Ravensbrück. Un nom, des images.
Des hommes, des femmes, des corps. La mort.
Avec le recul et tout ce que nous
en savons, peut-on imaginer quelque chose de pire que l’horreur des camps de
concentration ?
Oui. S’imaginer dans la peau de
Mila. Être une femme qui se découvre enceinte alors qu’elle arrive dans cet
endroit. Nier cette grossesse. Ce n’est pas possible.
Impossible de donner la vie dans
un lieu qui pue la mort. L’odeur de la mort. L’odeur des corps. Les maladies. La
putréfaction. Les plaies. Le pus. La promiscuité. Le quotidien. Non, ce n’est
pas possible.
Et pourtant la vie s’accroche. Comme un acte de résistance, on s’accroche à ce
secret, à cette vie qui va arriver et qui arrive contre toute logique.
Un roman fort, puissant,
bouleversant. Une écriture au présent portée par un besoin de vérité.
« Pourvu qu’on se souvienne. »
ISBN 978 2 330 02260 0
222 pages
2013
20,00€
Un bijou ce texte. Puissant et bouleversant, c'est ça.
RépondreSupprimerUn bijou, c'est ça...
SupprimerPourquoi faire long quand en quelques phrases tu résumes si "bien" l'horreur ... Ton billet est tellement explicite que je m'épargnerai cette lecture, je crois que j'aurai du mal à m'en remettre.
RépondreSupprimer"Avec le recul et tout ce que nous en savons, peut-on imaginer quelque chose de pire que l’horreur des camps de concentration ?"
On parle souvent des Nazis : Le summun de l'horreur, mais bien avant eux il y a eu le massacre par les conquistadors, mais aussi les réserves Indiennes, les Aborigènes, le Tibet ...
On voit de quoi l'homme est capable pour un bout de terre, le pouvoir et l'argent ...
Voilà c'était ma minute "Pourvu qu'on se souvienne"
Un très beau billet manU ... Merci :D
Merci à toi d'avoir permis cette découverte.
SupprimerComme toujours, tu as visé juste ! ;)
Fort, puissant, bouleversant. Très tentant malgré la cruauté qui s'y joue à l'intérieur.
RépondreSupprimerA lire absolument.
SupprimerUn texte que j'ai apprécié surtout pour ce qu'il dit de la mémoire et du rapport aux mots dans le témoignage de la vérité. Je trouve que c'est la spécificité des romans qui s'écrivent aujourd'hui sur la shoah, On sort de l'horreur des faits bruts pour passer à "comment les dire et quoi en dire", maintenant que les témoins s'éloignent ? "un besoin de vérité", c'est cela, oui.
RépondreSupprimer« Ce n’est pas le réel qui m’intéresse, c’est la vérité. »
SupprimerValentine Goby
J'ai du mal à lire ce genre de livre. Ils me troublent trop. Idem pour les films.
RépondreSupprimerBonne semaine, FLaure
Je comprends tout à fait.
SupprimerBonne semaine à toi aussi FLaure.
Celui-ci a intégré il y a peu ma PAL. Il me tente depuis sa sortie...
RépondreSupprimerNe le laisser pas dormir dans ta PAL aussi longtemps que je l'ai fait, il le mérite amplement !
Supprimer«Pourvu qu’on se souvienne», parce que l’horreur a existé et existe encore sous d’autres formes. Et que se souvenir, c’est aussi rendre hommage au courage de milliers d’êtres humains et accéder à leur vérité. Pauvre Mila… comme si la terreur n’était pas déjà suffisante…
RépondreSupprimerUn très beau billet, court et efficace... ;-)
«Pourvu qu’on se souvienne»
SupprimerPour moi, la phrase marquante de ce livre...
Sans doute parce que je pense que malgré tout ce qui est fait pour qu'on se souvienne, les gens ont la mémoire courte. Certains choix politiques le prouvent...