Quatrième de couverture:
"Un homme et une femme.
Ils ne se connaissent pas mais échangent des mails. Jusqu’à devenir accros.Jusqu’à ne plus pouvoir se passer l’un de l’autre, sans se rencontrer pour autant…
Savoureuse et captivante, cette comédie de mœurs explore avec finesse et humour la naissance du sentiment amoureux."
Un des dialogues amoureux les plus enchanteurs et les plus intelligents de la littérature contemporaine. (Der Spiegel)
Quand le vent souffle du nord enchantera les lecteurs à l'instar du best-seller épistolaire Le Cercle littéraire des amateurs d'épluchures de patates, dont il a l'esprit et le piquant. (Olivia de Lambertie, Elle)
Dans la série « Mes lectures
de l’été », voici Quand le vent souffle du nord de Daniel Glattauer.
Suite à une erreur de
destinataire dans un mail, Emmi et Léo entrent en contact. Bien plus tard à
l’occasion d’un envoi groupé de vœux, Emmi va, sans le vouloir, à nouveau
entrer en contact avec Léo. C’est le début d’un long et passionné échange de
mail. Ils vont se découvrir, s’apprécier, se chercher, se manquer, se désirer…
Autant vous le dire tout de
suite, je me suis laissé emporter par le souffle de ce vent du nord. J’ai été
pris au piège de ce roman qu’on doit pouvoir qualifier d’épistolaire même si
ici, c’est de mails dont il s’agit. J’ai eu envie de savoir comment ces échanges
allaient évoluer. Je me suis amusé de leurs jeux puérils souvent, touchants
parfois. Je me suis agacé des tergiversations sans fin des deux protagonistes. J’ai
eu envie de les secouer, de leurs dire de se bouger un peu au lieu de tout
compliquer à loisirs. Mais pour moi, ils n’en demeurent pas moins attachants.
Le rythme est trépidant, on lit
les mails à toute allure. Certains sont longs, d’autres tiennent plus de la messagerie
instantanée que du mail. Rythme et longueurs des mails traduisent, leurs
émotions, leur empressement, leurs troubles et contribuent à nous faire tourner
les pages encore et encore, vite, toujours plus vite…
Je pense que le phénomène d’identification
n’est pas étranger à mon ressenti et au succès de ce livre. De nos jours, qui n’a
jamais été troublé par des échanges de mails avec un ou une inconnue ?
Ce n’est pas inoubliable, ce n’est
pas de la grande littérature mais on s’en fout, qu’est-ce que c’est bon !
Alors ne boudez pas votre plaisir
et comme moi, laissez-vous porter par la curiosité, la légèreté et même par un
brin de sensualité Quand le vent souffle du nord…
Daniel Glattauer
Le Livre de Poche N° 32132
ISBN 978-2-253-15730-4
348 pages
(échangé via www.pochetroc.fr)
J'en ai entendu parler. Tu as l'air enchanté, je ne sais pas si je vais te suivre, les correspondances ne m'attirent pas. Dommage, je vais peut-être le regretter.
RépondreSupprimerBonne journée, FLaure
Dans la lecture, il ne faut pas se forcer. Pour ma part, j'ai passé un excellent moment.
SupprimerComptes-tu lire "La septième vague" qui est la suite?
RépondreSupprimerTout à fait, je la lirai.
SupprimerJ'ai oublié de parler de la fin dans mon billet mais avec une telle fin, on ne peut qu'avoir envie de lire la suite même si elle est très décriée et à priori décevante.
J'ai pas lu les épluchures de patate, alors... ce 4ème de couv' ne doit pas m'être destiné. Cela dit, tu as su piqué ma curiosité. Peut-être, un jour ?
RépondreSupprimerMais quand je vois le niveau qu'il y a dans mes mails, ça fait peur... alors....
N'hésite pas, ça peut se lire avec une bonne bière tu sais !! :)
SupprimerIl te reste à découvrir ce que réserve la suite avec la septième vague !
RépondreSupprimerBises
Oui mais je redoute un peu comme beaucoup n'ont pas aimé...
SupprimerDyslexie? Le titre du livre est bien "Quand souffle le vent du nord"...
RépondreSupprimerJe l'avais lu (ainsi que sa suite) sous l'égide de dasola, il y a déjà... quelques années! [et - tiens -à une époque où vous n'étiez pas encore tentée vous-même par cette lecture ;-)]
C'est fou, je ne me suis même pas rendu compte de mon inversion !!
SupprimerJe vais corriger ça...