Société de production britannique
fondée dans les années 30, la Hammer
a longtemps été synonyme d’horreur. Elle a connu son heure de gloire des années
50 aux années 70 essentiellement au cinéma. Elle fera une brève incursion dans
l’univers de la télé avec Hammer House of
horror, La Maison de tous les cauchemars, anthologie horrifique multi
diffusée sur la défunte 5.
Gamin friand de films d’horreur,
c’est sans doute avec le Dracula
interprété par Christopher Lee que je l’ai découverte. Il y
incarne un Dracula moins statique et
maniéré que le Bela Lugosi d’Universal.
Dracula, Frankenstein (éclipsé
par le Boris Karloff d’Universal), La Momie, Le Loup Garou et quelques autres
feront les grandes heures de la maison. Pas que des chefs d’œuvre, loin de là.
Le temps passant, le comique et un érotisme, aujourd’hui bon enfant, prendront
le dessus sur l’horreur.
En 2012, le phénix, trop
longtemps endormi, renait de ses cendres avec quelques films dont La Dame en noir, bien aidé par sa tête d’affiche,
Daniel « Harry Potter » Radcliffe
et Les Âmes silencieuses dont je vous
ai parlé ICI. Pas grand-chose à l’horizon
depuis…
C’est tout ce parcours que
retrace L’Art de la Hammer à travers
ses affiches au charme indéfinissable
réalisées par de vraies artistes, des affiches peintes et non comme ça
deviendra la norme plus tard, à base de photographies. Il est amusant d’apprendre
qu’elles étaient parfois réalisées en amont du film, comme argument
accompagnant un scénario face aux décideurs.
En feuilletant cet ouvrage, on s’amusera
aussi de voir passer au casting de ces films, outre les têtes d’affiches emblématiques
que furent Christopher Lee et Peter Cushing, de jeunes actrices comme
Raquel Welch dans Un million d’années avant JC ou Ursula Andress dans She/ La Déesse de feu,
arguments mammaires outrageusement mis en avant, mais aussi des noms tels que Stefanie Powers (L’Amour du risque), Joan Collins
(Dynastie) ou encore des stars
confirmées comme Joan Fontaine (Rebecca, Soupçons) et la grande Bette Davis dans deux films qu’il me
tarde de découvrir, The Nanny/Confession
à un cadavre et The Anniversary.
À mes yeux, dans cette production
largement inégale bien que réjouissante, leur chef d’œuvre reste incontestablement
l’adaptation du Chien des Baskerville par Terence Fisher, réalisateur à jamais associé à la Hammer, d’après Conan Doyle avec les
deux stars de la maison, Christopher Lee
et Peter Cushing. Ce n’est pas un
hasard si plus tard des fans de la première heure devenus réalisateurs de
talent feront appel à eux dans Star Wars,
Le Seigneur des Anneaux ou Le Hobbit.
Envie de ressentir quelques
frissons d’horreur ? Replonger dans les vieux classiques de la Hammer !
Le Chien des Baskerville |
L'affiche sans doute la plus célèbre... |
ISBN 978 2 35574 290 3
200 pages
2016
35€
Plus que les frissons d'horreur, j'aime bien aussi les arguments mammaires qui procurent d'autres frissons...
RépondreSupprimerIl faut savoir varier les plaisirs comme les frissons...
Supprimer"Ursula Andress dans She/ La Déesse de feu, arguments mammaires outrageusement mis en avant" mdrrrrrrrrrrrrr ^^ ^^
RépondreSupprimerIls sont ben mis de l'avant dans Dr. No quand elle sort de l'eau avec son gros coquillage les joes presqu'à l'air! ^^
Quelle belle femme...
Sinon, dans un autre ordre d'idée... Joan Collins et Dynastie... Qu'est-ce que j'ai hâte qu'on le regarde ensemble! ;-) (ptdrrrrrrrrrrrrrr)
Au fait, elle a des "arguments mammaires" Joan Collins? :D))
SupprimerChez Dame Joan Collins, les arguments sont ailleurs très chère !
SupprimerCe jeu "nuancé", ces mimiques "à peine outrancières", ces expressions faciales dignes du temps du muet !!
Et tout ça sans une once de maquillage... ;)