Après une impression un peu mitigée suite à ma lecture d’Une petite robe
de fête de Christian Bobin, je me suis malgré tout empressé de lire La
dame blanche du même auteur.
A travers cette évocation de la vie de la poétesse américaine Emily Dickinson, en effet, il est plus question ici d’évocation que de biographie, Christian Bobin parvient à nous transporter et à nous donner envie d’en découvrir davantage sur elle et sur son œuvre. Ce n’est sans doute pas un hasard si après avoir fini cette lecture, je suis allé chercher d’autres informations sur Emily Dickinson et si je me suis surpris à avoir envie de découvrir sa poésie alors que je n’en suis pas particulièrement amateur en général.
La plume de l’auteur à travers son lyrisme habituel crée une atmosphère propice à la rêverie, à l’imaginaire. Emily Dickinson m’est apparue comme une créature un peu éthérée, vêtue de sa longue robe blanche, glissant sur le sol, touchant à peine terre telle une apparition, un spectre plein de bonté, de tendresse et de bienveillance envers son prochain. Elle semble portée, habitée par une sorte de folie douce. Le terme de folie douce est peut-être un peu fort mais me semble tout à fait adapté aux impressions qui se dégage de ce texte.
En conclusion, si vous avez envie de passer un moment à part fait de douceur, de poésie et de vous laisser baigner dans une certaine forme de magie, partez à la découverte de ces quelques petits moments de la vie de la grande Emily…
A travers cette évocation de la vie de la poétesse américaine Emily Dickinson, en effet, il est plus question ici d’évocation que de biographie, Christian Bobin parvient à nous transporter et à nous donner envie d’en découvrir davantage sur elle et sur son œuvre. Ce n’est sans doute pas un hasard si après avoir fini cette lecture, je suis allé chercher d’autres informations sur Emily Dickinson et si je me suis surpris à avoir envie de découvrir sa poésie alors que je n’en suis pas particulièrement amateur en général.
La plume de l’auteur à travers son lyrisme habituel crée une atmosphère propice à la rêverie, à l’imaginaire. Emily Dickinson m’est apparue comme une créature un peu éthérée, vêtue de sa longue robe blanche, glissant sur le sol, touchant à peine terre telle une apparition, un spectre plein de bonté, de tendresse et de bienveillance envers son prochain. Elle semble portée, habitée par une sorte de folie douce. Le terme de folie douce est peut-être un peu fort mais me semble tout à fait adapté aux impressions qui se dégage de ce texte.
En conclusion, si vous avez envie de passer un moment à part fait de douceur, de poésie et de vous laisser baigner dans une certaine forme de magie, partez à la découverte de ces quelques petits moments de la vie de la grande Emily…
Emily Dickinson
Folio 4863
ISBN 9782070379484
Comme tu parles bien de l’auteur dont j’ai croisé la plume dans certaines nouvelles comme « La folle allure », dont j’ai toujours retenu cette phrase qui m’avait marquée : « La folie vient peut-être à la place des larmes qu’on ne sait pas pleurer ». Comme toi, la petite robe de fête n’est pas mon favori, mais j’ai bien aimé « Geai », « Tout le monde est occupé », « L’enchantement simple »…
RépondreSupprimerComme tu parles bien aussi d’Emily Dickinson, cette grande poète que j’ai découverte il y a quelques années. Et quelle douce idée d’avoir pensé écrire les images qui te sont venue d’elle…
« Emily Dickinson m’est apparue comme une créature un peu éthérée, vêtue de sa longue robe blanche, glissant sur le sol, touchant à peine terre telle une apparition, un spectre plein de bonté, de tendresse et de bienveillance envers son prochain. Elle semble portée, habitée par une sorte de folie douce. Le terme de folie douce est peut-être un peu fort mais me semble tout à fait adapté aux impressions qui se dégage de ce texte ».
Bravo pour ça my french favorite frog. C’est tellement beau! ;-)
Merci pour ce beau commentaire ! :)
SupprimerCe livre m'a donné envie de découvrir plus Emily Dickinson mais je ne l'ai pas encore fait...