Quand cette chanson est sortie en 1988, elle a résonné en moi comme
un cri dans la nuit. Une voix d’outre-tombe, une silhouette androgyne,
un nom improbable et des propos pour le moins abscons… il n’en fallait
pas davantage pour satisfaire mon goût pour la singularité. D’autant que
j’étais en pleine adolescence, en pleine adolescence, en quête d’identité, à l’aube de ma vie de chasseur-cueilleur :
"Allons, cueille les roses, les roses
Roses de la vie, roses de la vie"*
J’avais
pressenti en Tanita Tikaram l’envergure d’une grande artiste, la
promesse d’une longue carrière mais il n’en fut rien. J’ai ajouté son
nom dans ma PED (Pile des Espoirs Déçus) qui n’a, depuis, cessé de
s’accroitre. Sa taille doit d’ailleurs frôler maintenant celle du
haricot géant et pour m’en débarrasser, je n’ai plus qu’à espérer une
bonne maladie neurodégénérative qui la fera passer de l’état solide à
l’état gazeux, ou liquide…au choix… C’est sur ces considérations
guillerettes que je mets à mon tour un peu de twist dans ma sobriété et
vous laisse écouter ou réécouter ce morceau.
*Paroles de la chanson « si tu t’imagines » écrite par Raymond Queneau et interprétée par Juliette Gréco.
Tanita Tikaram, Twist in my sobriety (1988)
Superbe chanson qui résonne en moi aussi de façon particulière.
RépondreSupprimerTu fais bien des mystères... ^^
SupprimerEn 88, moi j'étais déjà vieux... mais cette chanson a aussi résonné en moi... Subjugué que j'étais par sa voix... Je le suis d'ailleurs, toujours... Mélancolie, tristesse, spleen comme des cris dans la nuit avec un verre de whisky... ah non, en 88, tu ne buvais pas de whisky...
RépondreSupprimerEn 88, j'avais déjà essayé pas mal de choses... ^^
SupprimerBonjour manU, pleins de souvenirs me reviennent avec cette chanson que j'ai beaucoup écouté. Comme d'autres, j'aime beaucoup cette voix. Merci pour ce souvenir. Bonne après-midi.
RépondreSupprimer"....more than twist in my sobriety..."
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