dimanche 31 janvier 2016

Noël en Janvier...




Nous voilà le dernier jour du mois et j’allais oublier de vous parler de tous les cadeaux que j’ai reçus.

Comme j'ai été très sage (si, si, je vous assure...), Noël s'est donc poursuivi pour moi en Janvier. J'ai encore été très gâté. C'est chaque fois un bonheur de recevoir des livres surtout quand on sait qu'ils ont été choisis avec soin.

L'occasion pour moi découvrir l'écriture d'Alain Bonnand avec Feu mon histoire d’amour, de me régaler des expressions imagées du québécois, avec L’essentiel du parler québécois, Les 1000 mots indispensables en québécois et Parlures et parlottes québécoises illustrées, fous-rires garantis et parfait pour mon année du Québec !


Je suis aussi reparti à la découverte de Boule et Bill que j'adore et que je lisais dans Télé Poche gamin ou de vous parler de mon Kiki. J’ai adoré ce King de la banquise plein d’humour. J'ai beaucoup aimé les belles illustrations d’Eloïse Scherrer dans La Bulle de Timothée de Fombelle


Je viens de partir au Kenya sur le tournage de Mogambo en compagnie de Grace Kelly et Ava Gardner dans Le Festival n’aura pas lieu de Gilles Jacob. Et il me reste encore à découvrir Corvée de bois de Didier Daeninckx et TIGNOUS.

Et j’ai aussi reçu deux DVD, deux films très différents mais dont je vous reparlerai, Daddy Cool et L’Enfant miroir.

 



 Un grand merci pour tout ça à Canel et Mr, Cristina, Nad et Potzina !

 

jeudi 28 janvier 2016

Le Chant du Cygne - Tome 2 - Babouche - Dorison - Herzet



Aussitôt sorti, aussitôt lu ! Il faut dire que je l’attendais depuis ma découverte enthousiaste du premier dont je vous avais parlé ICI.

Intitulé Qu’un seul nous entende, dès la couverture de ce second tome, le ton est donné. Du gris, du rouge orangé, la pluie, la boue, les barbelés, cet opus sera sombre ou ne sera pas.

L’album s’ouvre dans la fureur, la violence et le sang, le chemin jusqu’à l’Assemblée nationale pour porter la pétition de la côte 108 n’est décidément pas de tout repos. La mort frappe et ne compte visiblement pas s’arrêter en « si bon » chemin…

Toujours déterminés, les hommes du Lieutenant Katz, qui ne sont pas que d’un bloc, se questionnent pourtant sur la légitimité de leur requête. Folie, courage, trahison ou lâcheté sont au cœur du scénario sans faille de Xavier Dorison et Emmanuel Herzet. 

"- Être lâche, ça doit être dur sur le moment et puis ça doit finir par passer.
 - Non, ça ne passe pas. Jamais." 

Dans toute cette fureur, et cette noirceur, Cédric Babouche, dont le trait m’a semblé encore plus vif que dans le précédent, nous offre malgré tout quelques moments de répit dans ce monde de brutes. Quelques vaches dans une prairie verdoyante, un vieux moulin abandonné au bord d’une rivière ou un ciel étoilé, autant de pauses bienvenues. Son travail unique sur les couleurs, à l’aquarelle notamment, est toujours aussi magnifique. Si vous voulez me faire un cadeau, vous pouvez m’offrir un de ses dessins, je suis preneur !

Comment tout cela va-t-il finir ? Ne comptez pas sur moi pour vous le dire, il va falloir le lire ! 

Le Chant du Cygne, Qu’un seul nous entende mais que beaucoup le lise…



Pour découvrir le début, cliquez ICI

Pour lire un entretien passionnant sur Cédric Babouche, cliquez ICI 


ISBN 978 2 8036 3562 7
  72 pages
2016
14,99€
 

mardi 26 janvier 2016

Kiki a un kiki - Vincent Malone


Qui veut voir mon kiki ???

Ben quoi ? Qu’est-ce que j’ai dit ? Ah oui, je vois, ma question peut prêter à confusion… Je l’ai fait exprès ? Oh, ce serait bien mal me connaitre…

En fait, c’est Kiki, un coquin petit pingouin aussi appelé le King de la banquise, qui veut montrer son kiki à tout le monde et qui pose donc cette question à tous ceux qu’il croise.

Mais ni Coquette son amie pingouin, ni son copain caribou ne veulent le voir, pas de chance ! De chance, il en aura peut-être plus avec une grosse cochonne… Il parait qu’elles aiment les kikis… Mais non, Madame Cochon, en classe de glace refuse aussi. Il récolte seulement trois heures de colle ! Et enfin, c’est Coco le pélican qui refuse de voir son kiki.

Mais à force de persuasion, il en faut parfois pour arriver à montrer son kiki (enfin je dis ça sans savoir moi, c’est ce qu’on m’a dit…), Kiki arrive enfin à montrer son kiki. Et là, quelle énorme surprise !...

Kiki a un kiki, un album jeunesse plein d’humour qui ravira petit(e)s et grand(e)s.

Pour voir mon joli kiki, c’est par ici ! Sur une double page bien entendu…


Pas de chance, c'est à la page suivante qu'on découvre son kiki ! Vous savez ce qu'il vous reste à faire...

Merci à Canel et Mr pour ce coquin cadeau ! :)

L'ours qui pète
ISBN 979 10 235 0146 9
24 pages
2014

lundi 25 janvier 2016

Le Visage de Satan - Florent Marotta



Alcoolique abstinent, toujours tenaillé par ses démons intérieurs, Gino Paradio est un ancien flic, reconverti en détective privé. Mais cette fois, plus qu’à ses démons, c’est carrément à Satan qu’il va devoir faire face.

Alors qu’il vient d’être engagé par une femme pour enquêter sur la mort de son mari, d’atroces crimes sont commis. Et ils ont toutes les apparences de crimes rituels sataniques.

Dès lors, les morts s’enchainent à toute allure et pour Gino, les problèmes ne font que commencer… 


Le Visage de Satan fait partie de ses livres dont il faut dire le moins possible pour préserver l’effet de surprise. A partir d’une intrigue de départ somme tout classique, Florent Marotta réussit un thriller « diablement » efficace.

S’appuyant sur l’actualité récente, notamment à travers les polémiques liées au mariage gay, il insuffle encore plus de crédit à son histoire. De même, j’ai trouvé que certains aspects du satanisme, similaires à toutes autres formes d’intégrisme, prenaient d’étranges résonances qui ne rendent son roman que plus angoissant.

Enfin, toute la force du roman tient dans l’écriture terriblement addictive de Florent Marotta. Les chapitres s’enchainent sans le moindre répit, les pages se tournent à toute allure pour un récit sans temps mort même si les morts y sont nombreux.

Avec Le Visage de Satan de Florent Marotta, une fois de plus, les Éditions Taurnada nous offre un véritable page turner !



"Un hurlement. Là, quelque part, qui se répercutait sur les murs poisseux et humides de la pièce. L’endroit ressemblait davantage à une cave avec ses murs bruts et ses parois voûtées.
Puis un râle d’agonie s’étouffa, comme si même la mort prenait plaisir à attendre.
L’homme pendait comme une vulgaire carcasse de viande accrochée à une esse de boucher."

"C'était ressasser les souvenirs qui leur donnaient de l'emprise sur vous."

"Le mal insidieux remportait de petites batailles comme à son habitude. Elle avait du mal à l'admettre, mais le diable était doué et l'âme des hommes prête à recevoir ses diatribes."

ISBN 978 2 37258 014 4
384 pages
2015
11,99€
(Livre reçu en service de presse)
 
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