"Les Sublutetiens étaient habitués à vivre de peu, se consacrant au bien
de la communauté plutôt qu'à leur propriété personnelle ; ce qu'ils
laissaient derrière eux était, de fait, bien plus précieux que des
objets. C'était une certaine idée de l'harmonie, du partage, de la vie
en communauté qui, là-haut, n'existait que dans les livres."
Eric Senabre est vraiment un conteur de talent !
Après avoir succombé à l’ambiance
nimbée de surnaturel du Dernier songe de Lord Scriven, j’ai poursuivi ma découverte de cet auteur avec son premier
roman, Sublutetia. Autre lieu, autre époque, immersion immédiate dans le sous-sol de Paris, claustrophobes s’abstenir !
Tout commence par une banale
sortie scolaire. Banale jusqu’à ce que deux élèves, Nathan et Keren, ratent
leur rame de métro. S’ils prennent tout simplement la suivante, tout va se
compliquer quand ils vont se retrouver là où ils n’auraient jamais dû aller…
De couloirs de métro désaffectés
en tunnels aussi sombres qu’angoissants, ils aboutissent encore plus
profondément, au-delà même des catacombes, dans une cité secrète, une ville
sous la ville, la bien nommée Sublutetia.
Mais leur périple va être semé
d’embuches. De la conduite d’une locomotive d’un autre âge, à la rencontre des
habitants qui peuplent cette cité, qu’ils comptent bien garder secrètes, en
passant par la confrontation avec une
tribu d’orang-outan, bien décidée à défendre son territoire, les
rebondissements sont nombreux et l’histoire vraiment prenante.
Une écriture accrocheuse, de
belles valeurs mises en avant et un imaginaire fabuleux sont au centre de ce
premier tome. La découverte de cette ville et de la vie sous terraine est
intrigante et dépaysante. Si on pense bien évidemment à des auteurs comme Jules
Verne, ce monde m’a rappelé celui décrit dans la série américaine des années 80
La Belle et La Bête avec cette
confrontation entre le monde d’en haut et le monde d’en bas, Surfaciens et
Sublutetiens ici.
Hâte de me plonger dans le tome 2
voir si la magie opère à nouveau…
"Nous savons ce que sont internet, les téléphones portables, mais nous ne
les utilisons pas. Et pourquoi ? Parce que nous sommes libres ! Libres !
Vous autres, Surfaciens être devenus esclaves de vos techniques."
ISBN978 2 278 05923 2
282 pages
2012
14€
Des orangs-outangs qui conduisent un métro sous Paris... Bien sur, bien sur... Il te reste un peu de ton pineau ? ou tu as fini toute la bouteille...
RépondreSupprimerQuel jaloux ! Tout ça parce qu'il n'y a pas de bisons à Sublutetia... ^^
SupprimerJe me dis qu’en sortant d’une telle lecture on doit au moins un peu se questionner sur le sens de nos valeurs et du mot « liberté ». Sur l’importance qu’on accorde aux biens matériaux aussi, à l’essentiel versus le superflu. Il doit y avoir une super atmosphère mystérieuse dans ce roman. Ça fait tellement de bien parfois de se sentir comme ça « hors du temps ».
RépondreSupprimerJ’me verrais bien en Sublutetienne! En plus les orangs-outans j’les trouve troooooop cute!!! :D
(ben koi, j’les comprends de défendre leur territoire, non mais!) ^^
Ah ben je comprends mieux pourquoi tu me trouves si "cute"... ^^
SupprimermanU, un plan so cu-te :D
SupprimerUn auteur jeunesse incontournable pour moi !
RépondreSupprimerAprès Le Dernier songe de Lord Scriven et Sublutetia tome 1, il le devient pour moi, je suis déjà plongé dans le tome 2...
SupprimerJe me souviens bien de la série La Belle et la Bête, c'était avec Ron Perlman et Linda Hamilton. J'adorais cette série :) Si le bouquin est dans la même veine, il a tout pour me plaire. Je note le titre, merci manU !
RépondreSupprimerLe livre est différent mais j'y ai retrouvé cette ambiance de souterrains, de tunnels et autres gouffres sans fonds qui contribuaient à donner un certain charme entre le merveilleux et le gothique à cette série...
SupprimerUn auteur que je ne connais pas du tout et que clairement il faut que je découvre.
RépondreSupprimerClairement oui !
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