Quatrième de couverture :
Elle s'attachait à des garçons avec une forte conviction et une immense
soif de stabilité; elle engendrait précipitation, impatience et
décadence. Il n'est donc pas différent des autres. Et pourtant. À lui
seul un sublime bijou d'amour, un singulier bonheur, une sphère
métaphysique d'affection. Avec lui, elle a cru découvrir le véritable
amour et panser ses plaies. L'abandon de soi-même pour l'autre. Mais
aimer pour souffrir n'est pas aimer, et la souffrance ne causera que
souffrances...
Comment vivre avec un pervers narcissique? Autour d'une
expérience douloureuse qui l'a marquée comme jamais, Géraldine Munch
signe une troublante réflexion sur l'amour et ses détours tortueux. Une
confession en guise d'exutoire, la renaissance d'une âme anéantie: une
leçon de psychologie au fil d'un récit hanté et bouleversant.
Mes impressions:
Je referme ce livre avec le
sentiment, irritant je dois bien le reconnaître, d’avoir été dupé.
Soit, j’ai parfaitement ressenti
la douleur de l’auteur, une douleur
poignante, déchirante, lancinante et surtout légitime. En aucun cas, je ne la
remets en question. Ce qui m’a gêné, c’est que la quatrième de couverture m’annonce
les ravages causés par un pervers narcissique et qu’en aucun cas dans l’évocation
faite de cet homme, je n’en reconnais les caractéristiques. Même s’il a pu être
cruel, faux, manipulateur, j’y ai davantage vu quelqu’un de malheureux, de
perdu, en souffrance ce qui n’empêche évidemment pas qu’il ait provoqué à son
tour de la souffrance.
J’ai également ressenti, tout au
moins est-ce mon impression, un côté revanchard dans cette démarche qui m’a un
peu dérangé là encore. Tu m’as blessé en me laissant, à mon tour je vais te
blesser en écrivant. Mots contre maux…
Même ce titre, Il ne saura jamais aimer personne, car il
est né sans cœur, je le trouve particulièrement violent et une fois encore,
je n’ai pas trouvé dans ce témoignage les arguments validant cette assertion.
Pour finir, le style m’est apparue
délibérément alambiquée et de ce fait particulièrement indigeste.
L’écriture étant bien souvent la
meilleure des thérapies, j’espère sincèrement que ce cri du cœur aura été un
bon antidote pour son auteur.
Un grand merci à Janyce de Publibook pour l'envoi de ce
livre.
Merci pour cette critique.
RépondreSupprimerBonne journée, FLaure
Merci de ton passage.
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