Moscou, 1947. Emprisonné à l’âge
de sept ans avec ses parents, un couple d’immigrés américains, sous un prétexte
plus ou moins fallacieux, le petit Paul découvre l’enfer du goulag. Se battre
pour survivre ou mourir. C’est son talent pour le dessin, encouragé dès son
plus jeune âge par un père artiste, qui va lui permettre de survivre dans cet
univers de violence et de mort régi par de redoutables codes. Un don qu’il va
exprimer à travers le tatouage, art particulièrement apprécié en ces lieux.
C’est là-bas qu’il va devenir « Litlle
Tulip ».
New York, 1970. Paul collabore
régulièrement avec la Police qu’il aide à retrouver des suspects dans
d’horribles affaires de meurtres. Comment ? Grâce à un don. Non content
d’être un tatoueur de talent, Paul arrive à se mettre en empathie avec les
survivants et à visualiser leurs agresseurs afin d’en faire des portraits
robots à la ressemblance saisissante. Comment expliquer ce don ? Sans
doute parce que Paul est, lui aussi, un survivant…
Pourtant, dans la vague de
meurtres qui frappe New York, Paul a du mal à y voir clair. Qui peut bien se
cacher derrière « Bad Santa »,
ce serial killer sanguinaire qui s’attaque aux femmes seules, les traits
masqués par un bonnet de Santa Claus ?
Après Bouche du diable et La Femme du magicien, Boucq et Charyn sont à nouveau réunis pour nous
livrer cet incroyable thriller qui prend racine dans la Russie de Staline et se
poursuit dans le New York des seventies. Les allers-retours entre présent et
passé n’alourdissent jamais le récit, bien au contraire. Tout se fait dans une parfaite
fluidité grâce au dessin parfaitement maitrisé de François Boucq et au scénario rythmé de Jérôme Charyn agrémenté d’une petite touche de fantastique.
Sombre et violent mais surtout
redoutablement efficace, Little Tulip,
une histoire qui vous prend aux tripes !
"Le dessin est un art qui consiste à essayer de donner forme à l'invisible..."
✎ ✐
Un grand merci à Babelio et aux Éditions Le Lombard pour cette magnifique découverte
reçue dans le cadre du Club des Chroniqueurs Signé.
reçue dans le cadre du Club des Chroniqueurs Signé.
Retrouvez sur le blog de Babelio l'entretien du directeur éditorial des éditions du Lombard.
ISBN 978 2 8036 34170
88 pages
2014
16€45
L'avis de Potzina !
Bonne pioche pour toi ! Un one shot en plus on dirait !
RépondreSupprimerMais comme tu sais : SOMBRE ok mais VIOLENT pas pour moi.
"Le dessin est un art qui consiste à essayer de donner forme à l'invisible..." J'Adore !
:D
Un one shot, c'est ça !
SupprimerUn très bel album. Il faut dire que ce duo d'auteurs, c'est quelque chose !
RépondreSupprimerOui et j'ai bien envie de découvrir "Bouche du diable".
SupprimerEncore un à ajouter à mon pense-bête ! :D
RépondreSupprimerBonne idée ! :)
SupprimerWaouh ! On dirait un film... Je me verrais bien avec ce tatouage... les abdos en moins.
RépondreSupprimer"Les abdos en moins."
SupprimerEt voilà, j'entends d'ici le soupir de déception de la gente féminine qui ne fréquence ce blog que pour avoir la joie, non feinte, d'y lire tes commentaires toujours si inspirés... ^^
J’aime bien ces personnages comme Little Tulip, des survivants qui en ont bavé. Ça les rend plus humains! « Donner forme à l’invisible », que c’est beau.. Quand on y pense, beaucoup s’en sont sortis en s’exprimant au moyen de l’art.
RépondreSupprimerJe me ferais bien tatouer un ange, ça me ressemble, non? (Comment non!!!? Pense moins fort sivouplais!) :-)))
Un ange ??...
SupprimerJe verrai plutôt la couverture d'un bouquin de Camus ! Mais je ne retrouve plus le titre... ^^
"Peste" toi même, espèce de pourriture! ^^
RépondreSupprimerJolie découverte !! Merci!
RépondreSupprimerTout le plaisir est pour moi !
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