"En choisissant Anthony Perkins, Alfred Hitchcock amplifie l'identité
paradoxale de Norman Bates envisagé des sa nomination par Robert Bloch.
En effet, Norman, c'est " nor man" c'est quelqu'un qui n'est ni un homme
ni une femme "neither woman nor man", sous la domination d'une femme,
sa mère, Norma qui n'est pas véritablement une mère non plus "nor Ma".
L'identité de Norman est autant un piège par lequel il attire ses
victimes, que l'appât (a bait en anglais signifiant "appât", or de bait à
Bates, il n'y a évidemment qu'un pas)."
Existe-t-il film plus iconique que Psychose d’Hitchcock ? Autant d’éléments d’un film devenus de véritables emblèmes de la pop culture ?
Existe-t-il film plus iconique que Psychose d’Hitchcock ? Autant d’éléments d’un film devenus de véritables emblèmes de la pop culture ?
Hitchcock est sans doute un des réalisateurs les plus
universellement connus. La scène de la douche est devenue culte, même chose
pour la musique angoissante de Bernard
Herrmann. Le manoir des Bates inspiré par un tableau d’Edward Hopper est lui aussi connu de tous, véritablement emblème
gothique de la maison de l’horreur maintes et maintes fois copiée, jamais égalée.
La notion d’héritage citée dans
le sous-titre prend vraiment tout son sens au fil de la lecture. En effet,
au-delà de l’analyse du film lui-même, c’est aussi son impact culturel au fil
des soixante années écoulées. Par exemple, son influence sur des réalisateurs
tels que Brian de Palma, Coppola ou David Fincher. Je me souviens encore mon premier visionnage, il y a
des années, de certains films de De
Palma comme Body Double et la
parenté qui m’avait sauté aux yeux, même parenté que j’ai retrouvée il y a un
ou deux ans à peine en découvrant Obsession.
Il évoque évidemment le remake
plan par plan de Gus van Sant. Ce
qui m’a le plus chagriné dans cette version étant de ne pas y retrouver le fameux
manoir Bates d’origine, sans doute l’élément le plus symbolique du film à mes
yeux.
Les suites faites à l’original
sont également traitées, suites dont une est même réalisée par Anthony Perkins lui-même (se
détache-t-on jamais d’un tel rôle ?), de même que la série Bates Motel. Enfin j’ai beaucoup aimé
découvrir les différences avec le roman de Robert
Bloch dont le film s’inspire et les suites imaginées par le romancier qu’il
faut absolument que je lise très vite.
Comme vous pouvez le constater,
une lecture aussi réjouissante que passionnante qui m’a encore appris beaucoup
sur l’impact de ce réalisateur que j’aime tant. Pour finir, je vous laisse
découvrir le lien étonnant entre Psychose
et la ville de Perpignan…
Dans Alma a adoré – Psychose en héritage, Sébastien Rongier nous livre un essai captivant sur un film devenu phénomène,
une publication Marest Éditeur évidemment !
Merci à Babelio et Marest Éditeur !
ISBN 979 10 96535 24 8
176 pages
2019
19,00€
oh la la comme il doit être bien ce livre ! On s'est fait un cycle De Palma l'année dernière, de sacrés bons films à commencer par Blow out !
RépondreSupprimerAh oui Blow out, je me souviens !!
Supprimerà lire moi qui adore Hitchock et en plus "Psychose" est mon film préféré !! ...
RépondreSupprimerAlors il te le faut, tu vas adorer !!!
SupprimerUn lecture parfaite pour un passionné de cinéma comme toi !
RépondreSupprimerC'est ça !
SupprimerAh ben mon sweet kinG tu ne pouvais qu'être heureux avec ce beau livre ! <3
RépondreSupprimerLe côté impact culturel, transmission, héritage est super intéressant, d'autant plus qu'avec ce regard qu'est le tien sur un sujet que tu maîtrises amoureusement bien :-*
Gros becs xxx
Une lecture passionnante, forcément ! ;)
Supprimer"avec ce regard* pas "qu'avec ce regard" ciboère !!! ^^
RépondreSupprimerSacrAment, leu ! (À entendre avec l'accent de Micheline Lanctôt, mon idole !) ^^
SupprimerJe peux également vous conseiller de regarder des films sur ce site gratuit https://filmstreaming.red/animation/ Je l'aime vraiment, car il y a beaucoup de Mongo que vous pouvez regarder de bonne qualité.
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