Quatrième de couverture:
Ce qui me plaît à dire aux personnes qui arrivent parmi
nous, c’est « Bienvenue au camping de la Grosse Truite ! » Ça me fait
rire et comprenne qui pourra ! Mais ne vous inquiétez pas, ici, c’est
tellement plus amusant que sur la Terre ! Simplement, ne soyez pas
surprise de voir parfois débouler de nulle part un élan qui parle, un
hérisson teint en blond ou une mangouste qui vient vous donner quelques
conseils. C’est Ibiza sans ecstasy, ici. Bref, ma question est simple.
Voulez-vous refaire un nouveau tour de manège ou souhaitez-vous passer
au stade supérieur ?
Après Coco pète les plombs, Jean-François Gaubert,
auteur lyonnais, poursuit, dans ce 4e roman, sa réflexion sur la vie et
la mort en nous transportant dans l’Au-delà !
Avec un style très personnel qui privilégie l’humour, la dérision et
parfois la mélancolie, il nous décrit les aventures de Cindy, une
trentenaire artiste et déterminée, fraîchement débarquée dans le monde
d’après. L’histoire est haletante, rocambolesque, drôle et émaillée de
réflexions volontairement naïves ou profondes sur l’existence. Les
personnages sont attachants, hauts en couleur, et parfois même
célèbres ! Jean-François Gaubert imagine l’Au-delà à sa manière et dit :
« Puisque jamais personne n’en est revenu pour nous raconter, autant
inventer...
et rêver ! »
Il y
a des livres comme ça dont on se dit en les commençant qu’on le fait un peu
pour la personne qui nous l’a prêté ou offert mais que ça ne va pas le faire.
On doute un peu. On commence, de pages en pages on se laisse prendre et au
final, divine surprise, on s’amuse et on aime.
Une
jeune femme, Cindy, vient de mourir se retrouve dans l’au-delà ou quelque chose
qui y ressemble. Elle va croiser des personnages plus loufoques les uns que les
autres. Ils ont chacun leur mission et la remplissent avec plus ou moins de
succès. Son chemin va croiser des personnages créés par l’auteur se croisent
avec des personnalités bien réelles ou du moins ayant réellement existées. En
même temps, croiser la Madone quand on se trouve paradis est-ce si
surprenant ?...
Une
héroïne moderne, déterminée, volontaire, pétillante, avec un sacré caractère et
une bonne dose de culot, pas le genre de fille à se laisser marcher sur les
pieds. Une idée pas vraiment nouvelle mais un traitement extrêmement original,
des personnages totalement déjantés, un univers décalé. Décalé est bien le
maître mot de ce livre, psychorigides, s’abstenir.
C’est
drôle, novateur, furieusement politiquement incorrect. On se dit qu’on aimerait
que ça se passe comme ça dans l’au-delà. On adore ça et on en redemande.
Cindy,
la mort lui va si bien…
Un grand merci à Cristina pour cette découverte.
Jean-François Gaubert
Extraits:
"J'ai toujours haï les gens qui ressemblaient à des moutons. [...] les
"ça va, toi ? T'as passé de bonnes fêtes ?", alors qu'on en a rien à
foutre de la réponse; les "Prends soin de toi", alors qu'on ne sait même
pas ce qui fait du bien à celui à qui on s'adresse, les mensonges,
toutes ces vies construites sur des illusions alors qu'il est tellement
simples de dire "Je suis ainsi, m'acceptes-tu ? Sinon, tant pis." [...]
les relations futiles pour ne pas avoir à se livrer, pour ne surtout pas
avoir à remettre sa vie en question. J'ai toujours haï ces gens, c'est
un fait, et si ces gens-là m'ont détestée, c'est aussi sûrement parce
que je n'ai pas trouvé l'énergie pour leur montrer le chemin de la
connaissance et de la tolérance."
"Elle écarta les cuisses pour signifier à son amant qu'elle était désormais offerte, prête à être pénétrée. Open bar."
"J'avais interrompu dans son travail la seule employée de La Poste pourvue d'un semblant de conscience professionnelle et qui, en plus de ça, bossait même pendant ses jours de congés !"
"On aurait dit une vache croisée avec une truie. Une truche, une vachuie, un animal transgénique."
"[...] un petit homme rondouillard, aux joues écarlates et graisseuses, au-dessus desquelles proéminaient des yeux clairs et vicieux qui roulaient sous des paupières roses comme les fesses d'un nourrisson. Des yeux de veau pour un physique de cochon de lait."
"[...] un petit homme rondouillard, aux joues écarlates et graisseuses, au-dessus desquelles proéminaient des yeux clairs et vicieux qui roulaient sous des paupières roses comme les fesses d'un nourrisson. Des yeux de veau pour un physique de cochon de lait."
ISBN 978 2 84668 149 0
236 pages
(Prêté par Cristina)
De rien manU, tout le plaisir était pour moi. Je tenais à te faire découvrir ce roman, décalé, comme son auteur d'ailleurs, Houps! désolé JF Gaubert :)- Cindy m'a embarqué dans son histoire car je me suis reconnue en elle : Un tantinet déjantée, fêlée....Une frappadingue quoi !!!
RépondreSupprimerMerci pour cette critique, sincère et authentique.
Et n'oublie pas ce livre s'appelle "revien"t mais à une seule condition etj'y tiens .......:) J'ai une mémoire d'éléphant tu sais bien !
Bisoussssss Cristina
Et moi, une mémoire de poisson rouge...
SupprimerMerci, à tous les deux, de m'avoir fait découvrir ce livre.
RépondreSupprimerBonne semaine; FLaure
Merci de ton passage.
SupprimerBonne journée à toi aussi.
Mais je t'en prie Flaure... Partager est un plasir :)
SupprimerBonne soirée; Cristina