Une région de l’Alaska. Le temps
de prendre une retraite bien méritée est venu pour Irène et Gary. Une retraite sereine
et reposante ? Pas si sûr…
Gary a décidé qu’ils allaient s’installer
sur un îlot d’un lac glaciaire, sur les rives duquel ils ont vécu toutes ces
années, dans une cabane qu’il va construire de ses propres mains. Le projet n’enthousiasme
guère Irène. Il la rebute plutôt. Mais elle est déterminée à l’accompagner dans
ce projet fou. A tort ou à raison, elle pense que Gary s’apprête à la quitter.
Et Irène n’est pas du genre à lui offrir une trop belle occasion de la rejeter
sous un prétexte fallacieux…
Après le terrible Sukkwan Island, David Vann nous propose ici une réflexion sur l’usure liée au temps
qui passe en forme de métaphore sur le couple. Outre le couple Irène-Gary, on a
les couples formés par leurs deux enfants, un garçon et une fille, tous deux en
couple, ainsi que des relations ou amis. Des couples d’âges différents à des
stades différents pour une vision globale.
Si la plume de David Vann m’a une fois de plus séduit,
je suis un peu resté sur ma faim. Ayant adoré et dévoré Sukkwan Island, tout au long de ma lecture, j’ai attendu fébrilement
ce climax que je sentais venir et qui, j’en étais persuadé, allait tout bouleverser
et tout remettre en question. J’ai attendu, attendu et il a fini par arriver
mais à la toute fin du roman quand je ne l’espérais plus vraiment. Et le pire,
c’est qu’il ne m’a absolument pas surpris tant je l’ai trouvé prévisible !
Désolations et légère déception donc…
Des blogueurs davantage conquis...
...et d'autres avis encore sur Babelio !
Mon avis sur Sukkwan Island, c'est ICI !
ISBN 978 2 35178 525 6
326 pages
2011
Après la claque qu'a été Sukkwan Island, on attend au moins aussi fort ensuite... moi aussi j'ai été un peu déçue par le deuxième livre que j'ai lu de cet auteur, Impurs, j'avais l'impression de tourner un peu en rond.
RépondreSupprimerTout à fait ce que j'ai ressenti oui...
SupprimerBonjour manU, après ma très grosse déception à propos de Sukkwan Island, David Vann, non merci. Et ton billet ne me donne pas envie de poursuivre. Bonne après-midi.
RépondreSupprimerSi tu n'as pas aimé Sukkwan Island, inutile de lire celui-ci en effet...
SupprimerBon, je ne vais peut-être pas l'ajouter à ma PAL :) De toutes façons, elle déborde ! Merci pour ton avis manU.
RépondreSupprimerAh toutes ces PAL qui débordent... :)
SupprimerHello^^
RépondreSupprimerVoilà qu'à cause de ta critique sur ce livre, ce n'est pas lui que j'ajoute, mais "Sukkwan Island" !! :-)))
Tiens, un passage de Belette ! ^^
SupprimerExcellente idée cet ajout et puis, je sais que tu n'as pas grand chose à lire... :D
Toujours pas lu Sukkwan Island...
RépondreSupprimerQuel rebelle ce Jérôme ! ;)
SupprimerDifférent de Sukkwan Island. Donc je comprend. Ce n'est pas parce que le premier fut un chef d’œuvre cultissime que toutes les âmes mêmes les plus sensibles devraient lire, que le second lui ressemble.
RépondreSupprimerUn roman qui met en fait petit à petit la pression, l'oppression même. Lentement. Insidieusement. Justement, on attend le tournant, le choc brutal, mais cela ne vient pas, l'histoire prend son temps, dure et dure. Et j'aime prendre du plaisir quand cela dure, et dure...
Oui, j'ai adoré ; pas de la même manière que Sukkwan Island, mais ces couples, cet Alaska, cette cabane au milieu du vent avaient quelques choses qui t'obnubilent pendant toute la lecture que tu ne peux détrouner les yeux.
Mais, bon, ce n'est qu'un petit avis d'une grosse bête à poil en voie de disparition...
Je comprends tout à fait ton avis et ne le conteste pas le moins du monde, c'est d'ailleurs pour ça que je le cite.
SupprimerMais j'ai effectivement attendu un truc qui n'est arrivé qu'à la fin et qui ne m'a pas du tout surpris d'où ma "légère déception"...
Il est dans ma PAL depuis peu. C'est un roman qu'il me tarde de découvrir.
RépondreSupprimerExcellente idée !
SupprimerBen moi, c'est l'inverse ... J'ai préféré celui-ci au premier .... Il m'a semblé plus romanesque, plus construit, moins "grosse claque qui vous prend par surprise et vous laisse OK debout". Je ne me souviens d'ailleurs presque pas de la seconde partie de "Sukkwan Island" tant la claque avait été forte. Ici, je rejoins le Bison, on prend plus son temps et les relations entre les personnages m'ont plus touchée. Je n'ai pas lu le troisième "Impurs", j'ai l'impression que l'auteur s'y répète un peu.
RépondreSupprimerComme quoi, les goûts et les couleurs... :)
SupprimerMoi, j'ai bien l'intention de lire "impurs", malgré mes quelques réserves ici, j'adore cet auteur.
Sukkwam Island est dans ma PAL, du coup du m'a donné envie de le remettre au dessus de la pile... Ça tombe bien je fais du tri dans ma bibli en ce moment ;)
RépondreSupprimerJe viens quand avec ma 107 pour remplir le coffre ? :)
SupprimerJe rejoins ton analyse. Ce deuxième roman est plus classique dans l histoire bien sûr mais aussi dans son rythme. Son troisième roman impurs est une grosse claque. Quant a son quatrième qui parait a la rentrée, il clôt le chapitre familial de l auteur. J aurais l occasion de rencontrer l écrivain dans le cadre de mon travail, je suis impatient d être en septembre !!!!
RépondreSupprimerQuelle chance tu as !
SupprimerJe compte sur toi pour un petit compte-rendu de cette rencontre, pas moyen d'y échapper !! :)
Depuis Sukkwan Island, j’ai Désolations pas très loin de ma table de chevet, et j’ai très envie de le lire ne serait-ce que pour l’Alaska. Mais je lis ton bémol et je peux imaginer à quel point après un roman aussi grandiose et marquant que Sukkwan Island, on ne peut qu’être un peu déçu. Deux immenses chefs-d’œuvre c’est assez rare pour un auteur. Crotte, il me titille de le lire quand même… et si je « reste sur ma faim », j’irai me craquer un grand bol de crème glacée ^^
RépondreSupprimerIl est sans doute sage de laisser du temps entre la lecture des deux livres et essayer de lire sans chercher la comparaison...
SupprimerUne crème glacée "cochonnement" bonne ? ^^
Un énorme bol cochonnement divin. Avec du sirop d'érable, sans ménagement ^^
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