"« La machine à brouillard ».
C’est le nom que j’ai trouvé pour évoquer ma maladie devant Louise. Une expression qui la fait sourire. Un peu. Pas beaucoup. Mais sourire quand même.
Sourire de son sourire de Louise, avec ses quenottes blanches comme un éventail de précieuses nacres.
La fait sourire de son sourire avec la fossette qui se creuse alors au coin gauche de ses lèvres, héritage de… de…
Sa mère.
Pourquoi diable n’arrivé-je jamais à me souvenir du nom de sa mère ?
De son sourire de Louise, mon enfant, mon joyau, avec les trois cent mille soleils qu’il fait danser au fond de ses yeux noirs.
« La machine à brouillard »…
Un plus joli nom, en tout cas, que « dégénérescence mentale », ou « sénilité précoce », ou bien « Alzheimer », ou n’importe quelle autre appellation."
C’est le nom que j’ai trouvé pour évoquer ma maladie devant Louise. Une expression qui la fait sourire. Un peu. Pas beaucoup. Mais sourire quand même.
Sourire de son sourire de Louise, avec ses quenottes blanches comme un éventail de précieuses nacres.
La fait sourire de son sourire avec la fossette qui se creuse alors au coin gauche de ses lèvres, héritage de… de…
Sa mère.
Pourquoi diable n’arrivé-je jamais à me souvenir du nom de sa mère ?
De son sourire de Louise, mon enfant, mon joyau, avec les trois cent mille soleils qu’il fait danser au fond de ses yeux noirs.
« La machine à brouillard »…
Un plus joli nom, en tout cas, que « dégénérescence mentale », ou « sénilité précoce », ou bien « Alzheimer », ou n’importe quelle autre appellation."
Accompagné de sa fille Louise, Mac
Murphy s’arrête dans un bouge paumé au cœur du bush australien. La chaleur est
suffocante, une pause désaltérante est la bienvenue. Mais les habitants de
Grosvenore-Mine ne semblent pas particulièrement réputés pour leur sens de
l’hospitalité. Au point qu’après une prise de contact pour le moins tendue, la
fille de Mc Murphy disparaît.
Dès lors, l’ex soldat d’élite
n’aura plus qu’une obsession : retrouver sa fille. Une détermination à en
perdre la raison…
Tito Desforges nous trimballe presque contre notre gré dans les
méandres de la psyché de son héros. Saurons-nous discerner la part de réalité, de
faux semblant, de délire et de folie ? Rien n’est moins sûr !
Son écriture aussi immersive que perturbante
nous embrouille souvent, nous perd parfois mais nous accroche pourtant. De
lecteurs passifs, il fait de nous des victimes consentantes mais perturbés à
l’idée de finalement perdre pied.
Une lecture éprouvante, une
plongée au cœur de la folie, une immersion en apnée dans La Machine à brouillard…
Sortie le 13 février 2020
ISBN 9782372580687
224 pages
2020
9,99€
(Livre reçu en service de presse)
Ma foi c'est une camisole de force sur la couverture?
RépondreSupprimerTon livre il fait pas dans l'humour on dirait ben ! Suis fan des lectures qui allient folie et épouvante, l'une et l'autre allant de pair. Sûr qu'il me plairait, car, comme tu le sais...... même pas peur !!! :D
Quel bon billet !!! Bravo !
Becs xxx
On dirait une rousse qui n'a pas froid aux yeux...
SupprimerApportes là ta binouze ! :D)
SupprimerNiveau folie ici, tu ne peux qu'être comblée !! ^^
SupprimerHmmm... ce nom... ça me rappelle un truc. Il y a un lien??
RépondreSupprimerBref, je suis fort curieuse.
Pas de lien avec Régine Deforges si c'est à ça que tu penses...
SupprimerUn roman étonnant.