Gabriel Rodriguez
Milady
ISBN 978 2 8112 0451 8
168 pages
2013
Mes impressions:
Bienvenue à Lovecraft, petite
bourgade du Massachusetts, située sur une sorte de presqu’île, aux côtes aussi rocailleuses qu’acérées. A l’extrémité
de cette langue de terre, se trouve Keyhouse, imposant manoir victorien dont l’inquiétante
architecture suffit à elle seule à vous donner des frissons. A côté, la
tristement célèbre demeure de Norman Bates aurait presque l’air d’un coquet
pavillon de banlieue de Wistéria Lane. C’est donc dans ce cadre enchanteur que
la famille Locke va trouver refuge après avoir échappée à une véritable
boucherie. Le père n’a malheureusement pas eu autant de chance.
Toute la famille tente donc de se
reconstruire une nouvelle vie dans un nouveau lieu suite à cette tragédie. Mais
comment oublier de telles atrocités, après avoir failli y laisser sa peau,
avoir vu sa mère tuer un des agresseurs à coups de hache, même quand on sait Sam
Lesser, l’autre assaillant, derrière les barreaux au centre de détention pour
mineurs de San Lobo ? Derrière les barreaux oui, mais pour combien de
temps ?
C’est paradoxalement Bode, le
plus jeune fils de la famille qui semble, à priori, le plus moins atteint par
le drame même s’il pense bien sûr toujours à son père disparu. En partant
explorer sa nouvelle maison, il va s’apercevoir que Keyhouse est encore plus
étonnante qu’elle ne peut l’être au premier abord. En effet, il réalise que
quand il passe une des portes, il devient fantôme et peut ainsi observer son
frère Ty ou sa sœur Kinsey à leur insu. Plus effroyable encore, en découvrant
plus avant le domaine, il va découvrir qu’un bien étrange personnage habite au
fond d’un vieux puits.
Mystères à foison, secrets liés à
de drôles de clés, fantômes, revenants, meurtres atroces, violence,
éclaboussures de sang, âmes sensibles s’abstenir mais pour les amateurs,
foncez, vous ne le regretterez pas ! On ne s’ennuie pas une seconde, le
dessin est actuel, vif, dynamique, la narration rythmé, le découpage souvent
plein de suspens, un vrai bon thriller, une vraie bonne surprise. Une fois, ce
premier tome refermé, une seule envie vous anime, ouvrir le deuxième pour
découvrir quelles énigmes abritent encore cette série d’autant que la fin
ouverte annonce une suite toute aussi terrifiante…
A noter, que Joe Hill, qui
scénarise, n’est autre que le fils de Stephen King, il semble qu’il y ait un
gène du talent et de l’horreur dans la famille King. Détail amusant, en début d’ouvrage,
c’est à sa mère Tabitha que le fils fait une dédicace, papa appréciera… D’autant
que c’est le père qui est assassiné au début de l’histoire… Bon, j’arrête là mes
extrapolations sans véritable fondement.
Locke and Key, ouvrez, lisez et…tremblez !...
Vite, la suite !
Bien que ta chronique est attisée fortement ma curiosité, tu connais mon aversion pour ce genre de lecture.
RépondreSupprimerMeurtre à la hache, violence, sang et j'en passe....Non ce n'est pas pour moi....
Rien que la première de couverture me donne envie de prendre mes jambes à mon cou.
Euh, Tu m'autorises à partir stp ? ^^ :(
Mais tu me raccompagnes il fait trop noir :D ;)
Gare à toi, si tu n'es pas sage, tu pourrais finir au fond du puits...^^
RépondreSupprimerSi j aurais su, j'aurais pas venu.... ^^ ;-D
SupprimerElle excellente cette série...et tu vas voir...cela va monter crescendo...un très bon comics...
RépondreSupprimerJe vais voir ça, je viens t'entamer la suite.
SupprimerT'as fait psychanalyse comme option ?
RépondreSupprimerPeut-être que je devrais me refaire psychose... ça fait longtemps que j'ai n'ai pas revu Norman Bates...
Tu veux t'allonger sur mon canapé ?
SupprimerFais gaffe, il parait que sa mère n'est pas facile facile...
Une série que j'adore, tout simplement. Pourtant au départ ce n'est pas du tout mon genre mais là, j'ai été proprement fasciné par cette sombre histoire de clés.
RépondreSupprimerOn accroche vite, le scénario est prenant !
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