mercredi 28 septembre 2016

Entre mes mains le bonheur se faufile - Agnès Martin-Lugand



"Deux hommes, deux amours. Je rirais au nez de quiconque me dirait que l'on ne peut aimer deux personnes à la fois. Si, c'est tout à fait possible. Sauf qu'on aimait pas de la même façon." 

Tout commence un peu comme dans une bluette sentimentale. Iris est l’épouse effacée d’un médecin terriblement accaparé par son métier. Au cours d’un diner de famille, elle apprend que c’est à ses parents qu’elle doit de ne pas avoir pu suivre la voie qu’elle pense être la sienne depuis toujours. Iris se rêve créatrice de mode.

Contre l’avis de tous et de son mari-toujours-appelé-à-l’hopital-quelque-soit-l’heure-du-jour-ou-de-la-nuit-la-laissant-tomber-comme-une-vieille-chaussette, elle décide de suivre une formation dans une grande maison de couture. Elle monte donc à Paris. Là, c’est tout un monde qui s’ouvre à elle. Elle y fait deux rencontres décisives.

D’abord, Marthe, LA créatrice de mode brillante-intelligente-élégante-exigeante-toujours-pimpante qui la prend d’emblée sous son aile.

Enfin Gabriel, qui n’a de l’ange que le prénom. Gabriel, LE mec que quand tu le vois et que t’es une meuf, t’as qu’une envie lui arracher sa chemise, et qu’il te culbute comme une bête sur la première table ou contre le premier mur sur lesquels s’appuyer pour jouir à gorge déployée. En gros, pas comme quand c’est ton mari qui fait sa petite affaire alors que toi tu penses à la liste des courses ou au gouter des enfants…

Donc là, vous vous dite, houlala, le manU, il lit encore de la grosse merde, ça s’arrange pas ses lectures... Eh ben vous avez tort !

Oui, parce qu’en fait, les personnages sont vraiment attachants et ont une réel épaisseur. D’ailleurs, certains sont bien moins lisses qu’il n’y parait et beaucoup plus torturés qu’on pourrait le penser au départ. En plus, c’est plutôt bien écrit, on accroche et on a du mal à lâcher le bouquin.

Et puis une histoire de femme qui s’émancipe de l’avenir pépère que ses gentils parents et son gentil mari ont gentiment prévu pour elle, moi, je crois que ça en vaut toujours la peine…



L'avis de Delph la Bibliovore

ISBN 978 2 266 25512 7
281 pages
2014
6,60€
  

20 commentaires:

  1. Contente qu'il t'aie plu.j'ai beaucoup aimé aussi son dernier est encore meilleur

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  2. Heu oui ça a l'air plein de clichés (au départ) (et j'ai bien ri à lire ton billet)

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    1. C'est tout à fait l'impression que ça donne au départ mais que c'est agréable à lire ! :)

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  3. J'avoue n'avoir jamais été tentée par ce roman ni par les autres de l'auteure d'ailleurs...

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    1. Moi non plus avant de tomber sur celui-ci et d'être accroché dès les premières pages...

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  4. Clairement, je me suis dit houlala... :)

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  5. À c’que j'vois y’a pas que Gabriel qui n’a de l’ange que le prénom! Espèce de grenouillE d’marais dévergondé!!! GROUIK GROUIK ^^ ^^

    En effet et là j’me suis dit « houlala le manU »!!!!!! :D))) ptdrrrrrrrr

    Attention quand même de n’pas trop faire sauter les boutons de sa chemise, houlala MDR

    Sinon pour en revenir à ton livre, moi j’dis que l’émancipation de la femme c’est number one. Une belle lecture et un super billet! Have a good day « angel froG »! Mouah ha ha ha ha ha

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    1. Je me suis régalé à lire ce livre et amusé à écrire ce billet.
      Que demander de plus ? ;)

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  6. Un billet qui me plaît beaucoup. Il reflète bien le plaisir que tu as pris à lire ce livre. A noter.
    Bonne journée, FLaure

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  7. Voilà un billet original et qui donne envie de lire ce livre! Je note donc... :)

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  8. Hé ben tu vois, c'est pas le genre de lecture vers laquelle je serais allé, même si j'aime bien les titres à rallonge. Sauf que là, tu m'as même donné envie de le découvrir (le roman) même de la découvrir (l'auteur). Au moins une fois, pour voir, pour pas crever idiot.
    Et puis ce Gabriel qui la culbute comme une bête... Forcément, pleins d'image m'arrivent en tête. une bête, genre un bison ?

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    1. Un sacré queutard le Gabriel donc tout d'un bison !! ^^

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  9. J'aimerais bien rencontrer ce Gabriel ;-)

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  10. Réponses
    1. Et c'est un amusant clin d’œil avec le métier de l'héroïne.

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