"Les premiers clients du matin étaient au nombre de trois. Une famille
entière. Quand il les vit. Michael ne put s'empêcher de constater à quel
point ils étaient différents. Le père était énorme, nourri aux
hamburgers et à la bière. La mère était, à l'opposée, anorexique. ses os
ressortaient sous sa peau et son visage émacié, presque décharnée. La
fille était dans la phase où la nature hésitait encore de quel côté de
ses géniteurs l'envoyer. La pauvre."
Michael Ballanger est un coach
sportif exilé aux States. En France, il a laissé une ex-femme et une fille. Le
type réussit dans son métier tout en ne ménageant pas ses clients, un peu à la
manière d’un Docteur House. Plutôt beau gosse et charismatique, il a un certain
succès auprès de la gent féminine.
Une existence idyllique au pays
de l’oncle Sam ? Pas vraiment. D’abord, c’est un drame personnel qui l’a
poussé à fuir son pays natal et quand un de ses riches clients est retrouvé
assassiné, tout se complique sacrément pour lui…
Si San Francisco, où se déroule
l’action, est une ville plutôt connue pour sa grande tolérance, il n’en n’est
pas de même du Lieutenant Larkin, chargé de l’enquête. Dans le genre gros
connard raciste et homophobe, on ne fait pas mieux. En plus, il n’aime pas les
français. L’affaire s’annonce compliquée pour le coach ne lui laissant pas
d’autre alternative que de mener lui-même l’enquête…
Avec ce personnage de coach, Florent Marotta crée un enquêteur
plutôt atypique. Le bonhomme est déterminé, tête brûlé et foutrement enclin à
se fourrer dans des situations périlleuses, pour ne pas dire merdiques. Il est
aussi assez attachant ce qui ne gâche rien. Du coup, on a hâte de le voir
évoluer dans de prochaines enquêtes notamment pour suivre l’évolution de ses
rapports, compliqués, avec sa fille et avec Kim, son amie call-girl.
Si le rythme est un chouia moins
tendu que dans Le Visage de Satan,
cette course à la vérité menée par Florent
Marotta, n’en est pas moins prenante et laisse peu de répit au lecteur
jusqu’à la résolution de ce Meurtre
d’O’Doul Bridge !
ISBN 978 2 37258 030 4
248 pages
2017
9,99€
(Livre reçu en service de presse)
Ça a l'air toujours pas mal ces éditions Taurnada que je n'ai découvert qu'avec les romans de Thierry Poncelet et tes chroniques divers et variées. Si en plus, il y a le cynisme du Docteur House...
RépondreSupprimerJ'aurais besoin peut-être aussi d'un coach sportif, si j'ai arrêté les hamburgers, je continue la bière... :-)
Je voulais écrire Thierry Poncet, tu m'auras corrigé, bien entendu... C'est que je suis devenu intime depuis son dernier livre avec lui, alors j'intimise son nom :-)
SupprimerFais gaffe à la bière, ça donne du bide, tu vas plus te voir pisser !!
SupprimerOn a échappé à Porcelet, c'est déjà ça... ;)
A lire et à suivre. Merci pour le conseil.
RépondreSupprimerBon après midi, FLaure
Merci à toi & bon weekend !
Supprimer1. Bon, petite confidence, dans l’genre le Dr House il est pas mal du tout! (au fait c’est Lili qui a brisé mes rêves (alias péter ma baloune) alors que je venais de terminer toutes les séries, près de 200, j’étais accro. Fallait ben une doc pour me faire réaliser que s’il tient sa canne d’une telle main c’est qu’il ne boite pas du bon pied!!). La vilaine...
RépondreSupprimer2. Uncle Sam, c’est rarement idyllique dans son pays, ciboère.
3. La traduction de « gros connard » c’est « mangeux d’marde »? ^^
Mais pour en revenir à ton livre, je dirais qu’il a l’air vraiment bien!
BB mon sweet kinG xx
Je constate que le fantasme du docteur a encore de beaux jours devant lui...
SupprimerUn fucking mangeux d'marde en ciboère !!^^
Je ne suis pas assez fan de polar pour me laisser tenter.
RépondreSupprimerNext !
SupprimerPas encore eu le temps de le chercher, celui-là ! Mais il me tente bien. ;-))
RépondreSupprimerCooL ! ;)
Supprimeril a l'air bien ce bouquin !
RépondreSupprimerIl n'en a pas que l'air !
SupprimerCelui-ci me tente beaucoup !
RépondreSupprimerLaisse-toi tenter, il est à un prix très abordable et encore moins cher en numérique. :)
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