jeudi 23 avril 2020

La Casa de Papel - Álex Pina - Les blablas du weekend chez Nad & manU (10)



L’un de mes plus grands plaisirs lors du confinement : la télésérie El Casa de Papel ! Quatre saisons et 38 épisodes en quatre jours, complètement accro ! Le scénario est parfait, les acteurs sublimes, la musique… ah la musique… elle me trotte sans arrêt dans la tête. Et toi t’en as pensé quoi ?

Mazette ! En 4 jours ??!!! T'as larvé ben gros ma bûcheronne !! ^^

De mon côté, 2 épisodes par soirée donc j'ai fait durer le plaisir sur plus de deux semaines. J'avais entendu parler de cette série depuis l'arrivée de Netflix en France mais je n'y avais pas prêté plus attention que ça. Je ne sais plus très bien ce qui a été le déclencheur mais c'est avec le début du confinement que je m'y suis mis. Quel plaisir ! Quel suspens ! Que de rebondissements et de retournements de situations ! Bon après, il ne faut pas trop être à cheval sur la vraisemblance des situations. C'est souvent un peu gros mais je me laisse porter et je ne boude pas mon plaisir !

Oui m’sieur, j’ai larvé ben gros mdrrrr ! ^^

Quel génie ce Alex Peña, créateur de la télésérie ! Sûr qu’avec ce confinement, les gens n’auront jamais autant ouverts leur téléviseur et puis le mot se passe, on m’en a tellement parlée, à commencer par mes garçons, que je n’ai pas hésité. Quand en plus tu m’en as causé au téléphone, alors là… bingo !

Des heures de pur plaisir tu trouves pas ?     

Ce qui entre dans une grande part du plaisir justement, ce sont les personnages et à travers eux leurs interprètes. Tous très différents, représentatifs de différentes couches de la population, on a vite fait de s'identifier et/ou de s'attacher à la plupart d'entre eux. Tu en as aimé certains plus que d'autres ?



Ah ça oui ! Je trouve que la force de l’histoire est dans la psychologie des personnages et du rôle qu’ils incarnent. Également dans la puissance de la cellule « familiale » qu’ils forment, leur attachement, leur complicité, les liens uniques qu’ils développent les uns par rapport aux autres, cette même rage qui les habite ! Je les ai tous aimé pour des raisons différentes, mais j’ai craqué pour Helsinki, le personnage attachant, sensible, posé, celui qui a à cœur le bien-être de chacun et l’harmonie entre tous. L’agneau dans un corps d’ours. J’ai adoré le Professeur, le cerveau du projet, son intelligence, l’être complexe qu’il incarne et dont les décisions issues de ses émotions s’avèrent parfois contradictoires sans ne l’être réellement. Alors qu’il semble dépourvu de sensibilité émotive et en constant contrôle de ses émotions, l’amour arrive à le faire dérailler de ses plans. Je le trouve extraordinairement crédible dans son apparente froideur émotive et sa fausse personnalité antisociale qui cache un homme à fleur de peau, extrêmement sensible. J’ai beaucoup aimé Rio et son attachante naïveté. Tokyo et sa fougue, qui pimente le tout. Et toi mon King, tes préférés ?      

La reconstruction d’une cellule familiale, c’est tout à fait ça ! De plus, comme on parle d’un film choral, La Casa de papel est une série chorale autrement dit avec un grand nombre de personnage ayant tous une grande importance. Il n’y a pas uniquement un héros central. L’union fait la force quoi. Evidemment, le couple Tokyo-Rio, jeune, beau, sexy fait rêver mais exaspère aussi. Le couple formé par Le Professeur et Lisbonne, que tout oppose au départ et que le destin rassemble, l’amour impossible, me plait aussi. Plus âgé donc plus sage, moins fou ? Pas si sûr… Mais finalement, le personnage qui m’amuse le plus, c’est sans doute le plus timbré : Berlin ! Intelligent, raffiné, mais en même temps une personnalité pour le moins perturbé, misogyne, cynique, abjecte parfois et habité par une étonnante dualité, le type qui n’a plus rien à perdre… J’ai toujours aimé les personnages de « méchant » dans les séries !

Ah Berlin… ! J’ai pensé le mettre en premier choix de mes acteurs fétiches ! L’élégance, le raffinement, bien tordu, intelligent et réfléchit, s’il y a une scène culte de la télésérie que je garderai à jamais en tête c’est celle qui l’unie au Professeur. Elle me refile des frissons et des larmes aux yeux. Quelle puissance dans les mots de cette chanson italienne dont les paroles ont été écrites fin 1944. Un chant de révolte célébrant le combat mené par les résistants italiens durant la Seconde Guerre mondiale qui s’opposaient aux troupes allemandes alliées de la République sociale fasciste. Un hymne à la résistance et la liberté <3  







Rendez-vous dans quelques temps pour les prochains blablas chez Nad & manU !


12 commentaires:

  1. Quelle télésérie ! Je suis triste d'en être arrivée à la fin de la quatrième saison !
    Mais avec cette finale et tout le succès qu'elle a eue, quelque chose me dit qu'il y aura une suite... tu le penses aussi ? (dis-oui sivouplais, brises pas mes rêves ^^)
    Toujours un plaisir d'écrire avec toi <3

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    1. Vu le final, sûr qu'il va y avoir une suite, pas le choix !
      Sinon, on file en Espagne les prendre en otage ! ^^
      Un Tabarnak de plaisr... <3

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    2. J'serais d'avis qu'on file en Espagne pour la prise d'otages ^^

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  2. Ben je pars en Espagne avec vous mais... euuuuhhhh... comment dire ... Berlin il est a moaaaaaaaaaa :D

    Bella ciao ciao ciao ...

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  3. Vous auriez pas un pichet de sangria ?

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  4. Jusqu'à la fin de la 2 : extra ! beaucoup plus mitigée sur la suite ;)

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    1. Entièrement d'accord mais ça ne m'a pas empêché de me laisser prendre au jeu. ;)

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  5. Série par excellence de mes hommes (17 et 47 ans ) !! :-0

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