de soi. Une
quête de vérité sur l’histoire de Graveney Hall, le devenir de son héritier, et
une quête de soi dans la mesure où cette
aventure va leur en apprendre beaucoup sur la nature humaine mais avant tout sur
eux-mêmes.
Issue d’une famille extrêmement
croyante, Faith va voir ses convictions, au départ inébranlables, troublées par
les doutes, les remises en question et les interrogations incessantes de Greg à
ce sujet. Leurs discussions intéressantes, argumentées et incessantes à ce
sujet, sont un des atouts de ce livre. Le face à face, croyant, non croyant
suscite habilement la réflexion.
Autre axe fort du récit, le trouble de Greg
face à ses questionnements sur son identité sexuelle, partagé qu’il se sent,
entre acceptation et refoulement. Son indéniable désir envers Jordan, son copain
de lycée, sera-t-il plus fort que sa volonté de « normalité » ?
Linda Newbery ne donne pas des
réponses définitives à toutes les questions, ce qui me semble aller de pair
avec ce cap qu’est l’adolescence, période de construction, compliquée, trouble,
durant laquelle on se pose plus de questions qu’on obtient de réponses. Le côté
roman anglais un peu désuet m’a plutôt séduit mais, petit bémol, des
dialogues parfois trop précieux, trop affectés, pour être réalistes quand il s’agit d’adolescents
qui parlent entre eux, détail qui n’entrave en rien la fluidité du récit.
Graveney Hall ? So british !
Can I have un cup of tea ? ;)
RépondreSupprimerThank for your ticket, So manU, So good !!
Thanks a lot my dear ! ^^
SupprimerC'est vrai que la fin reste ouverte et ne donne pas de réponses et ton interprétation me semble juste. Pour les dialogues, je suis d'accord avec toi :-D
RépondreSupprimerTa critique, à toi, est vraiment excellente je trouve.
SupprimerTu as vu, Manu & manU ont reçu le même bouquin, amusant non ! :)
Merci pour cette critique. Ce matin je parle d'un des livres que j'ai lu récemment.
RépondreSupprimerBonne journée et lecture, FLaure
Je vais aller voir ça, merci.
SupprimerTu viens au Pub boire une Guiness et regarder le match de Rugby ?
RépondreSupprimerou tu préfères mettre ton tutu façon Billy Elliot et danser dans les rues sur T.Rex ?
Boire une Guiness et regarder le match de Rugby au pub en tutu plutôt !
SupprimerEt puis après, on ira regarder ta collection complète de films de Gael Garcia Bernal...
Tu ne seras pas déçu (par les films de Gael Garcia Bernal).
SupprimerPar contre, je crois que je ne rentre plus dans mon tutu.
J'ai grossi un peu, comme j'ai pu un peu de bière depuis la dernière fois que je l'ai mis...
Un régime sec s'impose avant l'été La_Bisone !!! :D
SupprimerPtdrrrrrrrrrrrrrrrrrrr !!!!!! ;)
SupprimerDe toutes façons, un Bison en tutu est-ce vraiment raisonnable? Déjà que ça ne donne pas forcément envie... En même temps, on a beau se taper tous les films du charismatique Gael Garcia Bernal, ce n'est pas pour ça qu'on lui ressemblera un jour...:D
RépondreSupprimerCe roman vient de sortir en version poche. je viens de me le commander...j'aime beaucoup la couverture. Hâte de le lire !
RépondreSupprimerTu me l'aurais dit, je te l'envoyais avec plaisir !
SupprimerJ'étais venue pour te remercier de l'envoi du livre et de cette belle découverte mais, entre temps, j'ai lu vos comms à toi et au Bison et, maintenant je suis morte de rire. J'ai failli m'étouffer avec mon thé :)) Merci pour la rigolade !
RépondreSupprimerOn s'ennuie rarement avec le Bison ! ^^
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