Quatrième de couverture:
"Si vous le lisez avec l'espoir de trouver dans J'irai cracher sur vos
tombes quelque chose capable de mettre vos sens en feu, vous allez
drôlement être déçu.
Si vous le lisez pour y retrouver la petite musique de Vian, vous l'y trouverez. Il n'y a pas beaucoup d'écrits de Vian dont il ne suffise de lire trois lignes anonymes pour dire tout de suite : Tiens, c'est du Vian ! Ils ne sont pas nombreux, les écrivains dont on puisse en dire autant.
Ce sont généralement ces écrivains-là qui ont les lecteurs les plus fidèles, les plus passionnés, parce que, en les lisant, on les entend parler.
Lire Vian, lire Léautaud, lire la correspondance de Flaubert, c'est vraiment être avec eux. Ils sont tout entiers dans ce qu'ils écrivent.Ca ne se pardonne pas, ça.
Vian a été condamné.
Flaubert a été condamné..."
Delfeil de Ton.
Si vous le lisez pour y retrouver la petite musique de Vian, vous l'y trouverez. Il n'y a pas beaucoup d'écrits de Vian dont il ne suffise de lire trois lignes anonymes pour dire tout de suite : Tiens, c'est du Vian ! Ils ne sont pas nombreux, les écrivains dont on puisse en dire autant.
Ce sont généralement ces écrivains-là qui ont les lecteurs les plus fidèles, les plus passionnés, parce que, en les lisant, on les entend parler.
Lire Vian, lire Léautaud, lire la correspondance de Flaubert, c'est vraiment être avec eux. Ils sont tout entiers dans ce qu'ils écrivent.Ca ne se pardonne pas, ça.
Vian a été condamné.
Flaubert a été condamné..."
Delfeil de Ton.
Mes impressions:
Sa réputation l'ayant précédée, je savais en commençant la lecture de J'irai cracher sur vos tombes de Boris Vian que je m'exposais à du sulfureux. D'ailleurs, ce côté sulfureux supposé n'est peut-être pas étranger à mon choix, qui sait ?...
Dans sa préface, Boris Vian parle au sujet de son livre de "réalisme un peu poussé", le moins que l'on puisse dire, c'est qu'il a un certain sens de l'euphémisme...
J'irai cracher sur vos tombes est le récit fou d'une vengeance sur fond de racisme. Récit qui se compose de violence, de pornographie, de sodomie, de pédophilie. Un livre, vous l'aurez compris, à ne pas mettre entre toutes les mains. Je dois bien avoué que je m'attendais à du sulfureux mais pas à ce point-là, le final est à la limite du soutenable, accrochez-vous...
J'ai trouvé l'écriture assez cinématographique. L'histoire commence tranquillement comme un vieux film des années 50 et ça se termine, en apothéose, comme un film de Tarantino.
