Traduit de l'américain par Josette Chicheportiche
"Je rêve de me laisser aller, d'oublier, de ne me préoccuper de rien. Je
veux vivre avec abandon, avec la grâce insouciante du consommateur au
lieu de m'accrocher comme une vieille paysanne qui se tracasse pour des
miettes."
Quand ont lieu les premières
coupures d’électricité, les premières pénuries en énergie de toutes sortes,
Nell, Eva et leurs parents pensent que c’est provisoire, qu’il suffit de
patienter.
Le temps passe, les coupures se font
plus fréquentes, plus longues, jusqu’au moment où il faut bien se rendre à
l’évidence, l’électricité ne reviendra pas. Le moment est venu d’en faire son
deuil comme de bien d’autres choses.
Finie la danse en musique pour
Eva, finies les sorties en ville pour Nell mais heureusement, il reste les
livres. Leur vie va désormais se résumer à leur maison et à leur jardin en
bordure de forêt. Comme une sensation de vase clos en pleine nature. Et bientôt,
il n’est plus question de vie mais de survie.
Quand on ne peut plus compter sur
aucune aide extérieure, on se retrousse les manches. On exploite les
ressources, nombreuses, offertes par Dame Nature. On stock du bois pour
l’hiver. On plante. On récolte. On fait des conserves. On cultive son jardin.
On revient à l’essentiel.
Un étonnant roman post-apocalyptique
en forme de journal intime qui se déroule lentement, inexorablement jusqu’à une
issue qu’on imagine fatale…
Si j’ai beaucoup aimé cette
histoire, la relation entre les deux sœurs et tout ce qui a trait à la survie,
je dois bien reconnaître que la fin m’a laissé un peu perplexe et qu’il m’a
manqué un je-ne-sais-quoi dans l’écriture de Jean Hegland pour être totalement séduit.
Quoiqu’il en soit, que ça ne vous
empêche pas d’entrer Dans la forêt,
qui sait, vous en reviendrez peut-être ?
"Même se disputer est un luxe qu'on ne peut pas se permettre
quand sa vie entière a été réduite à une seule personne."
Merci à Babelio et aux Éditions Gallmeister pour cette "balade" en forêt !
ISBN 978 2 35178 142 5
304 pages
2017
23,50€
J'avoue que je me suis régalée de bout en bout, un coup de coeur !
RépondreSupprimerUn coup de cœur en commun avec beaucoup de lecteurs !
SupprimerOn lit le titre, on voit cette image de couverture, et on se dit ça y est, le beau livre détente de nature writing, les pieds dans l’eau, le retour aux valeurs essentielles, l’exploitation des ressources, on part cueillir des fleurs (c’est vraiment l’idée que j’en avais au départ) et puis finalement on réalise que c’est une histoire post-apocalyptique qui donne forcément un peu froid dans le dos! Merci pour l’avis honnête et les bémols ;-)
RépondreSupprimerJ’le lis, j’le lis pas, on verra ça plus tard... ^^
BB :-*
les pieds dans l'eau, le cul à l'air ! C'est la Nature, libre !!
SupprimerComme j'ai dit, j'ai beaucoup aimé mais dans mon cas, ce n'est pas un coup de cœur...
SupprimerLa question ne se pose pas (pourtant j'ai envie) car ce livre n'est pas à la bibli, voilà!
RépondreSupprimerIl va bien finir par y arriver !
SupprimerJ'le lis, j'le lis pas... J'hésite pas une seconde. Je l'ai repéré. Et j'y viendrai. Dans la forêt. Dans cette forêt. Je m'y ferais une petite place, même post-apocalyptique.
RépondreSupprimerTu y viendras, je n'en doute pas !
SupprimerLa fin m'a déplu aussi, on nage en pleine utopie (j'aurais aimé retrouver les frangines quelques mois plus tard pour voir si leur situation était toujours aussi "idyllique"^^
RépondreSupprimerEffectivement, on se demande ce qu'un tel choix peut donner...
SupprimerJ'ai adoré aussi le fait que l'on se concentre uniquement sur elles deux, quasi. Mais comme Jérôme, j'aurais aussi aimé en savoir plus sur l'après et savoir si tout était rentré à la normale ou pas... Terrible décision que celle prise par Eva à la fin...
RépondreSupprimerTerrible, c'est ça...
SupprimerÇa me tente et puis Gallmeister !
RépondreSupprimerGallmeister for ever !
SupprimerOn sent un peu moins d'enthousiasme que dans les premiers billets. Je ne le sens pas pour moi, ce roman.
RépondreSupprimerIl a suscité beaucoup de coups de cœur !
SupprimerJ'ai prévu ce détour par la forêt aussi, revenir à l'essentiel est un concept formidable ;-)
RépondreSupprimerUn concept qui me parle beaucoup...
Supprimerah bah t'es gentil pour "la ballade" ! ;-) revenir à l'essentiel, c'est vraiment ce qui m'a profondément touché avec ce magnifique roman. et cette fin ! je la trouve exceptionnelle.
RépondreSupprimerIl y a toutes sortes de "balades"...^^
SupprimerCette fin, je crois qu'on peut la voir "exceptionnelle" ou terrifiante ou complètement folle... :)
Ton billet nous laisse présager une histoire très angoissante ! C'est pourquoi j'hésite !
RépondreSupprimer:)
Une histoire post-apocalyptique a généralement peu de chance d'être souriante... ;)
SupprimerMalgré le petit bémol concernant la fin, tu m'as intriguée. Je suis bien tentée :-)
RépondreSupprimerTout ça n'est que mon avis... :)
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