Traduit de l'américain par Jacques Mailhos
Quatre hommes blasés par une vie
citadine sans surprise décident de partir pour un périple de quelques jours en
canoë. La rivière qu’ils vont descendre va bientôt disparaitre à tout jamais,
recouverte par un lac artificiel. Quand l’homme décide de dompter la nature…
La rivière n’a pas dit son
dernier mot. La descente se fait abrupte, les rochers nombreux, les chutes et
les torrents violents. Entre les hommes, plus ou moins bien préparés, et la
rivière, indomptable et bien décidée à le rester, l’affrontement est
inévitable. Quand l’homme se confronte à la nature…
Contre toute attente, ce n’est ni
de la rivière ni de la nature sauvage qui l’environne que la menace la plus
terrible va venir mais de deux hommes du cru bien décidés à empêcher ces intrus
à aller plus loin. L’homme dans toute son abjection. Ceux qui ont vu le film de
John Booreman savent de quoi je
parle. Quand l’homme est confronté à l’homme…
Ce qui m’a sans doute le plus
marqué dans cette histoire, c’est dans le dernier tiers du livre, cette
sensation de me trouver dans un huis clos en pleine nature, dans la forêt en
l’occurrence. Une nature omniprésente, étouffante, oppressante. C’est bien le
mot qui convient, je me suis par moment senti totalement oppressé par ce récit.
Un homme seul, la peur, l’instinct de survie, survivre coûte que coûte, quel qu’en
soit le prix ! Quand la proie se fait chasseur…
Délivrance de John Dickey,
une lecture aussi marquante qu’oppressante….
" - Pourquoi ça ne se passerait pas bien ?
- Ça se passera bien, mais on ne peut jamais savoir. Ecoute, si je pensais qu'il y avait le moindre danger, je n'irais pas. Crois-moi, je n'irais pas. C'est juste l'occasion de s'aérer un peu. Et il paraît que les montagnes sont vraiment splendides en cette saison."
- Ça se passera bien, mais on ne peut jamais savoir. Ecoute, si je pensais qu'il y avait le moindre danger, je n'irais pas. Crois-moi, je n'irais pas. C'est juste l'occasion de s'aérer un peu. Et il paraît que les montagnes sont vraiment splendides en cette saison."
"La chute faisait facilement deux mètres de haut et le seul endroit par
où un canoë pouvait se faufiler était un entonnoir dans lequel la
rivière entière venait se comprimer puis duquel elle jaillissait comme
un geyser, propulsée contre les rochers, cognant, fumant, tel un monstre
phénoménal enchainé à un roc."
Un grand merci une fois de plus aux excellentes Éditions Gallmeister !
D'autres avis : Fromtheavenue ; Lea Touch Book ; Encore du noir ; Tête de lecture ; Hop sous la couette & sur Babelio...
ISBN 978 2 35178 552 2
1970/2013
11,00€
Ah oui, les hommes du cru : excellent exemple de ce que peut devenir l'homme vivant au contact de la nature ! :-)
RépondreSupprimerJe reconnais bien là ton amour de la nature... :)
SupprimerUn texte qui me tente depuis longtemps, merci de me le remettre en mémoire ! J'aime être oppréssée, faut croire ( dans les romans, hein !)
RépondreSupprimerSi tu aimes être oppressée, tu devrais être servie !
SupprimerLe mot "oppressant" me fait un peu peur. Je crains de manquer d'air.
RépondreSupprimerBon W.E. FLaure
C'est probable...
SupprimerBon W.E. à toi aussi !
Pour une fois, je ne te lis pas... Juste les extraits. Je l'ai, il m'attend, dans une vieille édition et vieille traduction; Tout comme le film qui m'attend aussi, de nouveau. Alors, je reviendrai te lire après.
RépondreSupprimerBonne lecture et bon film !
SupprimerNe tarde pas trop, j'attends ton billet avec impatience...
aaaaaaaaaaah qu'est ce que je suis content que tu l'ai lu et apprécié (ce que je ne doutais pas). bien envie de revoir le film du coup ! bon we !
RépondreSupprimerJe me suis refait le film dans la semaine après l'avoir lu. Brrrr...
SupprimerBon W.E. sur l'avenue !
Et c'est parce que justement j'ai vu une parti du film que je ne lirais JAMAIS ce livre, même tes extraits^!!! Hors de ma vue. Je déteste être oppressée par la peur et la terreur ...
RépondreSupprimerMais ze te fais un gros bizou sur ta zoue qui pique ;-)
Au secouuuurrrsss quand je repense à cette scène dans les bois !!!!
Vite penser à autre chose !!!!! :D
Je t'aurais bien proposé un tour dans mon canoé... Et puis après, on aurait pu regarder la fin du film en buvant une bonne bière...
SupprimerNON !
SupprimerA moins qu'on fasse la descente de l'Ardèche à Vallon Pont d'Arc :D (Ca peut se négocier) N'oublie pas la bière et ta bouée !
Tous les prétextes sont bons pour se taper une...bière !
SupprimerJ'irais même plus loin...
SupprimerTous les prétextes sont bons pour se taper une...brune !
Je t'aurais bien proposé un tour dans mon canoé... Et puis après, on aurait pu regarder la fin du film en buvant une bonne bière...
RépondreSupprimeridem !!
SupprimerTu as une mémoire de poisson rouge toi mdrrrrrrr
Je tente ma chance plusieurs fois.
SupprimerAu cas où...
la bière aidant...
ou le banjo !
Vu le film à sa sortie. Ce film m'a tellement marqué que je n'ai jamais voulu le revoir. Pourtant je l'ai en DVD depuis des années. Je pense que je ne le reverrai jamais. J'ai lu le roman peu de temps après mais trop absorbé par le choc du film je ne sais plus bien ce que j'en avais pensé. Mais quand je vois un banjo...
RépondreSupprimerLe banjo doit ses lettres de noblesse à ce film. :-)
SupprimerJ'imagine très bien à quel point la sensation d'oppression est présente dans ce texte !
RépondreSupprimerC'est vraiment ce que je retiens de cette lecture !
SupprimerUn périple en pleine nature auquel j’peux pas m’empêcher de penser chaque fois que je pose les fesses dans un canoë pour une descente de rivière! Le film tu le regardes une fois et tu ne l’oublies jamais. Le livre je n’sais pas, je serais curieuse de savoir comment on en ressort, avec le visuel en moins. Si l’auteur est arrivé, comme tu dis, à rendre l’atmosphère oppressante du film en mot, il doit être vraiment excellent ce Dickey! Sais-tu qu’il est vraiment super ton billet! Il me donne même envie d’une soirée film d’épouvante avec doudoune et pop corn….. ^^
RépondreSupprimerTous mes prétextes sont bons pour bouloter du pop corn !! ^^
SupprimerJ'ai adoré le film. Je me souviens avoir été choquée la première fois que je l'ai vu à cause de ce qui arrive aux personnages et aussi parce que je ne m'y attendais pas du tout ! Il faudra que je lise le livre un de ces jours, il me tente bien.
RépondreSupprimerComme dit Nadine, un film que tu vois une fois et que tu n'oublies jamais...
SupprimerJe n'ai jamais lu le livre. Je le ferai un jour, d'autant plus que les éditions Gallmeister sont un gage de qualité.
RépondreSupprimerEntièrement d'accord, Gallmeister, c'est que du bonheur !! :)
SupprimerTout à fait le type de roman qui pourrait me plaire! Merci!
RépondreSupprimerDe rien !
SupprimerCe livre est tellement fort, intéressant magistral !!! :D
RépondreSupprimerTout ça aussi oui !
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