Quatrième de couverture:
Un thé dansant, la voilà
l’occasion rêvée… pour danser, bien sûr ! Mais aussi pour papoter, pour
échanger quelques traits d’esprits à propos des couples sur la piste, pour
parler des autres, et surtout de soi. Et c’est ainsi qu’une des
"danseuses" finit par se livrer à son groupe d’amies: à travers le
portrait d’une femme presque comme les autres s’esquisse alors le tableau d’une
époque et d’une génération.
"Voulez-vous danser grand-mère?" Oh que oui! Tant ce petit groupe de grands-mères cannoises dont l’auteur se fait le porte-parole a la pêche, le sens de l’humour et de la repartie. Et puis partager les souvenirs d’Eliette, c’est un peu faire partie de sa vie, et rien que pour cela, on dit oui: à la danse, au thé… et surtout à la lecture!
"Voulez-vous danser grand-mère?" Oh que oui! Tant ce petit groupe de grands-mères cannoises dont l’auteur se fait le porte-parole a la pêche, le sens de l’humour et de la repartie. Et puis partager les souvenirs d’Eliette, c’est un peu faire partie de sa vie, et rien que pour cela, on dit oui: à la danse, au thé… et surtout à la lecture!
Mes impressions:
Tout commence un après-midi entre
copines qui se retrouvent, comme souvent, pour s’amuser un peu. Et croyez-moi,
ça démarre sur les chapeaux de roue. On matte les mecs, on jauge, on critique.
Les mecs sont accompagnés ? Qu’à cela ne tienne, ces dames auront droit,
elles aussi, à leur lot de remarques assassines ! Tout commence comme dans
un épisode de Sex & the City, sauf que Carrie BRADSHAW et ses copines sont
désormais grand-mères mais elles ont toujours la langue bien pendue. Vous avez
dit « mamies indignes » ?... J’exagère tout de même un peu mais
ce furent mes premières impressions…
Tout commence en fait pendant un
thé dansant durant lequel Eliette retrouve ses amies retraitées cannoises.
Espérance de vie oblige, il y a plus de femmes que d’hommes, les cavaliers sont
rares et donc d’autant plus recherchés. Après-midi convivial, on danse, on
s’amuse, on rigole et bien sûr on discute. Occasion pour Eliette de revenir sur
son passé.
L’auteure nous entraine avec elle
au fil de ses souvenirs. Souvenirs d’une jeune fille persuadée d’avoir une vie
différente de celle de sa mère. Souvenirs d’une jeune femme qui se laissera
séduire par un prince « presque » charmant. Et oui Eliette, nous
sommes dans la vraie vie, pas dans un conte de fées. Souvenirs d’une jeune
épouse, des difficultés de la vie à deux. Souvenirs d’une jeune mère, une
première maternité arrivée plus tôt que prévue puis une deuxième puis une
troisième. Souvenirs professionnels d’une jeune institutrice, puis d’une
institutrice-directrice. Souvenirs d’une femme divorcée. Souvenirs d’une
grand-mère.
Souvenirs d’une retraitée. Souvenir d’une femme bien dans son temps.
Mais plus qu’un livre de
souvenirs, c’est davantage la radiographie de toute une époque que nous propose
Colette DUFOUR à travers ce récit d’une vie. L’émancipation de la femme,
l’amélioration de son quotidien, la pilule, les nombreux bons moments, les
mauvais, il y en a forcément aussi. Tout est évoqué avec une bonne dose
d’humour et d’autodérision.
Les chapitres se succèdent au fil
des événements, au fil de la vie. L’alternance de récits faits aux amies et de
lettres adressées à ses trois filles, à leur père et à ses parents permet de
donner un vrai rythme à l’ensemble. On évite ainsi la lourdeur engendrée par un
récit chronologique et linéaire.
De la fin des années trente à nos
jours, on la suit dans sa vie de femme, de mère, de grand-mère, en un mot dans
sa vie… Une vie, tel aurait pu être le titre de ce livre.
Un livre témoignage d’une époque,
témoignage d’une vie de femme et témoignage de l’immense amour d’une mère
envers ses enfants.
Extraits:
«[…] ma voisine, qui était fille-mère, m’a racontée combien les
religieuses étaient méchantes pour son accouchement. Alors qu’elle geignait
doucement, elles lui ont rétorqué : « Vous avez bien ri avec
votre amoureux ? Et bien pleurez maintenant. »
-Ouah, les salopes !
-Oh, mais elles n’étaient pas les seules à penser ainsi ! Dans
l’esprit des gens de notre époque il n’y avait que la femme qui
« fautait »… Comme disait ma grand-mère : « Les hommes
gardent les pieds blancs ! »
-Curieux comme expression.
-Nous avions une voisine qui n’avait que des garçons, elle narguait les
mères du quartier, chaque dimanche, en les avertissant : « Rentrez
vos poules… Moi, je lâche mes coqs ! » »
Un grand merci aux Agents Littéraires et à Publibook pour l’envoi de ce livre.
"Colette Dufour est née en 1937 à Saint- Etienne (42). Elle fut élève à
l'école primaire Jules-Ferry puis fréquenta le collège moderne de jeunes
filles de la rue Rouget de l'Isle avant de rentrer à l'école normale
d'institutrices. Elle a exercé le métier d'enseignante successivement
dans la Loire, dans le Rhône et enfin dans les Alpes maritimes où elle
réside actuellement." (source Publibook)
Publibook
ISBN 978-2-7483-7273-1
317 pages
(reçu dans le cadre d'un partenariat avec Les Agents Littéraires )
ISBN 978-2-7483-7273-1
317 pages
(reçu dans le cadre d'un partenariat avec Les Agents Littéraires )
Je note. Merci pour ce commentaire.
RépondreSupprimerBelle journée, FLaure
Il y a parfois des partenariats qui nous enchantent, apparemment celui-ci en est un, merci de nous faire découvrir cet opus.
RépondreSupprimerJ'aime beaucoup ce genre de roman et j'avoue que là, tu me donnes vraiment envie de m'y plonger. Je note.
RépondreSupprimerSi l'un de vous souhaite que je lui envoie pour le lire, pas de problème !
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