J'ai lu cinéma
ISBN 2 277 37009 6
144 pages
1988
(Offert)
Mes impressions:
Issu d’une formidable petite
collection « J’ai lu cinéma », publiée dans les années quatre-vingt, dédiée
aux grands acteurs ou aux grands réalisateurs, ce volume consacré au maitre du
suspens Alfred Hitchcock est un véritable régal.
L’auteur, Jacques Zimmer, replace
le réalisateur dans son époque, les faits marquants ou encore certains
criminels tristement célèbres qui ont pu influencer sa production. Ensuite, de
manière chronologique, on redécouvre tous ses films, de ses tous premiers dont
j’avais oublié certains, de sa période anglaise à sa période américaine,
des tout premiers succès au plus grands triomphes qui nous ont quasiment tous
plus ou moins marqués. Qui ne connait pas la scène de la douche de « Psychose »
avec Janet Leigh ? Qui n’a jamais vu Cary Grant poursuivit par un avion en
plein désert ou encore la célèbre scène sur les têtes géantes du Mont Rushmore
dans « La Mort aux trousses » ?
Pour ma part, je devais avoir à
peine une dizaine d’année quand j’ai découvert et aimé le cinéma d’Hitchcock,
plaisir qui ne s’est jamais démenti. J’ai même eu le plaisir de voir « Sueurs
Froides » au cinéma lors d’une ressortie dans une version remasterisée ou
encore « La Corde »en pièce de théâtre quand j’étais à la fac. Ces
deux films font d’ailleurs partis de mes préférés.
Pour en revenir au livre, les
nombreuses photos, affiches, synopsis des films les plus marquants, anecdotes
de tournages, analyses pertinentes des influences du maître, son sens aigu de
la publicité, ses rapports parfois troubles avec certaines de ses actrices
fétiches ou encore ses zones d’ombres font de ce petit recueil le moyen idéal
pour découvrir ce réalisateur de génie pour qui ne voudrait pas se taper un
pavé indigeste.
Vous l’aurez compris, c’est avez
gourmandise que je me suis délecté de la relecture de ce petit livre de poche
essentiel à ma bibliothèque.
Citations:
"- Quelle est la logique profonde vos films ?
- Faire souffrir les spectateurs !"
- Faire souffrir les spectateurs !"
"Sur le plateau, Alfred Hitchcock ne met jamais l’œil à la caméra. Quand
on lui demande pourquoi, il répond benoîtement : "Parce que je sais quel
objectif est utilisé et pourquoi. Je peux voir la position de la caméra
et celle des acteurs. J'ai tout cela en mémoire. S'il y a la moindre
difficulté, je fais un petit dessin... Souvenez-vous que je fais
toujours mes films sur le papier.""
Ahhh Hitchcock!!!!! L'ambiguïté dans toute sa splendeur. Un film qui m'a subjugué enfant : "Pas de printemps pour Marnie" et ce rouge...Je ne me lasse pas de le regarder quand l'occasion se présente....
RépondreSupprimerHitchcock, pour moi un grand mystère.. :)
Un film que j'adore même s'il n'est pas sans défauts.
SupprimerSes entretiens passent régulièrement sur France Inter...
RépondreSupprimerJe l'ignorais, je devrais écouter France Inter plus souvent.
SupprimerEffetivement, une gourmandise estivale qui semble délectable.
RépondreSupprimerUn petit livre savoureux... :)
SupprimerTiens, à la rentrée, je me refais 'un peu' de sa filmographie !
RépondreSupprimerCool !
SupprimerEt fais-nous quelques billets pour partager !
N'oublie pas de m'envoyer une adresse postale manU pour recevoir ton livre...il me manque juste la tienne...merci^^
RépondreSupprimerC'est fait ! ^^
SupprimerLe cycle Hitchock a démarré sous de beaux hospices à la grande cinémathèque.
RépondreSupprimerLa stout est servie.
1er film en compétition : Frenzy !
http://leranchsansnom.free.fr/?p=6017
La chance !
SupprimerJ'ai vu Vertigo en VO et remasterisé quand j'étais à la fac...
Ton billet est pure tentation :-) Hitch, mon héros ! Sans mentir, je pense que c'est vraiment mon réalisateur favori parce que non seulement j'aime la quasi totalité de ses films (désolée mais j'ai quand même beaucoup de mal avec Le Chant du Danube) mais surtout je ne m'en lasse pas. À chaque fois le plaisir est renouvelé :)
RépondreSupprimerJe ne connais pas Le Chant du Danube il me semble mais je ne manque rien on dirait... ^^
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