Une fois n'est pas coutume, on parle musique sur le blog aujourd'hui. Et comme ce n'est pas ce dont je parle le mieux, je laisse la parole à Anthony qui a eu un coup de cœur, que je partage, pour cet album de Clara Luciani. 
Avant, la Montagne Sainte-Victoire faisait immédiatement penser à 
Paul Cézanne. Dorénavant, la  Sainte-Victoire est associée à Clara 
Luciani. Dans mon esprit, dans mes références culturelles, la chanteuse a
 éclipsé le peintre.
Dans cet opus, un fil conducteur : la 
blessure de la rupture déclinée en 11 titres. Le premier titre sonne sur
 les ondes comme une détonation. En effet, dès les premières notes, « La Grenade » donne le la :
« Hé toi 
Qu'est-ce que tu regardes? 
T'as jamais vu une femme qui se bat »
Entre
 le disco, la pop 80 et le rock, cet hymne féministe lancinant ne nous 
quitte plus une fois qu’on l’a entendu. Le dernier titre fait écho au 
premier : « Sainte-Victoire ». 
Cette chanson, comme enregistrée dans le 
dictaphone d’un médecin légiste, propose une autopsie de cette rupture 
qui a laissé notre chanteuse chancelante mais pas KO :
« Tu m’as
 permis de comprendre que j'étais invincible 
Victorieuse quel que soit 
l'issue 
Je suis armée jusqu'aux dents 
Sous mon sein 
Une grenade »
Maintenant
 qu’on est rassuré sur l’état de santé de notre jeune chanteuse, 
maintenant qu’on sait qu’elle a encore de longues années devant elle, on
 attend la suite avec impatience !
Clara Luciani, Sainte-Victoire, Initial Artist Services (2018)

 




