jeudi 20 septembre 2012

Les Reliques du diable - Nicolas Arthur


Quatrième de couverture:

C’est un jour comme les autres que le monde bascula. Un message apocalyptique annoncé à la télévision. Une prédiction qui se réaliserait un an plus tard, jour pour jour. Une pluie de feu qui balaya l’humanité pendant vingt-quatre heures. À leur réveil, les hommes s’attaquèrent les uns les autres avec une sauvagerie sans pareille. Une nouvelle race d’humains était née: les chimères, douées de capacités extraordinaires. Le milliardaire Michael Landman parvint à canaliser les pouvoirs de certains et à les contrôler pour sauvegarder l’espèce humaine. Le monde était désormais divisé de manière arbitraire en deux clans: les Peacekeepers et les autres, semant le chaos et la mort sur leur passage. Erik Fenton Tyler, lui, échoua aux tests pour accéder à la première catégorie. Mais son destin lui dévoilerait le rôle capital qu’il aurait à jouer dans le devenir de l’humanité…

Mariant clins d’œil aux comics et dimension mystique, Nicolas Arthur signe une fresque apocalyptique captivante et imprévisible où s’entredéchirent anges et démons au cours d’une gigantesque guerre civile. Un cocktail détonnant sans le moindre temps mort pour une réussite du genre.


Mes impressions:

Une annonce étrange faite par un présentateur de journal télévisé à la voix déformée sur le devenir des hommes. Un an après jour pour jour, la prédiction se révèle exacte. Une fine pluie d’étincelles tombe du ciel. Les humains s’écroulent les uns après les autres. La plupart se réveille vingt-quatre heures plus tard dans cet univers post-apocalyptique.

Certains sont morts, d’autres sont transformés à jamais.

Des mutations qui vont faire de certains d’entre eux des créatures d’un nouveau genre dotées de multiples capacités et de pouvoirs surnaturels. Force surhumaine, télékinésie, téléportation, télépathie, pouvoir de maîtriser le temps en sont un échantillon.

Ces nouveaux êtres sont nommés « chimères » à la suite d’une déclaration du Premier Ministre alors que d’autres avec encore plus de capacités et chargés de maintenir un semblant d’ordre sont qualifiés de « peacekeeper ».

Le héros Erik Fenton Tyler, aussi appelé Fenrick ou encore Darklight, n’est pas d’un seul bloc comme les superhéros des années quatre-vingt. C’est un être complexe à la psychologie fouillée. Il est torturé par ses doutes sur l’usage qu’il fait de ses pouvoirs et ses inquiétudes quant à la sécurité de ses proches. Il est tourmenté par ses sentiments pour ceux qu’il aime et pour une femme en particulier ce qui n’est pas sans conséquence sur ses choix.

A l’aspect féerique de l’ensemble s’ajoute le côté chevaleresque d’Erik qui n’hésite pas à se battre pour sa belle, même en la sachant indifférente, et qui surgit toujours au bon moment pour lui venir en aide, quel qu’en soit le prix à payer…

Un univers de comics et des personnages aux multiples facettes donnent une véritable épaisseur à ce récit. 

Nicolas Arthur réussi à surfer avec un certain talent sur la vague des héros torturés. On pense forcément au côté sombre des  X-Men ou encore à Batman version dark knight. Le dénouement totalement inattendu de cette histoire a achevé de me séduire grâce à un message positif. Message d’Amour universel amené plutôt habilement et bien plus profond qu’il n’y paraît. Je dois bien admettre qu’en ce qui me concerne, ce n’était pas gagné d’avance. En effet, je ne suis pas particulièrement friand de ce genre de récit et j’ai eu un peu de mal à entrer dans l’histoire. Mais la psychologie travaillée des personnages et les différents rebondissements toujours bien amenés ont eu raison de mes réticences. Avis aux amateurs du genre ! 

Un grand merci à Janyce des Editions Publibook 
pour l'envoi spontané de ce livre !



