[ Cette année, je compte ouvrir encore un peu plus mon blog à des lecteurs qui ont envie de partager certaines de leurs découvertes. Comme je l'ai fait à plusieurs reprises par le passé, c'est à Anthony, lecteur occasionnel, que je donne la parole en ce vendredi. ]
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Ils sont vieux, bigleux,
coléreux, ils sont mal embouchés, mal habillés, ils ne sentent pas très bon,
ils font même sur eux et ce sont pourtant des héros de bande dessinée.
Et si une bande dessinée prenait
pour héros une bande de vieux machins de 70 balais, vous la liriez ? C’est
le pari de Lupano et Cauuet avec Les vieux fourneaux. Pierrot, Mimile et Antoine sont des amis
d’enfance qui vieillissent, ils étaient enfants pendant l’occupation, ils
étaient jeunes en mai 1968 et même si le monde actuel leur échappe parfois, ils
sont loin d’être totalement déconnectés. Peut-on rester anarchiste, gauchiste
ou idéaliste quand on est vieux et décrépi ?
Dans le volume 1 « Ceux qui
restent », ils partent en quête d’un amour de jeunesse. Dans le second,
« Bonny and Pierrot », ils s’improvisent altermondialistes en luttant
contre la finance carnassière et dans le volume 3, « Celui qui part »,
ils prennent la défense des abeilles qui ne peuvent pas se défendre
elles-mêmes…
J’aime les dessins sans
concessions, les flash-back entre le passé et le présent, les dialogues bien
sentis, le regard sur le monde. Quand j’ai ouvert le premier volume des vieux
fourneaux, je me suis demandé si j’étais prêt pour la maison de retraite… Mais
j’ai dévoré le tome 1, le tome 2 et le tome 3 avec le même plaisir et j’attends
avec impatience la sortie du prochain.
Merci Lupano et Cauuet, vous
m’avez réconcilié avec les vieux !
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Ils sont parfaits ces petits vieux, je les adore !
RépondreSupprimerMoi aussi je veux lire des histoires de vieux cons haha :D
RépondreSupprimerJubilatoire cette série !
RépondreSupprimerBigleux, mal embouchés et mal habillés, mais c'est mon portrait. Des vieux qui puent, faudra peut-être que je les feuillètent un jour. Parce que la maison de retraite, c'est pour bientôt, à mon âge...
RépondreSupprimerJ’ai croisé ces Vieux fourneaux tellement souvent chez les libraires! – ou ces
RépondreSupprimer« vieux machins qui sentent pas très bons», c’est selon ptdrrrrrrrr ^^
Et chaque fois je m'y attarde...
Un jour c’est certain que je vais me laisser tenter, merci à toi vilain tentateur! :D)))
Pis, prêt pour la maison de retraite? ^^
Reviens-nous vite avec tes beaux billets et ta belle plume :D
Le jour où je suis entrée chez mon libraire et lui ai demandé une BD gaie et originale, il m'a mis le tome 1 entre les mains. Depuis, je suis addict !
RépondreSupprimerEt bien je ne sais pas si tu m'as réconcilié avec les vieux mais en tout cas tu m'as donné envie d'aller à la rencontre de ces vieux machins ;-)
RépondreSupprimerBravo Anthony :)
Si tu veux aller à la rencontre d'un vieux machin, chère Cristina G (comme le point ?), tu connais mon adresse ; mais préviens moi un peu avant, j'irai prendre une douche ! Mais fait vite, à mon âge, je ne suis pas sûr de me réveiller le lendemain, surtout si la vague de disparition célèbre continue à sévir...
SupprimerBonjour Antoni c/o manU, eh oui ils sont très attachants ces "vieux" dont le langage reste "vert" Comme toi et d'autres, j'attends le 4ème tome avec impatience. Bon dimanche.
RépondreSupprimerje viens de lire le tome 3 hier soir, je me suis marré ! plein d'émotions aussi. vivement la suite !!!
RépondreSupprimerj'ai adoré les trois mais préféré les tomes 1 et 3! Quel bonheur de lecture!!!
RépondreSupprimerC'est sympa d'ouvrir ton blog aux autres. Je ne connaissais pas ces petits vieux, mais je suis très tentée maintenant!
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