Extraits:

"Dans les semaines qui suivirent, des événements étranges commencèrent à apparaître. Des rumeurs folles sur des hommes qui ne seraient plus tout à fait humains. Des agressions auraient été perpétrées par des hommes qui auraient des pouvoirs surnaturels.
Les autorités nièrent en bloc toutes allégations sans fondements. "Des chimères", cria le premier ministre à un parterre de journalistes alors que les rumeurs se faisaient plus insistantes. Et, quelques semaines plus tard, alors que les preuves s'accumulaient en faveur de cette théorie, un journaliste reprit ironiquement le terme. C'est depuis ce jour que les nouveaux humains furent baptisés 
les "chimères"."

"J'avais enfin l'impression de faire quelque chose de bien. Ma vie avait enfin un sens. J'avais forgé ma destinée au feu de ma volonté. J'avais enfin fini par trouver mon chemin moi le garçon insignifiant, le plus commun des mortels, j'étais devenu l'exception." 


ISBN 978-2-7483-6676-1
287 pages

(Gentiment envoyé par Publibook)
 

jeudi 13 septembre 2012

Quand souffle le vent du nord - Daniel Glattauer





Quatrième de couverture:

"Un homme et une femme.
Ils ne se connaissent pas mais échangent des mails. Jusqu’à devenir accros.
Jusqu’à ne plus pouvoir se passer l’un de l’autre, sans se rencontrer pour autant…
Savoureuse et captivante, cette comédie de mœurs explore avec finesse et humour la naissance du sentiment amoureux."

Un des dialogues amoureux les plus enchanteurs et les plus intelligents de la littérature contemporaine. (Der Spiegel)

Quand le vent souffle du nord enchantera les lecteurs à l'instar du best-seller épistolaire Le Cercle littéraire des amateurs d'épluchures de patates, dont il a l'esprit et le piquant. (Olivia de Lambertie, Elle)


Mes impressions:

Dans la série « Mes lectures de l’été », voici Quand le vent souffle du nord de Daniel Glattauer.

Suite à une erreur de destinataire dans un mail, Emmi et Léo entrent en contact. Bien plus tard à l’occasion d’un envoi groupé de vœux, Emmi va, sans le vouloir, à nouveau entrer en contact avec Léo. C’est le début d’un long et passionné échange de mail. Ils vont se découvrir, s’apprécier, se chercher, se manquer, se désirer…

Autant vous le dire tout de suite, je me suis laissé emporter par le souffle de ce vent du nord. J’ai été pris au piège de ce roman qu’on doit pouvoir qualifier d’épistolaire même si ici, c’est de mails dont il s’agit. J’ai eu envie de savoir comment ces échanges allaient évoluer. Je me suis amusé de leurs jeux puérils souvent, touchants parfois. Je me suis agacé des tergiversations sans fin des deux protagonistes. J’ai eu envie de les secouer, de leurs dire de se bouger un peu au lieu de tout compliquer à loisirs. Mais pour moi, ils n’en demeurent pas moins attachants.

Le rythme est trépidant, on lit les mails à toute allure. Certains sont longs, d’autres tiennent plus de la messagerie instantanée que du mail. Rythme et longueurs des mails traduisent, leurs émotions, leur empressement, leurs troubles et contribuent à nous faire tourner les pages encore et encore, vite, toujours plus vite…

Je pense que le phénomène d’identification n’est pas étranger à mon ressenti et au succès de ce livre. De nos jours, qui n’a jamais été troublé par des échanges de mails avec un ou une inconnue ?

Ce n’est pas inoubliable, ce n’est pas de la grande littérature mais on s’en fout, qu’est-ce que c’est bon !
Alors ne boudez pas votre plaisir et comme moi, laissez-vous porter par la curiosité, la légèreté et même par un brin de sensualité Quand le vent souffle du nord


 


    Daniel Glattauer

Le Livre de Poche N° 32132
ISBN 978-2-253-15730-4
348 pages

(échangé via www.pochetroc.fr)

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